Every angel has his demon

Chapitre 7

Pdv de Angel

Il est cinq heures, les cours viennent de finir et je dois encore rester une heure à faire de la copie avec la tête de con..
Génial! Je sens que je vais m'éclater. Je rentre dans la classe et à ma grande surprise il n'y a personne. Ni de prof ni de Greyson.

Je vais m'asseoir à ma place et en attendant qu'ils arrivent je reprend ma lecture du moment. Elle est jute magnifique. C'est une romance avec un fond si touchant..
Tout oppose les deux personnes principaux mais il n'y a qu'ensemble qu'ils avancent. Je trouve qu'elle change des romans d'amour que je lis habituellement car pour une fois, le personnage féminin en a dans le ventre, elle fait passer un message au lecteur. C'est pas la jeune fille prude qui se découvre mais plutôt la battante qui essaie de reconstruire sa vie après avoir vécu l'enfer. Sur le point de vue de « vivre l'enfer » je la comprends mais pour ce qui est du côté romance et battante on y est pas du tout.

Je regarde ma montre, ça fait vingt minutes que j'attends et ils ne sont toujours pas là. Ils foutent quoi? Je n'ai pas que ça à faire, c'est pas de ma faute si le mot ponctuation ne figure pas dans le vocabulaire de mon professeur. Pour ce qui est de Greyson, je pense qu'il sait parfaitement que l'on est collés aujourd'hui après les cours mais il avait sûrement bien mieux à faire, du genre s'envoyer en l'air avec une nana qu'il connaît ni d'Adam ni de Ève ou bien encore se bourrer la gueule avec sa bande de potes minable. Il m'énerve à un point, c'est hallucinant.

Bon j'en ai marre d'attendre sur deux plouc qui n'arriveront jamais. J'y vais. Je regroupe mes affaires et retourne vers le bâtiment des chambres du campus.

Une fois dans ma chambre, je décide d'aller prendre une douche pour me calmer, je sais ce que vous aller dire, mais c'est pas possible, elle est tout le temps sur les nerfs celle-là. Vous avez pas tort mais en même temps si vous deviez supporter et subir le comportement et les actes d'une personne totalement irresponsable, arrogante et méchante je suis sûre que vous seriez dans le même état que moi.

L'eau chaude coule sur mon corps crispé et détend petit à petit mes muscle. Qu'est-que ça fait du bien! Après ma longue douche j'enroule une serviette autour de mon corps et l'enduit de beurre corporel. Je sors de la salle de bain et enfile mon pyjama puis je me glisse sous ma couette.

Je suis plongée dans ma lecture quand Célia rentre dans la chambre. Elle me regarde choquée.

- Qu'est-ce qu'il y a?

Elle sourit, c'est bon signe, du moins je crois, a moins qu'elle se foute totalement de moi.

- Tu ne vas quand même pas sortir dans cette tenue, rassure-moi?

- Comment ça ? On sort?Un lundi soir?

Pitié pas ça, j'ai de trop mauvais souvenir des soirées étudiantes dans mon ancien lycée.

- Oui on sort, je t'en ai parler hier soir, tu t'en souviens pas? Si tu t'en souviens pas il faut s'inquiéter car tu dois avoir de graves problèmes auditifs.....ou alors tu ne m'écoutes pas quand je parle.

- Désolé si j'étais ailleurs quand tu m'en as parlé, je suis fatiguée, je suis pas sûre de vouloir venir

J'essaie de trouver des excuses potables mais je crois que ça ne fonctionne pas trop

- C'est pas discutable, tu viens! Attends tu es arrivée il y a plus d'un mois et on n'est toujours pas sortie en soirée ensemble, il est temps d'y remédier alors fait un effort et vient!

- Désolé mais de toute façon je n'ai rien à me mette alors laisse tomber.

- Ne cherche pas d'excuse, pas avec moi, tu sais que ça fonctionne pas.
Tu dois bien avoir une tenue de soirée digne de ce nom dans ta garde-robe.

- Regarde dans mon armoire et on en reparle, ok?

Sans faire de commentaire, elle s'avance vers mon armoire, l'ouvre et cherche à l'intérieur. Je ris intérieurement, elle ne va jamais rien trouvé d'approprié pour ce genre d'occasion. Elle sort certains de mes habits, les regarde, les jette par terre et ainsi de suite jusqu'à qu'elle ait vidé le contenu de mon dressing. Une fois vide, elle se retourne et me dit:

- Effectivement tu n'as pas de tenue de soirée, on ira t'en acheter une ce week-end mais en attendant je te prête une des miennes

- C'est hors de question, je vais me ridiculiser, tu sais on a pas toute un corps parfait et par conséquence, on ne peut pas se permettre de s'habiller comme toi.

J'adore le style de Célia mais sur moi ça ne ferait pas le même effet, elle est beaucoup plus fine que moi. Traduction pour ceux qui n'avaient pas encore compris : sans faire quoi que se soit, sans se prendre le tête et sans se la péter elle a tout les mecs a ses pieds. Autrement dit toutes les filles l'envie

- Mais non, tu verras, tu va tous les faire baver

Je ris car je sais très bien que c'est pas vrai.

- N'importe quoi.

Elle porte son intention sur mon corps, le « scanne » ça me gêne énormément mais je dis rien. Puis elle va en direction de son armoire qui et tellement pleine qu'elle ne peut plus la fermer correctement.

- Tiens prends ça.

Elle me tend une robe nude-lavande moulante, peut-être un peu trop même. Elle est très jolie. Je vais dans la salle de bain pour l'essayer et quand j'en ressors j'ai la boule au ventre, j'ai peur d'être ridicule.

- Wow! Tu es juste sublime.

Je vais devant le miroir et regarde le reflet que le miroir m'offre. Ouf! Elle est pas trop courte comparé à ce que je pensais, elle arrive juste au dessus du genou et les épaules dénudées apportent un côté glamour à la robe. Pour une des rares fois dans ma courte vie, je me trouve plus ou moins jolie dans une robe.

- Tu es sûre que ça fait pas trop?Tu n'as rien de plus simple ?

- Non c'est parfait, c'est la tenue la plus «soft» que j'ai. Franchement garde-la, elle te va comme un gant et je dis pas ça pour te faire plaisir, tu ne connais assez pour savoir que je dis ce que je pense sans retenue donc si je te le dis c'est que c'est vrai.

- Ok. Et toi tu mets quoi?

Suite à ma question, elle me tend une robe bleu électrique très courte et c'est là que je me rend compte que ma robe est très sage comparé à la sienne.

Une heure et demi plus tard, coiffées et maquillées, nous sommes enfin prêtes à y aller.