Theon x Illy - Part 4.

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Spoiler : Saison 2.
/!\ language cru.

Une chasse fut vite envoyée au trousse des petits Stark.

Sillyanna savait bien qu’avec Ausha, ils étaient en sécurité. La sauvageonne avait appris à vivre dans la discrétion. Si bien qu’ils décidèrent tous de revenir à Winterfell, sa contentent de la crypt.

Et là, les choses commencèrent à se forcer pour Illy, car il lui fallait jouer la comédie plus qu’à l'accoutumée.

Theon, ne trouvant pas les Stark, décida de mentir et de prendre deux petits orphelins dans une ferme pour ensuite les tuer et les brûler afin qu’ils ne soient pas reconnus lorsqu’ils seront exposés dans la cour.

Il convenait donc, à la jeune fille, de tenter de faire croire qu’elle avait réellement perdu ses deux petits hommes qu’elle affectionnait tant.

- Qu’en penses-tu ? Demanda Theon.
- Et toi ? Tu en penses quoi, toi ? Toi qui n’ose même pas regarder leurs corps calcinés. Grogna Sillyanna, les yeux rivés sur les deux enfants brûlés. Aurais-tu des regrets ?
- A-aucuns !
- Et tu t’en vantes…

La fille remonta les pans de sa robe et reprit son chemin vers ses appartements. Theon à sa suite.

- Je t’ai déjà conseillé de te calmer.
- Tu me demande de prendre les choses avec le sourire, c’est ça ? Ah ! Mais, je ne peux pas ! Je les aient vus grandir, comme toi. Ils étaient ma famille, et la tienne.

Theon donna un coup sec sur le bras de la fille qui du lui faire face.

- Ils n’étaient pas mes frères, ils étaient les bourreaux.

Sillyanna eu un rictus moqueur et se dégagea, pour prendre les escaliers.

- Ça n’était que des enfants.
- Les fils Stark, Illy !
- Ils auraient pu te tuer, toi, le fils qui ne partage pas leur sang. Ils n’en ont rien fait ! Ils t’ont nourris, ton permis de dormir au chaud et tu as pu te payer toutes les putes que tu désirait. Alors, s’il-te-plaît, Theon, explique moi ce qu’est être un otage à tes yeux !

Deux marches après, il se tenait là, debout, le regard triste, les yeux humides.

Elle en était sûre, Theon le savait aussi, il avait été trop loin. Le Greyjoy n’en sortirait jamais vivant. Mais il n’était pas une cause perdue.

Sillyanna avait prévue de s’enfuir avec lui dès lors qu’il aurait avoué ses regrets.

- Ça n’était pas chez moi. Dit il la voix tremblante.
- Ça n’était pas chez moi non plus. Ai-je trahi pour autant ? Non. Parce que je n’ai pas le cerveau pourri d’un petit Seigneur ou d’un Roi. Ce qui m’importe, c’est de vivre et de servir la cause que J'AI choisi. As-tu choisi la tienne ou t'y a-t-on forcé ?

Sillyanna laissa l’homme une bonne fois pour toute et rejoignit le Mestre Luwin afin d’avoir des nouvelles des petits Stark.

Elle apprit donc qu’ils souhaitaient la voir au plus vite. Toute fois, elle rejoignit la crypt dans la nuit.

Quel plaisir cela fut de se revoir même après seulement quelques jours. Mais ils étaient tout de même là. Fatigués, mais saufs.

- Vous allez tous bien ?
- Nous avons échappés aux chiens, Theon ne t’as pas fais de mal ? Demanda Bran.
- Rien ne t’inquiètes pas. Vous avez de quoi manger ? De quoi boire ?
- Oui petite dame, j’arrive à me glisser dans la réserve, dit Ausha.
- Bien, bien… je ne reste pas longtemps,  où comptez-vous vous rendre après cela ?

Rikon ne parvint pas à suivre le fil de la conversation, il s’endormit contre Hodor. Ausha, elle, commençait déjà à tourner en rond pour effectuer sa garde.

- Pour l’instant, nous nous reposons tout en étant vigilant mais Mestre Luwin nous préviendra s’il trouve un moment et un endroit où partir en toute sécurité.
- Bien…Alors, dormez et si vous avez besoin, je vous rapporte de quoi vous réchauffer.
- Ne vous inquiétez pas ma jolie, je sais prendre soin des petits seigneurs.

Sillyanna se contenta de cela et laissa les Stark, après un tendre baiser, pour rejoindre sa chambre. Elle était tellement ravie de les savoir en sécurité qu’elle en souriait à pleine dent.

Mais quelle ne fut pas la surprise lorsqu’elle tomba sur Theon, assit sur son lit, a peine éclairé par une bougie.

- Pourquoi as-tu ce beau sourire, Illy ?
- Toi, que viens-tu faire là ?

La brunette se précipita près du feu, sans lâcher l’homme des yeux.

- Raconte d’abord.

Elle ria.

- Bien, mais ça ne risque pas de te plaire.
- Dis toujours.
- À ta guise, mon petit Kraken. J’étais chez cet homme, tu sais, le fils du gérant de l’écurie.
- Celui avec qui tu as grandi, enfin avant de venir ici.

Sillyanna hocha la tête et fini par retirer sa fourrure.

- Que faisais-tu avec lui ?

La fille lui lança un regard charmeur et lentement, elle vint s’installer sur ses genoux. Caressant ses joues pâles jusqu’à noyer ses doigts dans les cheveux rouquins du Greyjoy.

- Je me sentais mal, trop triste sûrement… fit-elle, une moue triste. Alors je lui ai demandée de me consoler.
- A lui ?! Grogna Theon. Ne pouvais tu pas me le demander à moi ?
- Es-tu idiot ?

Le garçon eu un mouvement de recul, surpris de cette insulte soudaine.

- Je devrais sauter sur toi alors que tes mains sont encore rouges du sang de Bran et Rikon ?

Theon en eu assez, il fit valser la fille sur le lit et se positionna sur elle.

- J’étais venu dans l’espoir de noyer mon déshonneur entre tes cuisses, mais je ne supporte plus te voir me filer entre les doigts.
- De quoi parles-tu ?

Ses yeux gris s’embuèrent et ses mains tremblaient.

- Ils ne sont pas morts. Tu m’écoute ? Ils ne sont pas morts ! Déclara-t-il en la défiant du retard.
- Bran et Rikon… c’est … si c’est une blague ça n’est pas drôle !

Sillyanna poussa Theon et se releva pour faire les cents pas.

Mais le garçon l’a rejoignit dès qu’elle se posa face à la beauté de la lune. Il planta son torse contre son dos et l’entoura de ses bras.

- Je ne les aient pas trouvés… j’ai pris deux gamins innocents.

Theon avait la voix qui tremblait.

- Où sont-ils ?
- …je l’ignore.

La brunette se retourna et attrapa les mains de Theon avant d’embrasser tendrement ses lèvres.

- Tu me jures qu’ils vivent encore ?
- Je te l’assure… Je t’en prie, n’en parle pas Illy. Si mes soldats apprennent que ce ne sont pas les Stark mais juste des enfants de ferme, ils risquent de se retourner contre moi.

Il caressait lentement ses bras de hauts en bas.

- Je ne ferai jamais rien qui ne te mettrai en danger.

Theon avait confiance en Sillyanna, et Sillyanna avait confiance en Theon.

Malheureuse d’imaginer sa jolie tête rousse se balancer sur une pique, elle reprit procession des lèvres de Theon.

Son âme de Greyjoy prit vite les règnes, il porta Sillyanna qui enroula ses jambes autour de son torse, comme le faisaient leur langue.

Leur souffle ardent s’entrechoquait alors qu’ils commençaient déjà à se déshabiller.

C’était un instant étrange, car plus qu’une manipulation, c’était ce que désirait Sillyanna. Peu importe combien de fois, elle avait toujours voulut voir Theon nu. Elle voulait être la chanceuse dans laquelle il se mouvrait d'excitation.

Ses mains glissaient sur son dos pâle, elles glissèrent jusque sur ses fesses musclées qu’elle prit en main.

Plus que baiser, c’était une véritable façon d’avouer son amour.

- Cette nuit, je suis à toi. Fais de moi ce qu’il te plaît.

Theon, qui était plus que ravie, la fit s’allonger sur la peau de bête face à la cheminée. Tout deux nus, la chaleur du feu était doucereuse.

Il fit tourner Sillyanna, elle se retrouva à quatre pattes, et lui entrain de fesser un postérieure qui se trouvait être aussi parfait que dans ses rêves.

- Si c’est ce que tu veux.

Il s’approcha de son oreille, leur corps brûlant collés.

- Tu auras du mal à marcher demain, ma princesse.

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