Chapitre 12

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Mon réveil sonna à 4h du matin. Ma valise était déjà prête. Pour ce séjour de quatre jours nous avions le droit de porter des affaires normales. Je me suis donc empressé d'attraper mon bon vieux jean craqué au cas où il s'envolerait. Nous devions tous rejoindre madame Pataya à l'entrée de l'internat. Je n'ai jamais mis un pied là-bas je crois. Je fis rouler ma valise derrière mes pieds, ferma ma chambre à clé. Je descendis les étages pour me rendre au ré de chaussez. J'ai eu de la chance de tombé sur les autres étudiants qui partaient avec moi, j'ai pu les suivre pour trouver l'entrée. Elle se trouvait derrière une autre grande porte qui est habituellement fermée. La décoration de l'entrée était dans le même style que le couloir des chambres. Il y avait pas mal de boiserie et quelques statue représentant des soi-disant personnes célèbres. Au centre il y avait toujours un petit tapis en velours rouge. La porte qui donnait sur l'extérieure était grande ouverte et laissait paraître deux mini bus et madame Pataya avec d'autres élèves. Je me rapprochai du groupe et de l'enseignante. Je regardai autour de moi pour voir qui venait, dans un coin il y avait une silhouette que je connaissais bien, c'était Ana. Super. Au bout de 10 minutes madame Pataya fit l'appel. Elle organisa les groupes dans le mini bus. Nous étions six par bus. Je m'installai dans le premier mini bus. En entrant à l'intérieur je m'aperçois que j'étais avec Ana. Mais pire que ça, j'étais à côté d'elle. Bon ce n'est pas si difficile de l'ignorée, elle avait déjà vissé ses écouteurs dans les oreilles. Une fois que tout le monde était installer, et que les valises étaient rangées, nous nous mimes en route. Je devais trouver une occupation pour ne pas voir les 3h de routes passées. Pendant 1h30 j'ai dessiné, manger, regarder la route, écouter la radio. La tête d'Ana s'est posée sur moi, je crois que le sommeil l'a emporté. Je pense que pour le reste de la route je vais faire pareil, m'endormir.

Ma tête se mit a glisser d'un coup, je n'avais plus mon support ultra moelleux. Je me réveillai par les braillements d'Ana.

– Aaah, mais tu n'es pas possible Allison !

– Qu..quoi ?, balbutiai-je encore toute endormi

– Mais tu m'as bavé dessus ! Tu rotes, tu pètes, tu baves, tu as vraiment tout pour plaire à un bouledogue sérieux...

– C'est comme ça que tu réveilles un animal aussi mignon que moi ? Je tiens à dire que ton crâne était hyper confortable.

J'essuyai le coin de ma bouche pour effacer toute preuve. Je dormais bien, quelle râleuse celle-là. Je regardai par la fenêtre ou est ce qu'on était. On était arrivé. On avait en face de nous le grand corps de ferme. La bâtisse avait les pierres apparentes, une partie était recouverte par un feuillage verdoyant. Juste à côté il y avait une grande forêt avec un petit sentier. Tout le monde sorti des bus et s'étira. Un gentil couple de soixantenaire nous accueillait, c'était les propriétaires. Chacun de nous avions récupérer notre valise. Madame Pataya nous expliqua alors en détails le séjour.

– Alors d'abord je vais vous attribuez une chambre. Ces chambres ne sont pas mixtes et vous serez deux. Après vous aurez le droit d'aller dans la salle à manger pour déjeuner. Cette après-midi il y aura une randonnée histoire de vous étirez un peu les jambes. Chaque soir après manger vous aurez le droit à 1h de détente à l'extérieur si vous le souhaitez. Je vous donne le programme de ces prochains jours avec les horaires à respecter.

Puis le propriétaire nous expliqua tout le matériel qui était disponible. Dans la cour il y avait un terrain de volley/badminton et une piscine. Madame Pataya lui donna une feuille pour que le propriétaire assigne les chambres aux garçons. Quant à nous les filles, nous suivions la professeur. Nous nous dirigions vers une grande grange. A l'intérieur tout a été restauré avec modernité, on dirait qu'on est dans une villa. En face de l'entrée il y a un grand escalier qui tourne légèrement. Nous traversons le couloir principal pour aller à l'étage. Une fois arrivé au sommet de l'escalier, madame Pataya énonça les binômes.

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