Podrick Payne x Key - Part.5

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Ils étaient arrivés par vague, marchant les uns sur les autres.

Nous avions dû nous replier dans la cour de la forteresse, j’avais vue la Princesse des ours exécuter un géant avant de trépasser. Je n’avais pas de nouvelles d'Arya, ni de personne.

J’avais trouvée bon de rester aux côtés de Tormund mais pas plus d’une demi-heure car après nous avions été séparés par les ennemis.

Des ennemis fait de chair purifiés, de membres arrachés. Ils étaient d’une blancheur pure, des yeux d’un bleu océanique. Morts. S’étaient tous des morts. Les marcheurs blancs étaient une armée de corps sans âme.

Malgré tout ce que nous donnions, il était dur de prendre le dessus. Et alors que je m'enfonçais dans un couloir, je vis avec horreur que tous les macabés reprenaient vie.

Nos morts et les leurs se relevaient avec pour seule idée de nous anéantir. C’était un cercle vicieux. Si nous mourrons nous devenons ennemis.

- Key ! Key ! Hurla quelqu’un au loin.

Le couloir se dégageait à mesure que nous tuons l’un et l’autre. Enfin je pu faire face à Gundry.

Nous reprenons notre course côte à côte en tuant les quelques morts vivants que nous croisions.

- As-tu vu Arya ?
- Aucune nouvelle ! Je lui dis assez fort. Quelqu’un sait où en est Theon ?
- Pas moi en tout cas. J’ai vu Jaime, Brienne et Podrick de l’autre côté dans la cours.
- Comment s’en sortent-ils ? Demandais-je soudainement paniquée.
- Mal, je c-

Je salua Gundry et me précipita pour rejoindre mes amis. Je tranchait ce que j’avais le temps de tuer, je me faufilait entre ceux que je pouvais éviter.

Mes pieds me guidaient d'eux-mêmes. Je crois que je n’avais plus qu’une chose en tête : aider Jaime, Brienne et Podrick. Je ne pourrai pas mourir en les sachant en danger.

Il ne me restait plus qu’à tourner au coude de ce dernier couloir pour pouvoir les atteindre.

Malheureusement, il était aussi emprunté par beaucoup de marcheurs blancs qui voulaient descendre les massacrer. Aucune envie qu’ils n’y arrivent.

Je me planta juste à l’entrée des escaliers alors que quelqu’un se chargeait de les éliminer en bas. Bientôt les hurlements proche des morts vivants derrière moi disparurent. Mais je devais encore en finir avec ceux qui se précipitaient vers moi.

C’était simple au début, je donnais des coups d’épée ici et là. Tranchant ce qui pouvait être tranchés. Mais je fatiguais, les cadavres s'empilaient et quelques-uns arrivaient à attraper mes bras ou à arracher des morceaux de tissus qui me couvraient.

Et évidemment, je fini par perdre. L’un d’eux se servit d’un corps que j’avais mutilé pour me sauter au visage. Je bascula en arrière et nous dévalons les marches alors que son poignard s’enfonce doucement dans mon ventre. Difficile de le repousser pendant que ma tête tapait contre les marches.

Alors que nous atteignions enfin la dernière marche, le monstre se leva en retirant son arme de ma chaire. J’en profita pour faire passer ma jambe droite devant lui et le repoussa en donnant un coup sur son torse. Il tomba violemment contre une marche.

J’attrapa sa tête en capturant ses bras de mes jambes puis écrasa son crâne sur la pierre jusqu’à ce que son visage se déchire. Je n’avais que faire de ses cris et du sang qui se noyait sur mon visage. Je ne m’arrêtas que lorsque mes yeux remplis d’hémoglobine m’empêchèrent de voir.

- Bouge !

On m'attrapa pour me mettre debout. C’était Podrick. Mise à part le sang sur son corps, il ne semblait pas blessé. Il passa devant moi et transperça quelques ennemis. Il avait une telle haine dans son regard, une telle ardeur dans ses gestes.

Je me repris et souffla un bon coup avant de le rejoindre pour faire le travail. Nous reprenons le dessus, je les repoussais devant avec mon épée ou avec mon corps. Ceux qui arrivaient à passer devait se présenter à Podrick.

Bientôt, il ne restait que nous. Triomphant au-dessus de nos ennemis, leurs sang repeignant les murs.

Nous nous sommes regarder un instant alors que les hurlements continuaient en bas.

- Tu vas bien ?
- Seulement une égratignure, et toi ? Je dis.

L’adrénaline m’empêchait encore de sentir la douleur de ma blessure. Je devais continuer de me battre, ça n’était rien d’alarmant. Enfin, je pense.

- Je vais bien.

Jai hoché la tête.

- On a besoin d’aide ! Hurla Brienne en bas des marches.

Et alors que j’allais partir, j’ai finalement mis mes mains autour du visage de Podrick et j’ai pressée mes lèvres contre le sienne. Profitant de la douceur de sa bouche se mouvant au rythme de la mienne, ses mains se posèrent sur mes hanches.

J’avais mille papillons dans mon ventre et le sentiment nouveau d’être aimée quand il nous sépara et posa sa main sur ma joue. Son nez frôlant le mien.

- On parlera de ça plus tard j’imagine.

Il sourit et je l’embrassa une dernière fois à la va vite avant de rejoindre Brienne et Jaime.

Ils étaient tous deux envahis de toute part. Podrick fonce sur eux, faisant tombés ceux qui venaient sur la droite. Je tranchais en deux les jambes d’un marcheur qui tentait de s’en prendre à Jaime. Il tomba et je n'eut qu’à lui planter ma lame dans l’œil.

- Contre le mur ! Hurla Brienne.

Nous n’avions pas d’autres choix. Ils étaient trop nombreux, il y avait toujours un marcheur blanc derrière un autre.

Je ne voyais pas comment nous pourrions survivre à cela. La mort nous attendait, c’était évident. Nous fatiguons, bientôt mes bras devenaient lourd, mes jambes aussi.

Je n’en pouvais plus de tous ses cris, j’entendais Podrick respirer beaucoup trop fort, la panique nous prenait tous.

Brienne jurait comme si cela pouvait les tuer. C’était la fin, j’en étais sûre maintenant. J’avais beau enchaînée les tueries, ça continuait.

La douleur de ma blessure commençait à me tirer. J’ai plantée une dague que j’avais trouvée au sol dans le cœur d’un mort et j’ai glissée contre le mur pour finir ceux qui rampaient au sol.

Il faisait si noir ici, ça sentait la pourriture. Quelques-uns griffaient mon visage et mon bras droit nu de tissus mais rouge de sang.

- C’est la fin… J’entendis Jaime dire.
- Nous ne pouvons pas abandonner ! Hurla Brienne.

Pas encore.

On devait continuer encore un peu, juste un moment.

Mais je vis à ma droite un mort surgir sur Podrick, personne ne pouvait l’aider car nous étions tous occupés. Il sombra sous les ennemis et je ne perçu plus rien de lui.

- PODRICK ! J'hurla.

Je donna un coup d’épaule à un marcheur et donna des coups d’épées pour étriper ceux qui voulaient la mort de celui qui comptait beaucoup trop pour moi. J’hurlais à m’en déchirer les tripes, mes larmes coulaient sans permissions.

Tout en moi était terrorisé de perdre Podrick et la haine de cette de vie de merde que j’avais vécue ressortait jusqu’à mon épée.

Et puis, il y eu un bruit horrible. Le bruit d’un dragon qui se préparait à brûler le monde.  Ensuite, rien ne vint. Les morts se stoppèrent et dans un souffle de vent, ils partirent en cendre.

- Qu’est-ce…

Podrick se présenta à moi, au sol les bras protégeant son visage.

Il n’y avait plus un seul ennemi autour de nous. Que de preux et victorieux chevalier.

Nous avions gagnés. Nous étions saufs, et à cet instant … je me promis de faire tout ce que je désirait  faire.

C’était une renaissance.

LES ROMANCES DE GAME OF THRONES :  Jaime LannisterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant