Chapitre 34

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A écouter avec « Born for This de the Score »

Pdv de Taylan

(6 ans auparavant en Russie)

C'est fini! Adieu le goulag! Je vais pouvoir connaître ce que mes compagnons et moi-même appelions il y a plusieurs années de ça le « paradis ». Même si le maître m'a dit que « maman » m'avait abandonnée à ma naissance, que « papa » n'existait pas et que personne ne voudrait de moi, il n'a pas dit que j'avais pas de « frère et sœur » Je vais pouvoir rencontrer mes « frères et sœurs ».Vu qu'à voir tout le monde en a, je dois bien en avoir aussi non? Je veux les trouver. Je veux vivre ma vie. Je veux ce que j'ai pas eu le droit de connaître ces 14 dernières années ou j'étais connu sous le nom de Aylan. Je ne connais pas mon vrai nom mais je sais que c'est pas celui ci car mes compagnons n'avaient pas le même avant d'arriver au goulag. Je vais chercher ma « famille » et la retrouver elle! En y pensant, je sert la bague que je porte toujours au doigt.

Ça fait un jour que je suis parti. Autour de moi je ne vois personne de mon espèce. Rien que je connaisse. C'est ça le « paradis »?J'avance sans trop réfléchir dans une immense étendue dont je ne vois pas le bout qui est recouverte de grands...je sais pas trop...bâtons verts? J'en ai jamais vu mais il y a des petites choses de la même couleur qui en tombe.

Mon ventre grogne mais je m'en fiche, j'ai l'habitude, c'est normal enfin c'est ce que j'ai toujours connu.

J'avance, je marche, je cours, je trébuche, je tombe.

Au bout d'un certain temps, je vois de la fumée. Enfin quelque chose que je connais. Je me dirige dans cette direction et j'arrive devant  la copie conforme, en plus grand bien sûr, de ce que mes compagnons dessinaient avec des cailloux sur le mur de leur cellule pour se divertir.

C'est le carré avec le triangle au dessus. C'est la « maison » et il y a la fameuse « cheminée » par laquelle le fameux « papa Noël » passe chaque année pour apporter aux enfants sages des « cadeaux ». Moi aussi j'ai été sage mais il n'est jamais venu pour moi...

C'est de là que vient le fumée, j'avance vers la porte et l'ouvre. J'entre.

Il fait chaud! J'ai pas l'habitude. Le sol est en bois et non en carrelage blanc. Les nur sont ne sont pas recouverts d'éclaboussures rouge mais blancs. L'odeur elle, n'a rien à voir avec celle qui planait au goulag. L'odeur du fer, des corps qui se désagrègent et le feu est remplacé par une quelque chose de doux, de réconfortant. C'est agréable. Est-ce que ma « famille » est ici?

J'entends du bruit, je me dirige vers celui-ci.

Deux personnes.

Deux cris.

Un flingue

Un ballet

- QUE FAITES VOUS DANS NÔTRE MAISON ? Dit l'homme au fusil de chasse.

- QUI ÊTES- VOUS? Dit la femme, un ballet à la main.

Je regarde mes mains encore pleines de sang comme si elle allait répondre à la question de la dame, qui est également la mienne. Qui suis-je?

C'est ça le « paradis »? C'est comme le goulag? C'est des cris, des armes, du sang?

Je me suis battu pour ça?

J'ouvre la bouche puis c'est le noir.

( ellipse de ?)

J'ouvre les yeux. J'arrive pas à bouger, que ce passe t'il? J'étais libre. Pourquoi m'emprisonner à nouveau? Pourquoi n'ai-je pas le droit d'être « heureux »? Pourquoi «  maman » n'est pas là pour me réconforter, pour me dire que c'est qu'un mauvais rêve, que les méchants monstre de mes rêves n'existent pas et qu'elle sera toujours là pour me protéger? POURQUOI !?

J'en peux plus de lutter pour ce paradis qui n'existe même pas.

Mes mains sont menottées à une chaise.

J'entends des vois qui viennent de la pièce d'à côté.

- Il est rentré comme ça, on le connaît pas. On ne sais rien de lui. Dit une première voix grave

- Il avait du sang partout sur lui. On a eu peur alors on a fait comme on a pu pour se protéger. Dit une seconde voix plus aigüe

- Où est-il? Demande une troisième voix

- Dans la chambre d'à côté. Rétorquent les deux premières voix.

Oh non! Il vont venir.

J'essaie de me détacher mais le métal ne cède pas.

Les pats se rapprochent.

Les voix également

La porte s'ouvre.

Les deux personnes qui, je pense m'ont attacher, un veille homme et une dame d'un certain âge, reste en retrait, apeuré par me vue.

Devant eux, un homme et une femme, plus jeune m'approche.

J'ai d'un coup, par réflexe, je ferme les yeux.

Une main se pose sur mon épaule, je frissonne.

- N'ai pas peur mon garçon, on veut que t'aider. Ouvre les yeux. Chuchote une voix toute douce.

Je les ouvre lentement.

- Voilà. C'est bien. Je m'appelle Anastassia, je suis assistante sociale et lui c'est l'officier de police mais ne craint rien, il ne va rien t'arriver. On est là pour te protéger.

C'est elle c'est ma «  maman » elle va me protéger.

Je la regarde et dit

- Vous êtes ma maman ?

Elle sourit tristement.

- Non mon grand mais je vais t'aider à la retrouver d'accord.

J'acquiesce.

- Comment tu t'appelles?

Je réponds pas. je sais pas.

- Quel âge as-tu?

- 14

- Ok et tu sais comment s'appelle ta maman ou ton papa?

Je réponds pas

- Ta sœur ou ton frère?

Je réponds pas.

Le « policier intervient »

- Pourquoi as-tu du sang sur toi?!

Je fronce les sourcils.

«L'assistante sociale » se retourne et dit:

- C'est pas le moment. Il est en état de choc. Il faut qu'on trouve ses parents ou quelque chose qui lui est familier.

Elle me regarde à nouveau et sourit.

- Bon tu vas venir avec moi et le policier, on va aller chercher ta maman.

Je réponds pas.

Le policier me détache et ils m'emmènent. Je vais chercher ma « maman »
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Nouveau chapitre sur le passé de notre très cher Taylan❤️❤️ J'espère qu'il vous a plu
Bisous mes lecteurs préférés ❤️❤️

Every angel has his demonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant