LES ROMANCES DE GAME OF THRONES : Jaime Lannister

Theon x Illy- fin.

Sillyanna repensait à la nuit incroyable qu’ils avaient passés ensemble, il y a deux jours.

Elle ignorait si les petits Stark étaient en vie.

Elle, comme Theon, était attaché sur une croix de bois. Il y a avait eu une rébellion alors que Theon avait voulut précipiter les choses. Sillyanna était réputée pour être là chose la plus précieuse à ses yeux. Elle était donc importante.

Pourtant, ni l’un ni l’autre ne savait à qui ils faisaient face. Quelques hommes en armures qui mangeaient des pommes en les dévisageant.

C’était tout.

Sillyanna peinait à garder la tête froide. Cela faisait une bonne heure que ces gens torturait Theon, il lui avait planté une sorte de grosse et épaisse vissé en fonte. A chaque fois qu'ils le demandaient, le barbare enfonçait le bout de métal un peu plus.

Theon hurlait à la mort, pleurait comme une enfant violée et suait comme un porc qu’on allait égorger.

- S’il-vous-plaît Messieurs, il vous à dit la vérité !

Sauve depuis le début, Sillyanna regretta soudain d’être venue au secours de Theon.

Mais c’est trop dur pour elle de le voir dans cet état. Il l’avait peut-être mérité, mais sa punition avait assez durée.

En tout cas, l’un des hommes, au regard cruel, se leva et s’approcha. Un air vicieux collé au visage.

- Tu n’as pas compris que si tu étais encore en bon état, c’est parce que tu ne parlais pas ? Il demanda, en faisant danser une dague épaisse sur ses doigts.

Illy ne répondit pas.

Elle avait fait déjà une trop grande bêtise en prononçant une simple phrase.

- Tu crois que si tu te tais maintenant, tu vas y réchapper ?

L’homme et ses acolytes explosèrent de rire avant que le premier ne fasse percuter ses phalanges dans les côtes de Sillyanna.

Elle n'hurla pas, les yeux grands ouverts, les lèvres pincées pour ne pas crier. La fille gigotait comme si cela allait faire passer la douleur.

- Haha, regardez ça ! Nous avons attrapé un soldat déguisé en pute.
- J'sais pas bien moi, j'veux la preuve qu’c’est un bonhomme, fit remarquer un des envahisseurs.
- C’est vrai ça, on devrait fouiller là-dessous.

Noir de cendre, il attrapa le pan de la robe bleue et tira. Ne s’arracha qu’un morceau, alors il découpa le reste à l’aide de son couteau.

Ses jambes nues noircis par la poussière du feu se retrouvaient à l’air libre.

- J’vois de queue !
- Regard sous le p'tit tissu !

Horripilée par la sensation de ses doigts caressant sa chair, la fille risqua un regard vers Theon.

Il n’était plus lui-même, il avait tenté de faire bonne figure, mais il n’était pas assez fort.

- On demande à nous voir. Vous pourrez jouer avec la cochonne après.
- Sauvée de justesse… ria l’homme qui tentait de la déshabiller.

Les six hommes les laissèrent enfin respirer pour la première fois. Toute fois, ils n’oublièrent pas de mettre un sac sur la tête de Theon.

Mais restait un petit individu. Un homme brun, un visage pâle, des yeux pâles. Il faisait peine à voir avec son balaie qui ne parvenait presque pas à dégager le Hamas de poussière.

Sillyanna ne le connaissait ni d'eve, ni d’Adam. Pourtant le voilà qui amenait une besace d’eau.

- Qu-Que fais-tu ?
- Buvez Madame, je ne vous veux pas de mal.