LES ROMANCES DE GAME OF THRONES : Jaime Lannister

Theon x Illy - part 3.

Spoiler : Saison 2.
/!\ - Language cru.

Winterfell était tombée.

Theon Greyjoy avait trahi les gens avec qui il avait grandit. Il avait décapité Sir Rodriguez et détenait Rikon, Bran et Sillyanna qui était restée auprès des enfants.

Robb, Sansa, Arya et John étaient partis pour suivre leurs propres histoire. Cathelyn avait prit la route avec comme otage Tyrion Lannister et Robb était devenu le roi du Nord après la décapitation d'Ed Stark.

En quelques jours, les sept couronnes avaient sombré dans une période sombre et les guerres se déclarait petit à petit.

- Nous allons fuir, dans la nuit. Avait dit Ausha. Je m’occuperais du traître.
- Ne le tue pas ! C’était exclamée Sillyanna.

Ils étaient tous dans la chambre de Bran. Rikon était étrangement calme et Odor commençait à paniquer.

- Tu voudrais l’épargner, jolie princesse ?
- C-c'est…enfin, c’est Theon ! Nous savons tous qu’il a été manipulé, on lui a retourné le cerveau.
- … Contente toi de nous faire sortir Ausha, dis Bran d’un air impérial.

Les ordres, il avait apprit à les donner. Depuis son accident, il avait su se servir de son intelligence plus que de ses jambes.

La nuit était vite tombée, Ausha était dans les appartements de Theon depuis bien trop longtemps au goût d'Illy. Bon sang, ils étaient en guerre et elle ne pensait qu’à cette sauvageonne dans les bras du rouquin.

Aussi étrange que cela puisse paraisse, elle sentait son cœur se serrer lorsqu’elle imaginait une autre prendre son pied avec Theon. John le savait depuis des années, Sillyanna était amoureuse du Greyjoy.

- Ça a frappé ! Ausha ?  S’exclama Rikon.
- Habillez vous petits seigneurs.

La sauvageonne restait à la porte pour guetter tandis que Sillyanna aidait les petits à s’habiller chaudement.

- Ne vous séparez sous aucun prétexte, c’est clair ? Avait-elle dit à Bran.
- Tu ne viens pas ?
- Non. Je vais tenter de raisonner Theon, et obtenir son appui militaire pour notre vrai roi, Robb.
- … Ne te fais pas tuer.
- Sûrement l’aurai-je éliminé avant.

Bran tentait de se rassurer, Theon avait un drôle de caractère et personne ne serait en sécurité avec lui. Sauf peut-être Illy qui représentait son plus gros point faible.

Elle était intelligente et arriverait sûrement à obtenir quelque chose du Greyjoy.

- Partez vite, je vais voir le Mestre.
- Remercie le de notre part, pour tout. Dit Rikon.

Depuis sa naissance, on ne lui avait encore jamais vu un visage aussi sérieux. Ce ne fut qu’un bref instant, pourtant il n’avait jamais autant ressemblé à un Stark que maintenant.

Sillyanna accompagna le groupe jusqu’à une porte dont l’existence était presque inconnu. Toute fois, Theon avait grandit ici et il connaissait ce passage. Si bien que deux gardes si trouvaient.

Ausha tua le premier et Sillyanna coupa en deux le second. Une fois la route libre, elle embrassa les deux enfants, tremblante. La guerre débutait et avec elle, les massacres. On ne pouvait pas se promettre de vivre car il serait trop difficile de gagner contre la mort.

- Veillez les uns sur les autres, réussit-elle à dire parmi quelques sanglots.
- Ne pleure pas Illy, une Stark est plus forte que cela, déclara Bran en attrapant sa main.
- Tu as raison… pardon.
- A nos yeux, tu as toujours été égale à nos sœurs. Tu fais autant parti de la famille que nous tous.

Submergée par l’émotion, elle plongea dans les bras de Bran et Rikon la suivit. Il était dur de ne pas pleurer, certes, mais il était surtout temps de partir.

Un dernier coup d’œil, et chacun parti de son côté.

Une fois seule, et un peu perdue, Sillyanna grimpa les escaliers qui la menèrent jusqu’aux appartements du Mestre. Là, elle fit un compte rendu du départ des derniers Stark de Winterfell.

Mais au petit matin, alors qu’elle avait eu du mal à trouver le sommeil, on lui retira son draps et lui balança de l’eau froide au visage.

- Petite pute ! Hurla Theon.

Il se trouvait debout, devant elle, enragé et accompagné de deux soldats.

- Quoi ?

Sa robe de nuit maintenant blanche, elle tenta de se couvrir du mieux qu’elle pouvait alors que Theon faisait les cents pas.

- Sortez.
- Messire ?
- Sortez ! Hurla t-il à ses hommes.

Il attendit qu’ils sortent pour faire lever Sillyanna.

- Où sont-ils ?!
- Lâche moi, tu me fais mal ! Râla-t-elle en essayant de retirer son poignet de sa large main.
- Tu vas parler !

Les larmes de la fille finirent par tomber alors qu’il la repoussait contre le mur, lui arrachant le seul vêtement qui la couvrait.

La comédie, elle savait le faire, et elle connaissait le faible de Theon. Il ne résistait pas à la tristesse de la fille.

Et effectivement, il se calma de suite, scrutant le corps nue et pâle de la brunette. Chacun recoin y passait : de son grain de beauté sur le sein droit au bleu qui se trouvait sur son gros orteils.

Tout en lui, lui ordonnait de lui sauter dessus mais elle était bien la seule femme pour qui il éprouvait du respect. Alors il attrapa son drap et la couvrit, Theon la fit s’asseoir sur le lit et la rejoins.

- J’ai besoin de savoir… Illy, où sont-ils ?
- Je… je ne sais pas. Ils n’ont rien voulut me dire…
- À toi ?
- Oui, car ils savent très bien que je ne peut rien te cacher. Comme toi tu ne le peux pas.

Elle planta ses yeux dans les siens. Elle ne vascillait pas, ne tremblait pas. Personne n’aurais-tu pu douter de sa sincérité. Et malgré ce que Theon représentait à ses yeux, elle ne mettrait jamais la vie de Bran et Rikon en danger.

- Je suis désolé, je ne t’ai pas fais trop peur ? Il demanda.
- Non… non, ça va.
- Bien.

Il attrapa soudainement le menton de la fille et colla presque son nez au sien, les yeux pleins de rages.

- Sacha que si tu m’as menti, je l’apprendrais. Et je te donnerai une raison de me craindre.

Sillyanna profita du fais que le seigneur la défi du regard pour faire glisser quelque peu le drap. Assez pour dévoiler un téton rose qui fit perdre le fil de la conversation à Theon.

- Jamais je ne te mentirai. Et si tu en doute, c’est que tu n’as rien appris depuis notre première rencontre.

Le garçon sourit doucement et tenta de lui arracher un baiser.  Elle l’évita en décalant vers l’arrière, amusée.

- Petit Kraken, retiens toi !
- Comment le pourrai-je ? Tu as choisis de rester ici alors que tu n’as pas de sang de Stark, tu n’es pas une menace. Tu es à moi.

Sillyanna pouffa avant de l’allonger sur le lit. Elle fit glisser le drap qui la couvrait et se pencha sur lui.

- C’est moi qui décide… commença-t-elle en caressant le bas du ventre du garçon sous son haut. À qui je dois appartenir.

Elle posa ses lèvres sur celle de Theon. Elle le désirait ce baiser, et bien que ça soit une façon de l'amadouer, c’était aussi un réel plaisir de l’embrasser.

Malgré le fait qu’elle tentait de rester maîtresse de ses émotions, la voilà qui bouffait littéralement la bouche du rouquin. Ce baiser était comme un duel à mort, pleins d’angoisse, de plaisir, d’agonie et passion.

Les mains se baladait un peu partout sur l’autre, les langues se mêlaient et la respiration se faisait plus rauque.
Sillyanna finir par déshabiller le garçon. Elle lui laissa un tendre baiser sur les cuisses, à proximité de son intimité, puis se leva.

À bout de force, elle se contenta d’un :

- On jouera plus tard.

Avant de faire sortir le garçon, obnubilé par cette déesse, sans qu’il ne s’en rende compte.