•Chapitre 11 •

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Le jour de la fête

Pdv Rakel

On est tous assis, et on  attend l'arrivée de Monsieur Thompson impatiemment. Cela fait une heure et trente minutes qu'on attend.

Je soufflai un bon coup.

- Soyez encore patients, juste dix à vingt minutes. Je sais qu'il va venir d'ici peu. Essaye-je de les persuader bien que je perde patience également.

- C'est ce  que tu nous répètes depuis 30 minutes, mais il n'est pas encore venu.  Riposte l'un des employés.

- Bah... Je vais réessayer de l'appeler.

Je cliquai sur son nom.. Cela sonne mais il ne répond guère.

Après les minutes convenues,  je les laisse partir.  Primaël n'est pas venu, il nous a posé un lapin. 

Je prends un taxi au lieu de rentrer, je recommande au chauffeur de m'emmener au bâtiment des Thompson.

Il doit être à la maison tranquille,  sans se soucier de rien alors que nous l'avons attendu deux heures. Arrivés à destination,  j'explique qui j'étais et on me laisse entrer.

J'appuie sur la sonnette... Une demoiselle aux cheveux bouclés frises noirs, piercée au nez, en short, m'ouvrit la porte.

- Bonsoir, qui cherchez-vous? 

Un grand tonnerre gronda.

- Je.. Débute-je en essayant de regarder à l'intérieur.  Je me suis trompée d'adresse. Désolée, mentis-je.

- C'est qui ? Interpella une voix. 

C'est Primaël...

- Je ne sais pas... Dit la demoiselle.

Il se positionne à côté d'elle. Donc, il était avec sa petite amie.

- Que faites-vous ici à cette heure,  mademoiselle Rubel ?

- J'aimerais vous parler.

Il ordonna à la demoiselle d'entrer et ferma la porte derrière lui.

- Je vous écoute...

- Vous vous êtes moqué de nous ? Vous étiez avec votre amoureuse alors que nous vous attendions pour la fête ! Explose-je de colère.

- Ma mère était malade,  je l'ai emmené à l'hôpital. Et elle, elle n'est pas ma copine.

Il se mit à pleuvoir des cordes.

- Mensonge ! Vous nous aurez au moins prévenu même si vous étiez très occupé. Continue -je amèrement.

- Vous feriez mieux de me croire.  On entre dans la maison. Je ne veux pas que vous attrapez  froid.  Je vais tout vous expliquer. Réplique -t-il calmement.

- Et maintenant vous vous inquiétez pour moi ?! Quelle ironie ! Lance-je toute trempée et tremblante. Je rentre chez moi!

Je tourne les talons, mais il se positionne devant moi.

- Je vous ordonne d'entrer.

- Non !

Il s'avança dangereusement vers moi,  ce qui m'obligea de reculer jusqu'à ce que je tombe lourdement sur les marches d'escalier en pierre.

- Aïe ! Hurle-je à cause de la douleur intense sur mon popotin.

- Mademoiselle Rubel ? S'enquiert-il en voulant me toucher.

- Ne me touchez pas !

Ignorant mes mots,  il me souleva dans ses bras étonnamment. Malgré quelques protestations, je m'accrochai à son cou.

Le cœur battant à grands coups, il me remet par terre. La demoiselle est assise sur le divan,la tête tournée vers nous,  sourire aux lèvres.

- Je te présente ma sœur Mylène.  Mylène voici mon assistante Rakel.

- Enchantée. Disons-nous en même temps.

Quel choc ! Pourtant ils ne se ressemblent point.

Il monta les escaliers avec Mylène me laissant seule dans le salon. Mylène revint après des minutes avec des vêtements qu'elle me tendit et répliqua :

- Va te changer,  tu es toute mouillée ! Au deuxième étage, tout au fond du couloir.

- Ok... Merci.

Arrivée à la destination indiquée par Mylène, je m'arrêtai. La porte s'ouvre elle-même dévoilant Primaël en pantalon, torse nu, une serviette enroulée sur son cou. Je réprimai un hoquet tout en écarquillant les yeux...

Sa peau est laiteuse,  son corps musclé malgré sa taille élancée. Il se dirigea vers moi me faisant reculer jusqu'à ce que je percute un mur près d'une porte. Mes yeux suivant ses mouvements,  il mit sa main sur la poignée de la porte me bloquant d'un côté le passage.

- C'est ma chambre,  mademoiselle Rubel. Prononce-t-il le regard encré dans le mien.

- Oh,  je.. Désolée. Bredouille-je.

Je m'avais imaginé des choses morbides. Bon Dieu!

Je m'écarte le laissant entrer dans la chambre. Je vais dans la salle de bain et me change.

Par après,  je vais voir Anaëlle et trouva qu'il disait  la  vérité.  Sa mère était malade. Mylène m'implora de passer la nuit chez eux, car la météo n'est pas favorable. J'envoie un message à Fiona la prévenant que je dorme chez les Thompson.  Et ainsi,  je passe la nuit dans la chambre d'amis.

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!💖! Love sur vous,mes joyaux .
Et désolée pour ce long chapitre mais j'espère quand même qu'il vous a plu...

Wherever , Whenever |Terminée|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant