Prologue

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Pdv de Angel

C'est bientôt la fin des vacances et je n'arrive pas à y croire, je vais réaliser mon rêve, ou plutôt celui de mes parents, je vais aller à Boston pour étudier le droit.

Je descends les dernières valises qui vont m'accompagner. Une fois finit je vais à la cuisine, il est presque 21 heures et mes parents n'ont toujours pas fait à manger. Ils sont au téléphone avec le directeur de ma nouvelle université, ils règlent les dernières modalités de mon départ. J'ouvres les placards et vois qu'il n'y a plus rien à l'intérieur. C'est là que mon ventre me rappel d'un bruit très glamour que je n'ai rien mangé depuis ce matin.

J'entends enfin la porte du bureau s'ouvrir et vois mes parents revenir dans le séjour. Ils ont le sourire au lèvre mais je vois bien que dans les yeux de ma mère il y a de la peur et de la tristesse. Je ne suis jamais partie aussi loin et aussi longtemps.

Mes parents m'avaient toujours protégée, enfin quand ça les arrangeaient... Je me souviens qu'à 12 ans ma mère m'accompagnait toujours à l'école sous prétexte que les gens savaient de moins en moins bien conduire et qu'elle avait peur qu'il m'arrive quelque chose sur le chemin de l'école. Ça m'avait valu une réputation de la fille qui a toujours besoin de sa maman. Ça et «mon physique particulier au yeux des autres » avaient fait que j'ai toujours eu de la peine à me faire des amis. D'ailleurs je n'avais pas réellement d'amis.

Quand je repense à tout ça une larme s'échappe de mon œil, j'essaye de la retenir mais je n'y arrive pas, mon passé est trop fort, pourtant je lutte tous les jours pour ne pas le laisser s'emparer de moi. Avec le temps je me suis forgée mon caractère mais il y des jours où comme celui-ci je suis faible. La seule différence entre mes larmes du passé et celles du présent c'est qu'aujourd'hui c'est également des l'armes de soulagement qui coulent sur mes joues, je n'aurai plus jamais à vivre l'enfer que j'ai vécu ces deux dernières années

« Du moins c'est ce qu'elle croyait »

J'ai les yeux pleins de larmes, je ne vois rien, j'ai les yeux fermés quand toute à coup je sens des bras m'entourer, me serrant délicatement et de façon protectrice. Je n'ai pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir qui c'est, ce parfum je le reconnaîtrai entre mille, c'est celui qui essaye tant bien que mal de réparer mes blessures et ses erreurs. Je la serre tout contre moi malgré la rage que j'ai toujours envers elle. Après quelques minutes elle recule et me libère de son étreinte. Puis elle me dit:

- Ne t'en fait pas ma chérie, tout va bien se passer.

Je souris tristement et pour changer de sujet lui demande:

- Bon, on mange?

J'espère quelque chose de léger et pas trop gras. Il ne faut pas que je prenne trop de poids.

Elle sourit et se retourne pour aller préparer à manger dans la cuisine. Mon père, lui, reste en retrait, comme à son habitude.

Tout le reste de la soirée je lis. La lecture est un de mes passe-temps préféré. Ça m'apaise et en ce moment c'était tout ce dont j'ai besoin. Vers 23 heures je décide d'interrompre ma lecture pour dormir.

Au bout de 1 heure, ne trouvant pas le sommeil je me lève et descend pour aller prendre un somnifère que le médecin m'a prescrit pour ce genre d'occasion.

Encore une fois ça a fonctionné car 10 minutes plus tard je m'endors paisiblement sur le canapé.

« la nuit ne laisse pas toujours place à l'aurore, mais à quelque chose de plus sombre»
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Voilà le premier chapitre. J'avoue, c'est pas le plus intéressant mais je vous promets que par la suite...dites-moi vos premières impressions. Soyez indulgents, c'est ma première histoire. Je vous embrasse😊

Every angel has his demonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant