Chapitre 2

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Le bruit assourdissant se propage dans toute la classe. Les élèves posent leur stylos à la fois surpris et soulagés.
Pourtant quand Iris cru sentir une vague de chaleur elle ne put s'empêcher d'avoir un mauvais pressentiment. Ses camarades commencent eux aussi à s'inquiéter.

- Il fait chaud non ?

- On dirait que ça sent le brûlé !

- Monsieur vous étiez au courant de cet exercice, demande Clément un ami de Leo.

Le professeur interloqué s'approche de Iris pour regarder par la fenêtre. Il se retourne aussitôt vers nous blême.

- Très bien que tout le monde garde son sang froid ! Vous allez sortir tranquillement de la classe guidés par les délégués, exceptionnellement vous passerez par l'aile B. Laurine et Iris vous fermez les fenêtres. Allez vite !!

On voit bien que l'instituteur veut les rassurer tout le monde. Mais Iris n'est pas dupe, les yeux du professeur ont trahit sa peur pendant seulement quelques secondes.
Aidée de son amie elle ferme les fenêtres et elle vit ce qui avait effrayé leur professeur. Une épaisse fumée grisâtre s'échappe du bâtiment A . Plusieurs classes sont déjà sorties en courant, les élèves regardent la fumée s'intensifier inquiets sur le point de ralliement. On a l'impression d'être dans un cauchemar. Et cet odeur...

- Iris ! Dépêche toi !

La jeune fille se retourne sous le choc. Leo est derrière elle. Comprenant que son amie est en état de choque, Leo lui prend le bras brusquement et l'oblige à le suivre rapidement.

- Tu fais quoi ? On est les délégués je te signale, il faut faire sortir les élèves maintenant !!

Le ton urgent de Leo sort Iris de sa transe.

- Les élèves... Oui ! Les élèves, tu as raison ! Les deux amis sortent de la classe en vitesse.

                                                               .......................

Dans tout les couloirs ont peut voir de la fumée qui s'infiltre dans nos narines et commence à nous faire suffoquer. J'aide une fille de ma classe, Léna qui est en crise de panique. Elle tremble de tout ses membres. J'essaye de la calmer.

- Aller Léna ! Courage encore quelques minutes et on est sorti. Respire le moins possible et fonce comme nous. Ils ne faut surtout pas qu'ont se laissent distancer par notre classe.

Mais Léna ne m'écoute plus. Elle est pâle comme un linge et veut reprendre sa respiration mais elle n'y arrive pas. Ce qui augmente son angoisse, elle commence par faire des gestes incompréhensible et finit par tomber par terre. Elle se roule sur le sol plus du tout consciente de ce qu'elle fait, son visage est trempé de sueur. Paniqué je commence à perdre mon sang froid.

- Léna tu crois vraiment que c'est une bonne idée de faire une crise de panique là maintenant !

Elle ne me répond pas. Je regarde autour de moi à la recherche de Clément et de Lilou qui était juste devant nous il y a quelques minutes. Sauf qu'il n'y a plus personne.
J'entend maintenant très bien le ronflement des flammes qui s'approche petit à petit. La fumée qui avait pénétrée le bâtiment depuis longtemps commence à me faire tousser. La chaleur s'intensifie.

Ok restons calme.

Je me met à chercher des vagues souvenir de mon épreuve de secourisme, que j'ai passé avec aisance il y a deux ans.

Que faut-il faire pour calmer une personne atteinte d'une crise d'angoisse aiguë ? Il faut focaliser l'attention de la victime sur sa respiration ! Ça va être pratique tiens, dans un incendie je fais comment moi ?

Heureusement, Léna a l'air de se calmer un peu. Elle tousse maintenant. Je m'accroupis près d'elle, elle est au bord de l'évanouissement. Je n'ai malheureusement pas de bouteille d'eau à porté de main. Décidé à agir au plus vite, je prend son bras pour le passer derrière mon cou et je me redresse. Elle se laisse faire complétement épuisée après sa crise. Son poids me tire en arrière mais je tiens bon. J'avance tout doucement mais sûrement. Il fait de plus en plus chaud. Un craquement sinistre se fait entendre derrière nous, je me retourne. Et c'est là que je le vois ! Le feu. Il est partout, il consume tout sur son passage et grignote ce qui reste des cloisons.

Mon instinct me dit de courir, de courir le plus vite possible sans me retourner mais c'est impossible. Une amie a besoin de moi, je ne peux pas la laisser tomber. Je reprend ma route terrorisé, l'âcreté de la fumée me piquent les yeux, impossible de voire ce qui se passe clairement. Les larmes rendent floue ma vision. Je dois continuer j'y suis presque. Soudain la chaleur de cette fournaise s'intensifie, le feu nous a déjà rattrapés, les flammes lèchent le mur en face de nous. La construction tremble.
Comprenant le danger devant nous, j'agis. Je projette Léna avec violence, le plus fort possible de l'autre côté en espérant qu'elle soit hors de danger et le mur s'écroule.

                           ...............


Mon subconscient commence petit à petit à se réveiller. Je sens que mes muscles sont endoloris, ma tête me fait un mal de chien et j'ai l'impression de ne plus sentir mon épaule droite.
Une minute ! Si j'ai mal c'est que je ne suis pas morte ?
Une odeur de fraîcheur et de terre m'emplie les narines. J'entends des voix ! Au début ce n'est qu'un bruissement, un chuchotement et après je commence à entendre ce qu'ils disent.

- Franchement Hélios, mais à quoi tu pensais ! Je t'avais demandé de me ramener le parchemin de hiéroglyphes et toi tu me ramène ça ! On avait dit pas de chiens errants !

Une minute ! Mais ils parlent de moi ! Attentif, je dresse l'oreille pour mieux entendre.

- Ne parle pas si fort Elana, tu vas la réveiller, lance une autre voix féminine.

- Mais c'est mon dernier problème Arya ! Tu te rends compte que Hélios nous met tous en danger en compromettant cette mission.

- Oui mais...

- Non tu n'as pas l'air de comprendre.

Est ce qu'il parle vraiment de moi ? Intriguée j'essaye d'ouvrir les yeux mais mes paupières son trop lourdes, une brûlure stop mon élancement. Je gémis.

- Voilà c'est malin tu l'as réveillé.

Cette fois, c'est une voix plus jeune cela doit être le dénommé Hélios.

- Oh toi ferme là ! Estime toi heureux que je n'ai pas mon épée sans quoi je t'aurais taillé en pièce.

- Elana arrête de crier, on va finir par se faire remarquer. Soit on la tue ou on l'à laisse ici, dans tout les cas on doit rentrer. Restez ici à se quereller ne sert strictement à rien !

Quoi !!
Me tuer, jamais ! Avec un effort inconsidérable je lève une paupière puis l'autre. Que je referme aussitôt ébloui par les rayons du soleil. Quelques secondes plus tard je réitère mon geste.

A ce moment là, je vois deux visages empli de curiosité bienveillant, une troisième personne qui me lance un regard empli de haine et le dernier devant moi un poignard à la main.

On termine ce chapitre avec du suspense ! Le côté fantastique de ce roman se met en place.

Alors que pensez vous de ces nouveaux personnages ?
Arya ?
Elana ?
Hélios ?
Et le mystérieux inconnu au poignard ?
Avez vous des théories ?

L'apocalypse de GliwiceeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant