Podrick Payne x Key - Fin.

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Spoilers : Épisode 3 et 4 Saison 8
/!\ Quelques mots cru et vulgaire.

- Devrais-je t’appeler petit seigneur dorénavant ? Demandais-je à Gundry qui venait d’être titré.
- Ohoh, non non ! Ça serait trop étrange, après tout je reste le même.

Il trinqua avec Podrick puis avec Jaime, Tyrion et Brienne. Nous étions tous entrain de fêter notre victoire entre les murs de la grande salle du château de Winterfell.

- Et alors, que comptes-tu faire ? Là, maintenant ? Continua le lion à patte d’or.
- Je vais aller demander Arya en mariage.
- Hein ?
- Oui. Exactement ! Je vais le faire !

Et il s’en alla, nous laissant bouche-bée.

- Oh puis, après tout il fait bien de profiter de la vie ce gamin. Déclara Tyrion. Nous devrions faire de même.

Brienne demanda que l’on rapporte du vin pour débuter un jeu d’alcool.

Le but est de trouver une vérité sur l’autre, si c’est véridique alors la personne interrogée bois.

Nous avions commencés depuis une heure ou deux et nous étions très éméchés.

- À moi ! À moi ! Hurla Jaime. Pour Podrick, la dernière fois que tu t’es astiqué, c’était en pensant à elle.

Puis, il me montra du doigt. Il y eu un long silence entre nous, et Podrick finit par regarder le Lion en tentant de calmer ses rougissement.

- Je ne pratique pas ce genre de chose, Messire.

Jaime lui resservit un verre de vin.

- Ça n’est pas la question. Si ça n’est pas le cas, ne bois pas. Si ça l’est, bois !

L’écuyer hésita.

Il me dévisagea et je repensais soudain à notre baiser. Je faillit m'étouffer quand il posa ses lèvres, qui embrassaient si bien, sur le rebord du verre pour boire.

- Pardon ?! Je dis faussement outrée.
- Tant que nous y sommes.

Tyrion se tourna vers Brienne qui était trop occupée à bouffer des yeux Jamie.

- Tu es vierge.
- … Quoi ? Répondit-elle.

Elle avait changée de suite. Son visage s’était fermé et son sourire s’effaça. Personne n’avait trouvé bon de répondre alors que Tyrion tentait toujours de connaître la réponse.

J’avais entendue parler de l’aventure de Podrick et de ses putes. Je savais qu’il avait perdu son pucelage. Alors pourquoi avait-il bu ?

C’était une question sans réponse, et pourtant une vague de chaleur m’avait envahis.
 
- Je vais aller me coucher, il se fait tard.

Puis, Brienne se leva. Elle ne restait pas parler à Tormund qui l’avait interceptée, Brienne se contentait de partir sans un regard en arrière. Ne s’apercvant pas que Jaime la suivait de près.

- Et bien… sur ce, je vais vous laisser mes jeunes amis. Vous avez sûrement des choses à vous dire.

Tyrion nous offrit un clin d’œil et parti à son tour. Me laissant seule avec Podrick.

Je pensais que nous assumerions notre baiser, mais la vérité était que nous l’avions fait car nous pensions mourir. Maintenant que nous étions bien en vie, qu'allions nous faire.

- Tu veux continuer à boire ou un tour sur les remparts te plairait plus ? Je lui demanda.
- Je t’avouerai que j’ai drôlement chaud.
- Allons-y alors.

Je salua John et Daenerys – qui semblait étrange soudainement – et nous sommes partis.

Depuis la défaite des marcheurs blancs, il faisait déjà plus chaud et la neige commençait à nous laisser du répits.

Mais nous avions perdu grand nombre de nos alliés et Winterfell en portait les séquelles. Car de là où nous étions, nous avions une vue sur les bûchers que nous avions allumés pour qu’ils emportent définitivement nos alliés.

J’avais le cœur lourds, mais je n’avais pas encore réalisé.

- Key… Commença Podrick, les yeux rivés sur la noirceur des cendres.
- Hm ?
- Nous n’avons pas encore parlé de Theon…

Un sourire rassurant repeigna mes lèvres et l’inquiétude de Podrick  au sujet de la mort de Theon disparu
.
- Il n’y a pas grand-chose à dire, il est mort. Il s’est battu pour le bon camps et rien que pour ça, je ne pourrai pas l’oublier.
- Seulement pour ça ? S’inquiéta Podrick.

Je tentais tant bien que mal de lutter contre la tristesse, de ne pas me souvenir des moments que je chérissait avec lui. Mais mes mains tremblaient seules, et je sentais déjà mes yeux s'humidifiés.

- Ça n’est pas faire preuve de faiblesse que de pleurer un mort. Ça l'est encore moins de pleurer un homme qui a partagé ta vie quelques temps.

Sa voix était douce et clair. Je savais qu’il ne connaissais que peu Theon, mais il était là. Avec moi, tentant de me consoler.

- Je le sais… mais, si je pleure ne serait-ce qu’une fois… c’est que j’aurais compris qu’il ne reviendra pas …
- C’est pourtant cela …Il ne reviendra pas.

J’ai attrapée sa main, la tête baissée et je les serrer. Il entreprit de me relever la tête de son autre bras.

- Oui… Seulement, il me faudra du temps.
- Le temps, je te le donne. Mais je veux que tu gardes le sourire… avec moi.
- Pod ?

Il me fit ce sourire que j’aimais tant chez lui.

- Je peux te rendre heureuse… enfin, je pense ! Il ria. On pourrait partir tous les deux et vivre notre vie !
- Partir ? Je sais que tu es comme moi Podrick. Nous avons trouvés notre place ici…Écoute, je sais que tu pourrai me faire sourire. Tu fais naître des sentiments nouveaux chez moi. C’est idiot, mais tu me complète. Je veux dire… On se connait à peine et je sens déjà que quelque chose de grand peut se bâtir.
- Exactement ! On pourrait et on fera de grande chose toi et moi !

Podrick caressa mes cheveux et mes mains se posèrent sur ses joues.

- Nous pouvons apprendre à nous connaître et rester ici, c’est comme ça que nous vivons.

Il hocha la tête.

Je lui avais avouée mon attirance sans vraiment m’en rendre compte. Mais je ne savais pas si nous avions vraiment compris les mots de l’autre. Car, pour moi en tout cas, j’entendais surtout mon cœur exploser.

J’ai finalement tournée le dos, gênée et je suis parti aussi vite que je pouvais dans mes appartements à l’auberge. Podrick était resté immobile. Je préférai le rester réfléchir, nous venions de gagner une guerre. Pas besoin de nous précipiter.

Pourtant, quand j’étais partie me coucher quelqu’un vint frapper à ma porte. Évidemment, c’était Podrick. Je le savais car je désirais aussi le rejoindre mais hésitait trop. Pour une fois, Podrick prit les devants.

À peine ai-je ouvert ma porte qu’il avait sautée sur mes lèvres.

C’était différents, plus sauvage. Il avait fermé le morceau de bois qui nous assurait une vie privée avec son pied, puis il me poussa contre la table.

Je m’y assis à bout de souffle, lui entre mes jambes. Je n’avais jamais connue tel baiser. C’était violent mais en même tendre, c’était le genre de baiser qui révélait tout votre amour mais aussi qui vous demandaient de baiser comme des lions jusqu’à plus d’heures.

- Nous le faisons ici ? Demanda-t-il, les yeux brillants.
- Avec plaisir !

Podrick a reprit ses baisers brûlant puis il descendit dans ma nuque.
Il me rendait folle, je perdais le contrôle.

De ses mains d’homme, il retira ma robe de nuit puis il regarda mon corps, illuminé par le feu de la cheminée.

Ses yeux se figèrent sur mes tétons roses puis descendirent. Il se mordit la lèvre et souris comme s'il venait de recevoir des lingots d'or.

- Bon sang, tu es…
- Je veux voir ce que tu es toi.

Podrick souri et retira son haut lentement en me fixant malicieusement. Impatiente, je fini par sauter de la table pour le déshabiller.

Il était tout bonnement divin.

Quelques bleus sur le corps mais rien qui ne pouvait gâcher la beauté de cet homme.

C'était lui, le plus beau,le plus courageux... Tout ! Il état soudainement devenu mon univers, mon monde.

En quelque sorte mon pilier pour la suite. Je le voulais lui, je voulais tout lui donner : ma confiance, mon temps, mon amour...

L’écuyer revint attaquer mes lèvres et me reposa sur la table ronde.

- Je suis à toi… Je lui dis au petit matin, emmitouflée dans ses bras.
- Et tu es à moi, Lady Keynessa.


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