•Chapitre 22 •

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..×..

Quelques semaines après


Pdv Rakel

Je suis retournée chez mes parents depuis trois semaines. Ma mère a subi une opération due à un fibrome, il y a 3 jours. Donc, je suis venue ici me rendre utile et passer du temps avec mes parents. Qérène a repris son poste en tant qu' assistante de Primaël et je ne voyais ce que je faisais de plus à Shelter*. Pourtant, Fiona, Nik, Primaël et sa famille me manquent.

Après avoir pris le repas et débarrassé la table, on prit place dans le salon. On eut une discussion avant que je vérifie si rien ne manque pour le dîner. Papa se volonta pour faire les courses.

Du coup, on sonna à la porte. Je vais ouvrir la porte et devine qui je vois....Primaël.

- Salut, on peut parler ...?

- Eh bien...Désolée. Je ...je suis occupée. Réplique-je avant de refermer la porte brusquement, mon cœur battant la chamade.

- C'était qui ? Me demanda mon père.

- Une personne qui s'est trompée d'adresse. Mentis-je.

-Je vois ... Bon, à bientôt. J'y vais maintenant.

- Tu as pris la liste de courses ? Demande-je.

- Oui. Prends soin de ta mère.

J'aide ma mère à se mettre au lit et je garde un œil sur elle. Un instant après, on sonna encore. Je fus face à Dulcie avec... Primaël ?

-    Salut, commence-t-elle.

Ils entrent et on s'installe dans le salon.

- Excuse-nous, bougonne-je à Primaël, en mettant à part Dulcie.

- Pourquoi es-tu venue avec ...lui ? La questionne-je.

- Il semblait tellement désespéré de te parler ...

- On n'a rien à se dire. En plus, je veille sur ma mère.

- Je peux rester avec elle. Je sais au fond de toi que tu veux entendre ce qu'il a à te dire... requiert-elle avec un sourire.

- Eh bien, tu as raison. Tu as intérêt à rester avec Maman. Ronchonne-je alors qu'elle me fait signe de partir.

Je lui jetta un dernier coup d'œil et retourna dans le salon.

- Suivez-moi, lui ordonne-je en me dirigeant vers le balcon.

Arrivés dans le balcon, on prit place.

- Je vous écoute, dis-je tandis qu'il prend un grand soupir.

- D'abord, j'ai été abandonné par mon père biologique à cause de mon albinisme ensuite par Lisa. Certes, Stephen Thompson est venu dans notre vie, nous a remplis d'affection et a été un merveilleux père même s'il était mon beau-père. Donc, ma mère a mis au monde Mylène, ma demi-sœur. Malheureusement, il n'est plus. Raconte-t-il d'une voix tendue.

Lorsque j'ai rencontré Lisa, j'étais au septième ciel. Elle était mon assistante. А l'époque, j'étais follement amoureux d'elle. J'étais convaincu qu'elle serait la mère de mes enfants, pourtant tout a basculé le jour où je l'ai demandée en mariage. Elle m'a annoncé : " Je ne peux vivre le reste de ma vie avec toi ou même porter un enfant d'un albinos. J'ai avorté. Je ne te dois plus rien. Le fait qu'on était ensemble ne signifiait pas que je t'aimais. J'ai accepté d'être avec toi puisque tu étais riche. " Dès lors, j'ai vu les femmes comme des matérialistes, et j'ai refusé d'être dans une autre relation amoureuse.

Je te prie de me pardonner, Rakel. J'ai été un lâche. Tu me voulais comme je suis et ça m'apeurait. Ton absence m'a fait remarquer que tu es devenue ma source de joie et quelqu'un de précieux pour moi.

- Mais ce n'était pas une raison de blesser les autres, bredouille-je;
veux-tu un câlin...? ajoute-je en me raclant la gorge avant d'ouvrir grand les bras.

Il sembla hésiter un moment, mais il finit par se glisser dans mes bras.

- Je suis sincèrement désolé. Je ne pensais pas ce que je disais ...

- Tu as enduré tant d'épreuves.Soupire-je en lui caressant les cheveux. Je te pardonne, mais j'espère que dans le futur tu choisiras tes mots prudemment.

- Merci beaucoup, tu ne le regretteras pas. Avoue-t-il d'un air soulagé.

Je me détachai de lui, essuyai délicatement les larmes coulées sur ses joues et déposai un doux baiser sur sa joue. Je me perdis dans son regard.

Soudain , il m'embrassa doucement le front, puis le nez...D'une respiration saccadée, il descendit lentement jusqu'à mes lèvres et les captura en un baiser qui envahit tout mon être. A la fin du baiser, il rit contre mes lèvres alors que mon cœur bat à cent kilomètres: je crus fondre sur place. Il resserra son étreinte autour de mes hanches et m'enveloppa dans ses bras. Tout sourire et main dans la main, on retrouva Dulcie et Papa dans le salon.

-Ma chère, puis-je t'emprunter ce jeune homme... ? demande mon père.

- Bien sûr, Père. Acquiers-je, pendant que Primaël écarquille les yeux. Bonne chance, lui chuchote-je.

Ainsi, Papa eut une discussion avec Primaël en privé, homme à homme.

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Salut mes joyaux...!,

J'espère que vous vous portez à merveille. Ça faisait un bail.

Après un bon temps, j'ai décidé de me pousser à continuer d'écrire cette histoire et donc vous voilà la suite.

Wherever , Whenever |Terminée|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant