Emploie les grands moyens.
—Moi : Kata ?
Katalea : Leaaa !
Je la prends dans mes bras et tourne sur moi même.
Moi : Ouiiii !
Emyl : Et moi ?
Je dépose Katalea au sol puis je prends Emyl dans mes bras pour lui faire la même chose.
Svetlana était entrain de faire les comptes de son boulot, elle est comptable dans une quincaillerie.
Svetlana : On a fait 1600 aujourd'hui.
Moi : -dépose Emyl- C'est pas beaucoup je trouve.
Svetlana : C'est la faillite en ce moment, ils menacent de fermer la boutique. Comment je vais payer mes études et nos besoins ?
Moi : Mais j'suis là moi, t'inquiète pas.
En grandissant, je suis devenue un peu plus mature et j'arrive à parler correctement à ma soeur. On a des échanges fraternels. On est plus proche et on se confie plus. J'ai comme l'impression que dû au divorce de nos parents, on s'est rapproché et on s'est serré les coudes comme une vraie famille et c'est ça qu'on aime.
On surmonte à deux, on est des femmes fatales et on y arrivera.
Svetlana : Heureusement que t'es ma soeur.
Je lui fait un bisou sur le front.
La sonnette de la maison s'est mise à sonner, je suis allé devant la porte et j'ai regardé le petit écran à côté de la porte qui filmait tous ce qui ce passait dehors.
Il y avait deux individus qui m'étaient familiers. Je reconnu rapidement les parents de Florian. Même à 21h, ils ont la foie de venir toquer à notre porte.
Moi : Y'a les vieux à ton ex.
Svetlana : Putain, ils font chier.
Maman Florian : Svetlana, je sais que vous êtes là, ouvrez !
Svetlana : -chuchote- N'ouvres surtout pas la porte.
Moi : Mais t'as peur ou quoi ?
Svetlana : Nan mais ils verront que nous sommes pas là.
J'ai laissé les parents de Florian sonner à la porte. Ils continuaient et ça avait le fort don de m'énervé. Un moment j'ai craqué, je suis allée ouvrir la porte d'énervement.
MF : C'est pas trop t-
Moi : Vous savez quoi madame ? J'ai pour habitude de respecter les vieilles peaux comme vous mais je me dois bien de vous parlez d'une certaine manière pour vous comprenez ce que j'ai envie de dire. Vous voyez votre fils qui est en prison ? Il n'était pas là pour aider ma sœur. Elle avait beau venir vous voir, vous la rejetiez comme un déchet. Et bah ce déchet, il a accouché sans votre aide et vous savez quoi ? Elle vous emmerde et Katalea est bien où elle est, elle ne réclame pas son père, ni les parents de son géniteur donc vous pouvez vous tirez d'ici. Vous n'aurez pas la garde. C'est clair ou je dois employer les grands moyens ?
PF : Vous allez voir ! Nous allons avoir cette garde !
J'ai fermé la porte en soupirant d'agacement.
Moi : Ils sont vraiment cinglés ces deux là.
Svetlana : Un peu comme leur fils.