une photo..

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Une photo, et tout peut se réduire à néant,
vous devenait le personnage principal d'un cauchemar, vous devenait la cible de tous.

Je n'était qu'une adolescente naïve et amoureuse, je voulais lui offrir les étoiles, je voulais lui faire plaisir, sont plus grand désir une photo, une simple photo de toi, disait-il..
jetait retissante je n'osait pas, mon corps n'était pas une œuvre d'art et n'était pas aimé par moi, mais contre mon gré je l'avais fait, je m'était mise à nue devant la caméra de mon téléphone, et je lui avait envoyé..

Puis un beau matin vous vous réveillez, vous allumez votre téléphone et vous n'y croyez pas, tout ce réduit à néant, vous êtes la cible des insultes « pute »;  « salope »; « dégoût » etc.
vous vouliez lui faire plaisir, lui voulez vous humilier, vous détruire.

Vous passez d'un statut de fille jolie, aimé par tous, par la fille baisable facilement et la fille sale, avec une photo.

Les réseaux sociaux sont certainement la chose la plus apprécié par les jeunes, communiquer facilement avec le monde entier, j'avais vu l'efficacité qu'avait les réseaux sociaux, une photo et en 1 heure celle-ci affiche plusieurs partage, like, et commentaire, des commentaires vous insultants, vous rabaissant, vous dénigrant.

Dans les couloirs de mon école mon prénom était dans la bouche de beaucoup avec les fidèles surnom.

Je me faisait du mal, jetait si mal, je ne ressentait plus la douleur, cette lame tranchante faire saigner mes poignets de façon abondante était mon seul moment d'échappatoire.

J'avais beau me tailler, la réalité me rattrapait toujours, je me relevais, je tombais, c'était un cercle vicieux sans fin, sans espoirs, un tunnel obscur sans lumière.

Je ne ressentait rien, ni joie, ni douleur, quand cette lame me tranchait les veines je ne ressentait plus rien, mon sang coulait, est-ce le miens ? pourquoi je ne ressent rien, je suis sûrement morte, vide, sans émotions.

Je ne comprenais pas pourquoi j'étais encore en vie, dans ce monde que je ne méritait pas,
je n'avais pas le courage d'aller plus loin, je n'avais pas le courage d'assouvir ma douleur, en réalité j'espérais avoir une aide, m'en sortir, je m'accrochais encore à une chose qui ne m'arriverais jamais.

Je me sent mal, mal dans ma peau, mal dans ma tête, je ne vais pas bien, tu n'imagine même pas à quel point. J'en suis rendue à me faire du mal, je n'ai pas d'autre solution, il faut que j'extirpe ma haine d'être moi-même, ma haine d'être comme je suis, d'être moi.