Chapitre 7

35 8 4
                                    

Pendant ce temps, toujours au jardin du musée des Beaux-Arts.

Idryss contre-attaque son adversaire, son poignard frappe le bras de la démone, du sang coule de la plaie. Elle frémit à peine. Aidée de sa magie, elle propulse Idryss sur une sculpture. Agile comme un écureuil, il se raccroche facilement, en brisant un morceau d'une oeuvre. La tête de l'un des serpents du célèbre Arbre-Serpents de Niki de Saint Phalle est à terre.

Heureusement que Hélios ou Arya ne sont pas ici. Ils auraient crié un truc du genre "attentat aux œuvres d'arts" ou "je vais t'apprendre à casser des chefs d'oeuvre", pense Idryss.

Le jeune homme analyse la situation. Les points fort de la fille sont la vitesse et la magie. Mais les talents d'Idryss aux arts martiaux pourrait la surprendre. Vif comme l'éclair il s'élance droit sur elle. Sans surprise elle lui incante de nouveau un sort qu'il pare. Puis utilisant le peu de magie en lui, il bloque la démone furieuse. Et dans un même temps il l'immobilise en lui faisant une clé de bras.

- Prend garde vampire, tu as déjà perdu, sursure t-elle.

A ces mots, un deuxième démon apparaît. Idryss reconnaît tout de suite qu'il s'agit d'un vampire à son odeur, mais ses points communs s'arrêtent là. Yeux bleus contre yeux noirs, chevelure blonde contre noire et poignard contre épée. Oren sourit.

- Je termine de m'en occuper.

                                                                               ....................


J'ai l'impression de tomber dans le vide comme dans mon sommeil lorsque je m'endors trop vite. Tout tourne autour de moi très vite. Je fini par m 'écraser réellement sur du carrelage. Le choc ravive la luxation de mon épaule, je serre les dents pour ne pas crier. J'ouvre les yeux. Deux hommes entièrement vêtu d'un armement en acier me défient de leur lance si je fais un pas de plus. Le fer losangé menace mon larynx à seulement quelques centimètres.

- Intruse ! S'exclament t-ils hostiles.

Je me statufie immédiatement. Heureusement, Hélios apparaît du vortex tel un chat qui retombe sur ses pattes. Il comprend très vite la situation délicate où je me suis encore mise.

- Hey ! Nous revoilà, on revient de notre mission top secrète. Et la jeune fille que vous avez failli décapiter, c'est notre invitée. Alors je saurais vous, je ferai attention, sinon notre Roi ne va pas être très très content.

Les deux gardes retirent leur lances et s'immobilisent de nouveau. Hélios me sourit.

- C'est bon, tout va bien.

Je vois rouge.

- Tu as une drôle de vision de "tout va bien" toi.

Il hausse les épaules en ignorant mon ton glacial.

- Bah ça. Bienvenue à Zïland !

Alors que je m'apprête à sortir de mes gonds, Arya apparaît suivie de Elana. Un troisième garde nous accueille.

- Elana ! Enfin de retour, j'espère que vous avez des raisons de revenir aussi tard.

Désemparée je regarde cette montagne de muscles farouches s'approcher. Comparé aux deux autres gardes, il ne porte pas de tenue en acier ni de lance. En revanche, une épée à double tranchants pend à sa ceinture. Ne portant pas de heaume, j'aperçois un visage ovale, des petits yeux vif, un teint plutôt bronzé et une tignasse brun foncé.
Elana, pas le moins du monde intimidée lui répond aussi glaciale.

L'apocalypse de GliwiceeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant