Expliquez moi c'est quoi là ⬆️
C'est moche l'amour.
—J'enfile mon t-shirt où était inscrit mon prénom. Je me coiffe un peu.
J'étais fatiguée de reprendre le travail, surtout que ce n'est pas ma période en ce moment.
J'ai mes règles, j'ai des nausées, j'ai des pensées au suici-... enfin bref.
La porte du vestiaire s'ouvre, laissant place à ma patronne. Une vraie salope cette femme.
Matea : Ursel ?
Je soupire et me retourne.
Moi : Oui madame ?
Matea : Vous avez une nouvelle collègue, Nerah.
Une fille de couleur ébène apparaît dans le vestiaire. Elle était très jolie, elle avait de belle lèvre couvertes de gloss.
Matea : Nerah, Hariann. Hariann, Nerah.
Nera : Enc-enchanté.
Matea : Faites-lui bon accueil, sur ce, bon travail.
Elle quitte le vestiaire en claquant la porte presque.
Je regarde la nouvelle, elle semblait gênée.
Moi : Bah salut, je m'appelle Hariann et toi, Nerah ?
Nerah :...c'est ça.
J'étais pas d'humeur, j'en suis sûre qu'elle a fait exprès de me donner la responsabilité de m'occuper de la nouvelle.
Nerah : J-je dois faire quoi ?
Moi : Bah change toi.
Nerah : Il faut des vêtements de rechange ?
Moi : Bah la responsable ne t'a pas donner ton t-shirt ?
Nerah :...euh, non.
Moi : Je vois. -soupire- C'est moi qui doit tout faire ici.
Je m'avance vers l'armoire à uniformes, je sors un t-shirt quelconque. Je me munis du marqueur qu'il y avait sur la table et je marque son nom.
Moi : Voilà, on fait avec les moyens du bord.
Nerah : Il y a un H à la fin.
Je rajoute le H.
Elle regarde le t-shirt puis sourit timidement.
Nerah :...merci.
Moi : Oh non, me remercie pas t'inquiète.
Je mets mon sac dans mon casier, je prends mon téléphone que je mets dans ma poche et je m'avance vers la sortie du vestiaire.
Je me retourne et je regarde Nerah qui semblait perdue.
Moi : Nerah ?
Nerah :...euh, oui. Désolée. Ça m'arrive d'avoir des petits moment de réflexion.
J'hoche simplement de la tête puis je sors du vestiaire.
J'en suis sûre que cette vieille responsable a fait expres de charger moi à l'adaptation de la nouvelle. Vraie connasse.
—
C'était ma pose, j'étais entrain de choisir un des nombreux sandwich qui étaient disposés un à un dans le rayon.
J'avais mon paquet de chips et ma bouteille de yop dans mes mains. Quand je vis le sandwich que je voulais, je le pris et me dirigea vers les caisses rapides.
