Chapitre 1

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Pdv de Angel

-Bip, bip, bip.

Dans le noir le plus total, la tête enfoncée dans mon oreiller je cherche mon réveil pour l'éteindre. Après plusieurs essais je trouve enfin le bouton « off » de ce foutu réveil.

Je me lève et vais directement dans la salle de bain pour prendre une bonne douche, l'eau tiède réveille doucement mon corps. Quand je sors de la salle de bain ma mère et mon père sont entrain de mettre mes valises dans la voiture. En me voyant ma mère me dit:

- Tu n'es toujours pas prête? Dépêche-toi, on part dans 10 minutes.

En entendant ces mots j'ai comme une montée d'adrénaline et pars au pas de course dans ma chambre, je prend la tenue que j'avais préparée la veille et l'enfile rapidement. C'était un jeans noir avec un petit top blanc à fleur rouge, c'est ma tenue préférée, simple et efficace.

Puis, toujours au pas de course je vais de nouveau dans la salle de bain pour me maquiller, je me maquille pas beaucoup juste un petit peu pour cacher mes imperfections, un peu de mascara et du baume à lèvres légèrement teinté en rouge. Je descend les escaliers quand ma mère m'appelle pour me dire qu'on y va. Je lui dis que je n'ai pas eu le temps de prendre mon petit-déjeuner et elle me dit qu'elle me l'avait déjà fait et que je le mangerai dans la voiture. Ça y est c'est le moment de quitter la maison, étrangement ça me procure aucunes émotions négatives mais plutôt un sentiment de soulagement et de liberté.

Après 2 heures de voiture nous arrivons enfin à l'aéroport. On enregistre les bagages et se dirige gentiment vers la porte C. Plus on se rapproche de la porte plus je me demande si c'était vraiment une bonne idée de partir aussi loin de chez moi. Une fois arrivée devant j'ai l'impression de faire une connerie mais c'est trop tard pour faire marche arrière.

C'est le moment des adieux. Je ne pleure pas mais ma mère si. Elle m'enlace et me répète combien elle m'aime et me souhaite de réussir à me reconstruire là-bas. Elle me relâche et je dit simplement au revoir à mon père. Ça a toujours été comme ça avec lui. Aucunes preuves d'amours, juste des reproches.

Les aurevoir fait, je passe la porte et monte dans l'avion sans me retourner. Les hôtesses de l'air me montrent mon siège, je me met à l'aise et au moment du décollage une petite voix dans ma tête me dit: c'est parti, ma nouvelle vie va commencer. Durant le vol je continue mon livre de la veille et dors tout le reste du trajet. Étonnamment j'ai bien dormir, une hôtesse a même du me réveiller.

Une fois avoir pris mes bagages et que les douaniers ont contrôlé que tous mes papiers soient en ordres, je peux enfin sortir de l'aéroport. Je respire de nouveau l'air frais. Je prend un taxi et lui indique l'adresse de l'université. Pendant le trajet, je regarde les paysages défiler devant moi et me demande à quoi allait ressembler ma nouvelle université. Au bout d'un certain temps, le taxi tourne et prend une petite route qui mène à un grand portail. Un homme vient l'ouvrir et le taxi continue de rouler sur le chemin pavé qui nous mène à un grand bâtiment en pierre. Je sors du taxi et prend mes bagages. Je monte tant bien que mal les quelques marches qui me séparent de la porte principale. Je rentre à l'intérieur et regarde autour de moi. Cet endroit est juste magnifique, vieux certes mais alors que-est-ce que c'est beau, tout est en bois et le mobilier très ancien donne de l'authenticité à cet endroit. J'avance dans l'immense pièce d'accueil vers un très grand bureau situé au milieu de la pièce. Là assise se tient une vieille femme à lunette. Elle a redressé ses cheveux en un chignon très plaqué ce qui lui donne un air sévère. Croyant qu'elle ne m'a pas vue, je racle ma gorge, ce qui l'a fait décoller ses yeux de l'écran de son ordinateur. Elle me regarde droit dans les yeux et je vois directement que je la dérange. Avec une voix des plus horribles, elle me dit en désignant les pilles de dossiers qui sont sur son bureau:

Every angel has his demonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant