When We Were Young (The Marauders)

31- For Moony

Ce nouveau chapitre t'est dédié à toi Gryffondore car tu es l'une des plus présentes depuis pas tellement longtemps mais tu es là! Merci💙

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-Qu'est-ce que tu veux dire par "Je ne rentre pas à la maison avec toi"?

-Que  je ne  rentre pas à la maison avec toi.

-Mais Sirius! Pourquoi? Maman a hâte de te revoir!

-Et moi aussi Euphémia me manque énormément mais je ne peux pas rentrer à la maison avec toi James, répondit Sirius avant de se laisser tomber sur le lit de James qui affichait une mine décomposée.

-J'aurai aimé venir chez toi mais ma mère me manque, intervint Peter qui jouait au Bavboules avec Frank.

-Quel dommage, lança James loin d'être déçu, Mec faut que tu viennes sérieux. Mon père aussi t'attend. Dans sa dernière lettre, ma mère n'arrêtait pas de me parler de toi et de me demander de tes nouvelles. On aurait dit que tu lui manquait plus qu'à moi!

Sirius esquissa un sourire.

Après sa fugue de chez ses parents ce soir pluvieux d'Août, Sirius avait été heureux, enfin libre d'avoir pu s'échapper de cet asile de fou qui lui servait de foyer. Mais lorsqu'il avait mis un pied dehors, il s'était rendu compte qu'il n'avait nul part où aller.
Une simple valise à la main, sa baguette magique dans l'autre, la pluie se déversait avec force sur lui et il se retrouva mouillé jusqu'aux os en l'espace de quelques minutes.

Dans sa hâte de s'enfuir au plus vite, il n'avait pas pensé à prendre de l'argent. Il se retrouva donc avec seulement deux noises en poche et une mornille. Rien qui puisse lui faire payer un refuge où dormir la nuit.  Ou même prendre le Magicobus. Il ne pouvait même pas se payer une chambre d'hôtel car il n'avait pas d'argent moldu.
Il avait trouvé très ironique de voir qu'il se retrouvait sans argent, fauché, dehors, en pleine nuit, sous la pluie, alors qu'il était sensé appartenir à l'une des familles les plus nobles et riches du monde magique.
Mais à cet instant plus que jamais, il ne se considérait nullement comme étant un Black. Désormais, il était libre. Livré à lui-même. Seul. Et il préférait ça plutôt qu'être soumis à la dictature de sa famille.
Où pouvait-il aller? Il ne le savait pas.
Le Gryffondor marcha alors le long de Grimmauld Place, encore et encore, sous la pluie battante, aucune destination en tête. Sur son chemin, il rencontra quelques moldus qui le dévisageaient de haut en bas comme s'il était fou. Il avait sans doute l'air comme tel. Mais ça lui était égal.