sunflower | xxxtentacion [PAUSE]

15

Parce que je t'aime.
—

Je baisse mes yeux, ma lèvre tremble, signalant que j'allais bientôt pleurer.

Isaiah : Hariann, dis-moi. Dis-moi qui t'as fait ça.

Moi : Je n'me souviens de rien Isaiah, j'aur-... -pleurs- J'aurais aimé te le dire mais j'me souviens de rien.

Il soupire puis me sert dans ses bras. Qu'est-ce que j'étais bien quand j'étais avec lui.

—

Moi : Là, t'es entrain de me faire mal.

Maman : C'est normal, il y a la cicatrice de ton opération.

Svetlana : Elle est immense.

Je penche ma tête pour pouvoir la voir mais je ne pu. Je bouge alors une partie de mon corps, mais je ressenti une forte douleur.

Je me recroqueville.

Maman : Hariann ! Je t'ai dis de ne pas bouger !

Je me redresse avec difficulté pour que ma mère puisse désinfecter.

Moi : Tu fais mal !

Maman : C'est ta cicatrice Hariann !

Elle finit de désinfecter puis entoure le dessous de mes seins à l'aide d'un bandage.

Elle serrait quelques fois, ça me faisait mal, mais j'étais obligé d'en mettre un.

Elle continue de me soigner, elle finit par remettre un pansement sur mon arcade sourcilière.

Maman : Voilà, comme ça c'est bon.

Je soupire.

Maman : C'est bon, tu veux quelque chose ?

Moi : Non, merci.

Je monte dans ma chambre.

Arrivée dans celle-ci, je m'enferme à clés. Je m'effondre en larmes, me laissant glisser sur la porte.

Je ressenti une douleur mais je n'y prête pas attention.

Je me suis mise à pleurer, pleurer et encore pleurer.

J'ai comme l'impression que tout le monde est contre moi, j'ai l'impression que toutes les personnes autour de moi ne veulent plus me voir. Ils s'en vont petit à petit.

J'ai l'impression de ne plus plaire à personne, de ne pas bien montrer ma sociabilité. J'ai l'impression que toutes les personnes qui me rencontrent sont vite dégoûtés par ma façon d'être...spéciale.

Je n'arrêtais pas de pleurer, ma soeur est venu toquer mais je ne lui ai pas ouvert la porte.

Mon téléphone continuait de biper de notifications, entendre ma sonnerie se manifester constamment m'énervais.

J'ai pris mon portable qui était à côté de moi, je l'ai lancé contre mon mur.

Je continue de pleurer, sans pour autant me calmer. J'essaie de me souvenir mais j'arrive pas, comme s'il ne s'était rien passé.

Plus je creusais dans ma tête, plus j'avais mal à celle-ci et moins les souvenirs revenaient.

Je n'ai pas une vie digne de celle que j'ai, personne ne mérite ce que je suis entrain de subir aujourd'hui.

Personne.

—

Moi : Nan merci.

Jenesis : S'il te plaît, mange Hariann.