« Si je fais des poèmes
C'est pour panser mes plaies,
Oublier ce problème
Qui fait que mon cœur saigne. »
C'est pour panser mes plaies
Que mon regard s'éteint
Afin que neutres soient les attraits,
Pour ne plus gouter ce venin.
Oublier ce problème
Qui de l'intérieur me crève,
M'épuise et me malmène.
Mes nuits n'ont plus de sommeil.
C'est vrai que mon cœur saigne
Seule la douleur y règne.
C'est en bravant une plus grande peine
Que je me libérerai de ces chaines.
« Il y a dans mes poèmes
La pluie d'un ciel de plaies.
Je ne peux oublier ce problème
Car toujours mon cœur saigne. »
Il y a des milliers de poètes
Mais aucun ne se perd
Ne se cache de la lumière
Ne fait face au dilemme.
Vivre ou mourir ?
Suicide ou survivre ?
Et comment guérir ?
Pourquoi tant de souvenirs ?
Ô oui partir
Pour que finissent ces maux
Qui vous arrachent du monde
Comme pour vous engloutir.
Nul ne voie ces plaies
Pourtant bien vraies
Elles sont là et vous rongent,
Vous consument tous vos songes.
C'est un horrible tourment
Qui fait perdre raison,
Enfermant dans une prison
Sombre en toutes saisons.
La vieillesse vous gagne,
Plus de triomphes, que du drame,
Car c'est vous et nul autre
Qui êtes en belle faute.
En écho ricane ce problème...
Trop peu de chair pour la haine,
Ni assez pour la lèpre,
Mais où est le bien-être ?
Tout semble fatalité
Mais nulle part elle n'est.
Vous vous êtes trompez
De porte et de chemin.
L'heure de mort n'est plus
Car vous n'étiez prévenu.
Vous êtes affreux
Mais vivant, soyez heureux.
Ce ne sera sans peines
Que vous ôterez cet emblème,
Qui couvre votre visage
Des traits du dernier âge.
La toux vous a gagnez
Vos yeux savent esquivez
Voilà votre organe sage,
Mais sa fleur n'est plus que sable.
Rien n'a plus de gout,
Aux mélodies vous êtes sourd,
Vous portez des lunettes de soleil
Contre ces reflets et le sommeil.
Bientôt plus rien ne saigne,
Vos blessures vous enseignent,
Vos souvenirs commémorent :
Au revoir peur de la mort.
Votre maison est dès lors éclairée,
Chaque jour vous découvrez
Les folies des insensées
Qui ne peuvent plus vous emportez.
Vos gestes deviennent précis
Les diables vous apprécient
Mais victime vous l'étiez hier
Vous le saviez d'un ton fier.
Hier je faisais des poèmes,
Je soufrais de mes plaies,
Je n'ai plus de problèmes
Que mes ennemis me craignent.
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Break Love (2012-2013)
ŞiirDans ce cours recueil paraissent des poèmes écrits alors que j'étais en seconde. Ils ne sont absolument pas représentatifs de mon écriture actuel. Après un an d'hésitation, j'ai décidé de les poster. Enfin, avec beaucoup de mal, car je trouve vraim...