Every angel has his demon

Chapitre 35

A écouter avec « Faded de Alan Walker »

Pdv de de Angel

- Barre-toi Jones! Dis-je en rigolant.

Je suis assise en tailleur sur le canapé, mon MacBook sur les genoux, mon café juste à côté.

- G!

J'essaie de le repousser mais il revient à nouveau nicher sa tête dans mon coup et y dépose des bisous mouillés.

Je suis concentrée sur mon travail et ce con qui est juste derrière moi sur le canapé, une feuille de papier et un crayon gris à la main, vient me perturber et m'empêcher de travailler correctement.

Il est trop chiant. Les autres sont pas là et je ne sais pas ce qui lui prend car depuis que je lui ai dit que je devais travailler pour les cours, il se conduit comme un gamin qui essaye d'attirer l'attention.

- Sérieux Grey! Si tu continues c'est sûr que je vais devoir travailler toute la soirée donc si tu veux que je puisse passer du temps avec toi bah tiens-toi un peu.

Il me regarde avec ses grand yeux et fait sa tête de petit Calimero trop chou. Comment résister?

Non tu dois travailler! Tu réussis pas sur le physique alors au moins que l'intellectuel rattrape.

Oh aller tu rattrapera plus tard. Tu vas pas gâcher une soirée à travailler sachant que tu pourrai la passer avec lui, non?

Oh et puis merde! Au diable les études. Au diable mes pensées. Je ferme mon ordinateur et à peine mon geste fait que je sens Greyson sourire dans mon coup. Tout content de ma réaction.

Puis je l'entends murmurer à mon oreille d'une voix suave:

- Alors bae? Qui c'est qui a gagné?

Bae... ce mot qui d'habitude me fais pitier pour celui à qui il est destiné et rigoler de celui qui le prononce, sonne différemment cette fois à mon oreille. C'est plus...intense, c'est plus...sexy. C'est Greyson...

Je retourne ma tête et je le vois là tranquillement installer sur son canapé, les yeux rivés sur moi, brillant d'une lueur que je n'avais encore jamais vu chez lui ni chez personne avant. J'ai a peine le temps de posé mon ordinateur sur les palettes de bois qui leur servent de table basse que je sens des mains me prendre par la taille et me tirer en arrière.

En une fraction de seconde, je me retrouve avachie entre les jambes de mon Don Juan, la tête sur son torse musclé. Il me fait reculer encore un peu et ensuite, il noue ses mains autour de ma taille. Je lève la tête en direction du plafond et je le vois, lui, beau comme un dieu, souriant qui approche sa tête de la mienne. Je souris, sachant parfaitement se qu'il va se passer juste après. Il approche encore, encore, encore et s'arrête à un demi millimètre de ma bouche, un sourire diabolique au lèvres. J'avale difficilement ma salive, pas prête à se qui va se passer.

Il fait non de la tête et me dit:

- Non non ma belle, c'est pas si simple que ça. Après ce que tu m'as fait endurer tout à l'heure, c'est ma mon tour de te faire devenir folle. Tu vois ce que c'est d'être frustré ?

Je rêve ou il est entrain de se venger parce que avant j'ai travaillé?

Oui c'est ça.

- Espèce de sale con égoïste. Je le pousse en arrière et je m'écarte de lui, ce qui le fait rire. Il se tient le torse et rit à n'en plus pouvoir. Je lui balance un cousin à la figure mais il le rattrape et me prend par le bras pour me remet entre ses jambes.