Chapitre 9

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Pdv de Angel

⚠️ce chapitre contient des scènes violentes, publique avertit

Je suis écœurée, j'en ai des haut-le-cœur.

- Où est la salle de bain?

- Au premier étage , première porte à gauche.

- Merci, tu m'excuses, je reviens tout de suite, je vais me rafraîchir.

- T'inquiètes pas, je ne bouge pas d'un poile.

En arrivant au premier, je cherche la porte en question, l'ouvre et me dirige vers le lavabo. Je l'ouvre et me rafraîchir le visage, je m'effondre, tout ces souvenirs, ces images se bousculent dans ma tête et je n'arrive plus faire la différence entre mon présent et mon passé. Je m'agenouille contre la luxueuse baignoire de la salle de bain et commence à pleurer. J'entoure mes genoux de mes mains et les rapprochent de mon buste pour il engouffrer ma tête comme si ça me cachais du monde qui m'entoure, comme quand j'étais petite et que ça m'énervais de ne pas comprendre le sens du mot innocence. Maintenant que je le comprends parfaitement, je regrette l'époque de L'innocence.

- Et ma jolie qu-est-ce qu'il ne va pas?

Dans l'obscurité je vois une ombre s'approcher de moi. J'essaie de voir qui me parle mais il fait trop sombre pour que je le vois.

- Je sais pas qui vous êtes mais qui que vous soyez, laissez-moi.

- Tu sais ce que ma maman m'a appris quand j'étais petit ? Elle m'a dit de ne jamais laisser seule une belle et jeune femme en détresse, donc je vais rester avec toi un petit peu. Dit-il, sa bouche effleurant mon oreille.

Il empeste l'alcool et le shit, c'est ignoble.

- On va bien s'amuser tout les deux.

Au moment où il pose sa mains sur mon bras et le caresse, des frissons de dégoût et de terreur me parcourent le dos.

- Tu sais que t'es mignonne ?

- Arrête !Dis-je en essayant de le repousser, ce qui ne fait absolument rien au passage.

Sans me répondre, il saisit mes poignets et les sert.

- Laisse-toi faire, tu verras.

- Non!

Les larmes remontent et sachant ce qu'il compte faire, je le supplie:

- Je t'en supplie, laisse-moi tranquille.

Il continue en passant une de ses mains sur ma cuisse. J'essaie de me débattre à nouveau mais rien y fait, il est trop fort. Je ferme les yeux comme si ce geste allait m'anesthésier et que je n'allais pas m'en souvenir. Je hurle avec toute la force qu'il me reste mais il pose sa seconde main inoccupée sur ma bouche pour me faire taire. Je ne peux plus riens faire pour l'en empêcher. J'abandonne. Je met mon corps et mon cerveau sur off. Je me laisse faire. Je regarde ailleurs et contemple le ciel dans lequel les nuages on laissé place à la lune si blanche, si pure, tout l'inverse de moi. Je pleure, pleure, pleure mais il continue.

D'un coup, la porte de la salle de bain s'ouvre voilement, quelqu'un rentre. Je ne vois pas son visage tout de suite mais je sais que je suis sauvée. En s'approchant à grand pas, je reconnais cette carrure, cette forme de visage si parfaite. C'est Greyson. Il se jette sur l'homme qui était sur le point de me violer, il le plaque au sol et commence à lui mettre des coups de poing. Moi je reste dans mon coin sans intervenir, dans l'incapacité de bouger le moindre de mes membres. Mon corps est comme figé. Après plusieurs minutes, voyant que Greyson ne s'arrête pas, j'ose prononcer un mot, un nom:

Every angel has his demonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant