Chapitre 24

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(shawn et marie en média + chanson ;))

Chapitre 24

P.D.V. Marie

Merde. Bordel. Bordel de merde. Shawn vient de me dire qu'il m'aime. Je ne sais pas pourquoi ça me choque autant, alors qu'il passe son temps à me répéter qu'il est amoureux de moi, qu'il tient à moi, et qu'en plus il me le prouve.

Je l'ai senti se crisper quelques secondes après qu'il ait dit ça. Il a dû se rendre compte de ce qu'il vient d'avouer. Je me décolle de lui et le regarde.

- Shawn... je...

- Laisses tomber. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça. Je ne m'attends pas à ce que tu me répondes, ni même à ce que tu partages mes sentiments.

Je le serre plus fort contre moi, essayant de combler tout ce manque de confiance en lui. Comment peut-il oser penser que je ne l'aime pas ? Il sait très bien que je l'aime plus que quiconque. Avant que je n'ai eu le temps de lui répondre, il change de sujet.

- Je crois qu'on était montés parce que je vais perdre ma main.

J'éclate de rire, me décolle de lui et attrape sa main pour regarder.

- T'exagères ! T'as presque rien !

- Quoi ?! Regarde bien ! Je pisse le sang ! Je vais mourir !

Je ris encore plus en voyant à sa tête qu'il pense réellement ce qu'il dit.

- Allez, viens avec moi. Je vais te réanimer !

Il grogne un « gnagnagna » pendant que je le ramène à la salle de bains.

J'attrape une compresse, du désinfectant et un petit pansement avec un motif qui risque fortement de plaire à Shawn.

- Assieds-toi là, je lui ordonne en montrant le bord de la baignoire.

- A vos ordres, chef !

Il s'exécute et je m'installe entre ses cuisses. J'attrape sa main et désinfecte sa petite blessure, parce que quoi qu'il dise, c'est vraiment une petite blessure de rien du tout.

Quand le produit entre en contact avec sa peau, il sursaute en agitant sa main dans tous les sens.

- Ça pique cette merde !

J'éclate de rire pour la douzième fois – au moins – de la journée et reprends sa main de force.

- Arrête de bouger, sinon on y arrivera jamais.

Il se calme et me laisse faire.

Je suis tellement concentrée que je ne me rends même pas compte qu'il m'observe.

- Qu'est-ce qu'il y a ? je lui demande au bout d'un moment.

- Rien. Tu es juste magnifique.

Je rougis en le remerciant et me remet au travail, quand il m'attrape soudainement le bras.

- Marie, je crois que je vais vraiment mourir. J'ai du mal à respirer.

Je le regarde plusieurs fois, cherchant à savoir s'il ment ou s'il exagère encore.

- Je crois que j'ai besoin d'insufflations.

Je ris tellement que j'en ai mal au ventre, mais je m'arrête puisque lui, ne rit pas. Il sourit juste.

- Alors ?

- Alors quoi ?

- C'est oui ? Pour les insufflations.

Je soupire en me disant qu'il a de la chance que je l'aime, parce qu'il peut être très têtu, et que ce n'est absolument pas de tout repos !

Je rapproche mon visage du sien, et comme j'ai eu la chance de faire une séance de premiers soins – alors que je m'étais dit que ça ne me servirait probablement jamais – je pince son nez et lui souffle dans la bouche, mais j'éclate de rire avant d'avoir réussi quoi que ce soit.

- Argh, mais non ! C'est pas ça que je voulais !

Je pars en courant aussi vite que je le peux en riant comme une échappée d'asile, et j'entends des pas assez proches de moi, ce qui me fait avancer encore plus rapidement.

- Je vais t'avoir !

Lorsque j'arrive en bas des escaliers, je sens des doigts s'enrouler autour de mon poignet et me tirer en arrière. Un pied vient interrompre mon trajet qui semblait si parfait, et, au moment où je pense que Shawn va me rattraper, ma tête heurte la rampe en fer des escaliers et je sens comme une fissure à l'arrière de mon crâne. Un bourdonnement sourd retentit, ma vision se floute, et j'ai l'impression de revivre encore une fois mon agression, sauf que cette fois-ci, mon corps refuse de s'évanouir. Je préférerais être inconsciente et ne pas avoir à subir cette douleur horrible plutôt que d'être à moitié sonnée mais toujours consciente.

- Shawn...

Je ne suis même pas sûre qu'il m'aie entendue car je ne m'entends pas moi-même. Je ne le vois pas, je ne l'entends pas, et je suis presque incapable de bouger. La seule chose que j'entends est la douleur qui résonne en boucle dans ma tête. Malgré tout, j'arrive – avec difficulté – à m'étendre et à poser ma joue sur le carrelage glacé, espérant que la douleur incessante qui a élu domicile dans mon crâne daigne s'en aller, ou au moins s'atténuer. J'aimerais juste qu'elle s'en aille. Que le carrelage gelé soulage cette douleur qui m'ankylose toute entière.

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alooors ? qu'en pensez-vous ?
10k ??? T-T crying
merci énormément, vous êtes trop géniaux 😢❤️

My Music Teacher (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant