LES ROMANCES DE GAME OF THRONES : Jaime Lannister

Podrick Payne x Key - Part.2

Le repas avait finit assez tard. J'avais bien bu, trop manger mais surtout beaucoup rigolée.

Voilà un certain temps que je n'avais pas été moi-même. Enfaite depuis l'assassinat de mon père. J' étais montée dans la capitale pour bien des choses mais surtout pas pour me fournir en tissus. Car, je le savais, Cersei avait envoyé ses soldats exécuter mon père sans que jamais je ne connaisse la raison.

Quoiqu'il en soit, j'étais à Port-Real pour comprendre ce qui avait bien pu se passer. Mais malgré l'alcool ingurgité et ma confiance pour les deux hommes Lannister je n'avais rien dis. Rien du tout, pas avant d'avoir tué le bourreau de mon père.

-Je m'excuse Messieurs, mais le sommeil me tape dans le cerveau, je dis après avoir baillé. Je vais devoir vous laisser.

-Et tu compte rentrer à l'auberge ? Demanda Bronn.

-Bien sûr, je ne paie pas pour découcher.

Tyrion frappa des mains pour réveiller l'assemblée puis se leva en me donnant un châle car le temps était frais dehors.

-Podrick, mon grand. Veux-tu bien t'assurer que notre chère Keynessa rejoigne son lit en bonne santé ?

-Oui, Messire.

L'écuyer ne tarda pas à se préparer. Je salua Bronn, Jamie et Tyrion puis m'engouffra dans les couloirs à peine éclairé avec Podrick comme gardien.

Nous n'avons pas parlés avant d'avoir quittés le château. Craignant de nous faire remarquer, après tout il était très tard.

Une fois dehors, le froid nous frappa le visage et nous dûment nous rapprocher afin de nous réchauffer sans pour autant nous toucher.

- Tu as passée une bonne soirée, Keynessa ? Il demanda, encore un peu ivre.

-Excellente même ! Et toi ?

-Oh... j'ai l'habitude de ces petites beuveries avant d'aller dormir, alors...

-Je vois, Podrick l'écuyer.

C'était ce que j'aimais chez Tyrion. Peu importe ce que tu pouvais être, il pouvait toujours savoir si tu étais bon ou mauvais. Et il valait mieux avoir Tyrion Lannister comme ami que comme ennemi.

-Combien de temps comptes-tu rester dans la capitale ?

Nous avancions dans la pénombre des rues de Port-Real, un peu trop alcoolisé pour contrôler le son de nos voix.

-Oh, jusqu'à ce que je décide de rentrer. J'avais parler d'une semaine à Jamie mais il m'a proposé de loger au château. Peut-être vais-je rester encore quelques temps.

Podrick semblait ravi, tellement que ses joues rouges formaient une demi-lune.

-Ça serait une très bonne idée !

-Je compte sur toi pour me prêter bonne compagnie.

-Évidemment... tu peux compter sur moi !

Je riais alors qu'il n'arrivait toujours pas oser me regarder dans les yeux. Puis, je me mis à tourner un peu autour de lui, sautillant joyeusement.

-Est-ce que Tyrion disait du bien de moi ?

-Hm... jamais non.

-Quoi ?

Mes pieds s'arrêtèrent alors que lui souriait.

-Je te chari. Sir Tyrion nous a parlé de toi, et de ta sœur qu'il aimait tant.

-Ah oui... Iris. Je dis en essayant de cacher tes émotions.

-Comment est-elle ?

-Iris ?... À l'instanté, elle est morte.

Podrick m'offrit un regard si désolé que je me sentie soudain très peinée.

-Si tu l'avais connu, tu aurai été fou d'elle... Iris était belle, gentille et drôle. Son intelligence l'avait amenée à fréquenter les leçons d'apprentissage avec Tyrion. Et puis, ils sont tombés amoureux.

-Ses yeux brillent toujours quand il parle d'elle mais...

-Comment est-elle morte ? Je dis sans plus d'attente.

Il hocha la tête alors que je le priais de s'asseoir à mes côtés sur le banc non loin de l'auberge.

-Tyrion avait une pute assez fréquente, il l'a abandonné pour Iris. Et elle n'a pas supportée. Alors elle a attendue que ma sœur s'endorme dans ses appartements... puis, elle lui a tranchée la gorge.

Podrick resta me fixer, l'air perdu. Mais ce qui me perturbais le plus, c'était cette silhouette qui nous suivait depuis tout à l'heure. Nous étions déjà presque à la porte de l'auberge cependant il restait le retour pour Podrick et cela m'inquiétais grandement car je ne lui connaissais pas encore des talents pour le combat.

Alors quand il se leva pour me souhaiter bonne nuit quelques minutes après je du aviser pour l'avertir sans être entendue. Je m'excusa d'avance et me jeta dans ses bras.

-A-ah ? S'exclama-t-il, ne sachant pas quoi faire.

-Ne te retourne pas, je lui dis au creux de l'oreille.

Podrick retiens un frisson alors que je reprenais.

-Quelqu'un nous suit depuis tout à l'heure...

Malgré mon avertissement, il tenta de se tourner et je dû lui attraper la nuque pour qu'il ne bouge pas.

-Je ne te laisse pas rentrer, ça n'est pas sûr.

-Attend, je sais me défendre ! Il s'offusqua, en riant.

-Peu importe. Imagine si il est plus fort, en plus il fait encore trop noir pour discerner quelque chose.

Je n'attendis pas la réponse du garçon. À vrai dire, j'étais fatiguée et je ne voulais pas que cette silhouette que j'avais vue soit un changement de programme.

Cette personne qui nous suivait, cela faisait déjà deux jours que je sentais son regard sur moi dès que je quittais l'auberge. Alors, je ne sais pas encore comment mais j'irai l'accueillir  et je lui donnerai une bonne raison de me suivre.

-Rentrons.

Une fois son bras attrapé, nous montons dans ma chambre.

Alors oui, elle n'était pas bien grande mais elle disposait des conforts les plus modernes.

Contrairement à moi, Podrick restait à fixer le lit. Les joues rouges mais le teint blanc et je ne pu m'empêcher de rire.

-C'est pourtant aux femmes d'avoir peur de dormir avec un homme, non ?

-P-pardon ?

Je le sentais tellement stressé que son mal m'atteignait. Il fallait que j'apaise la situation, parce que jamais je n'avais senti une telle angoisse à partager ma couche.

-Je m'excuse, il dit, je n'ai pas l'habitude de dormir avec quelqu'un. Surtout avec... une femme.

Il était vraiment un homme bien. Soucieux de tout et de lui-même, respectueux et poli... alors je le rassurait comme je pouvais.

Je le laissa prendre ses aises tandis que je m'occupais de poser le paravent afin de prendre un bain.

Ça n'est qu'à cet instant que je compris vraiment : j'allais passer la nuit avec Podrick Payne.