Wherever , Whenever |Terminée|

•Chapitre 2 •

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•Rakel en média•

Point de vue de Rakel

J'observe le visage endurci poser devant moi, les yeux écarquillés. Une larme était tombée sur la joue de l'inconnu. Je l'enlève avec la paume de ma main. Nos regards se croisent et mon coeur battit la chamade.

Son bras enlevé de ma taille, je me lève brusquement. L'inconnu se lèva à son tour étant de grande taille par rapport à moi. Je baisse la tête pour ne pas recroiser son regard.

Benji...

- Désolé... Souffle-je avant de reprendre ma course tandis que l'inconnu poussa des jurons . 

Je retourne dans la chambre accompagnée du docteur et de la mère de Benji.  Il l'ausculta.

- Je suis désolé. Il est... déjà mort.  Annonça-t-il après un moment.

Mon coeur se serra.

- Non, Docteur!  C'est sûrement une erreur.  Proteste la mère de Benji. Allez, examinez- lui une seconde fois.

- Je n'y peux rien, madame.  C'est la triste vérité.

La maman fondit en pleurs.

- Non... Non, mon fils ne peut pas partir sans me dire au revoir!  Dit-elle en le prenant dans ses bras.

- Ma tante,  s'il vous plaît, calmez-vous!  Réplique-je en lui caressant le dos malgré que des larmes me piquent les yeux . 

Elle continua à sangloter tout en serrant fort Benji.

- Rosanne !  Intervint une voix masculine.

On se retourna tous les trois.  C'est l'inconnu que j'ai percuté précédemment.

- Prim... Glissa la mère tout en se précipitant dans les bras de l'inconnu. 
Benji est mort.  Continua-t-elle toujours en larmes. 

- Quoi!  Nom de Dieu! Fut la réaction de l'inconnu. Désolé de n'être pas venu à temps.

- Hum...

- Mais pourquoi l'as-tu amené dans un tel hôpital si minable? Ce n'est pas l'argent qui manquait en tout cas et je suis sûr que si il était dans un bon hôpital,  il ne....

- Excusez- moi, Monsieur. L' interromps-je.
Vous croyez que si il était hospitalisé dans un prestigieux hôpital,  il ne serait pas mort. Vous vous trompez car peu importe dans quel hôpital il aurait été amené, il serait mort si Dieu a décidé ainsi.

Il se détacha de Rosanne et s'avança vers moi.  Il plongea son regard dans le mien tout en me dominant de toute sa hauteur. Mon coeur battit à tout rompre.

- Premièrement, qui vous a donné la parole?  Finalement,  qui vous a demandé des explications ?  Me  demanda-t- il, un sourcil levé.

Je reprends vite mes esprits.

- Oh... J'ai jugé utile de vous donner des explications et je crois que vous avez compris mon message à moins que vous soyez un païen.

Son visage s'endurcit.  Il voulut répliquer quelque chose mais une voix nous interpella. Celle de Dulcie.

-... Enfin te voilà!  Je te cherchais partout.   Déclare- t- elle.

-Attends. Lui dis-je.

Je m'avançai vers Rosanne et lui pris affectueusement dans mes bras. 

- Condoléances, ma tante.  Soyez forte et acceptez la volonté de Dieu.  Articule- je.

- Merci infiniment...

Je me détache d'elle et prends le bras de Dulcie.

- On y va...
Je t'expliquerai plus tard.  Ajoute-je voyant qu'elle ne comprenait rien.

Certes,  je sentis le regard assassin de l'inconnu me transpercer le corps.

...............

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