Le voyageur incertain
Qui, encore jeune se dévoile
Sors du creux de sa main
Un généreux morceau de toile
Il le regarde un instant
L'étudie, l'abîme, le roule puis le protège
Oh, qu'il est beau, ce coin de printemps
Qui, au milieu des ombres n'est que sacrilège
Ce voyageur aperçoit son observateur du jour
Et de son étrange main, il le salue
Le voyeur inopportun rougit et regarde aux alentours
Trop tard, l'étrange personnage a jeté son dévolu
Le chasseur approche lentement sa proie
Qui a vu de nez sue déjà à grosse goutte
Non, jamais il ne faut contrarier le roi
Non, jamais il ne faut croiser sa route
Mais qui est encore cet étrange roi bohémien ?
Pourquoi faudrait-il en avoir peur ?
Qu'est ce que craignent donc les hommes de biens ?
Craignent-ils encore quelques malheurs ?
Oh pauvre homme, là n'est point votre jour de chance
Non, ne jamais croiser la route du Filous
Cet homme sans réelles grandes mœurs
Dont la folie dépassent même les Fous
Et dont l'esprit, en secret se meure
Sans éveiller la moindre accoutumance
Non, braves gens, ne parlez pas aux artistes
Ils sont trop loin pour les interrompre !
Non, jamais ne fixez leurs mains altruistes
Que jamais vous ne pourrez corrompre !
Aujourd'hui, Monsieur, vous êtes tombé sur un sacrilège
Aujourd'hui, Monsieur, on vous a lancé un sortilège
Aujourd'hui monsieur vous avez mis en lumière un trésor de la société
Demain sera mieux qu'hier, même si pas encore vous le soupçonnez
Pour le moment, prenez garde à vous et à votre sommeil
Car, toujours dans l'ombre de votre vie, un poète veille.
Saurez vous trouver les différents procédés utilisés dans ce poème ? Trouverez vous les sens cachés de ce texte ? ; )