une photo..

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Je suis affaiblie, je n'arrive pas à ouvrir les yeux du à mon mal de tête trop intense et la fatigue bien présente. Mon corps se réveille lui aussi doucement, je me sent frissonner quand je sent le contact des draps frais sur ma peau.

Je me force enfin à ouvrir les yeux,
je m'attendais à voir ma chambre mais je vois un endroit, plus sombres, plus grand plus..masculin.

La pièce embaume une odeur familière, une odeur poudrée et si bonne..
Je baisse les yeux et je vois un long t-shirt noir m'arriver mi cuisses c'est un haut de mec, et je reconnais ce haut et cet odeur, mais je n'arrive pas à mettre un nom sur toute ces informations.

Je me pose une question qu'est-ce que je fait ici et comment je suis arrivé ici, je suis encore à l'ouest et être dans un endroit pas familier me déboussole complètement, et je n'ai aucune force je préfère simplement attendre.

Heureusement pour moi je n'attend pas longtemps quand j'entends une porte s'ouvrir, je vois Jimin rentrer, je suis étonné mais rassurer de voir quelqu'un que je connais et pas un inconnu.

-ô tu es enfin réveillé ?

Ces cheveux sont légèrement en bataille, sa voix rauque, bizarrement j'aime le voir comme ça.

-oui..

Je lui répond d'une voix plus timide plus calme et fatigué, il se pose à côté de moi.

-est-ce qu'on a..

-non t'inquiète.

Il dit ça tout en rigolant, je suis rassuré mais je voulais quand même savoir pourquoi jetait la.

-tu dois avoir une bonne gueule de bois, prend sa.

Il me tend un verre d'eau et un cachet, j'allais le prendre mais je me rappelle de mes bras découvert, je ne les bouges pas de sous la couette.

-je vois, tu veux pas que je les vois.

-quoi dont ?

-tes cicatrices.

-comment tu...

-a ton avis qui t'a mis MON haut ? et hier soir.

-hier soir ?

-tu te souviens pas ?

-pourquoi je devrais ?

-tu as trop bu hier soir, j'ai accidentellement relevé ton haut et je les ai vu, puis tu t'es évanoui.

-je me souviens maintenant oui.. et le t-shirt ?

-Namjoon à renverser sa bouteille sur toi en m'aidant à te soulever, excuse le il est maladroit et excuse moi pour avoir vu ton corps et tes cicatrices.

-bon qu'est-ce que tu veux savoir ?

-de quoi tu parle ?

-joue pas celui qui a de la peine pour moi, qui a de la compassion aussi, arrête de me parler comme si jetait une malade dépressif.

-non loin de la..je m'excuse c'est tout.

-sans ces cicatrices tu te serait excuser de m'avoir déshabillé ?

-je..Sooyan c'est pas comparable vu la réaction d'hier je comprend que ça mérite des excuses.

-non.

-j'ai trop chercher à savoir qui tu es, j'en ai vu trop désolé.

-tu as vu ce dont je cachais, et comme mes parents je veux pas te laisser une fausse image de moi.

Je ne le regarde pas mais lui le fait, il garde sont sérieux dans cette conversation.

-si j'ai déménagé c'est pour fuir, fuir à mon cauchemar, jetait harcelé tout les jours, sans une minute de répit, jetait cyber attaquée aussi, tout ça a commencé par une photo de moi nue, je l'avais envoyé à mon copain il en voulait une, il disait que ce serais une preuve de mon amour, je l'ai fait car jetait amoureuse et je ne savais pas les dangers à l'époque.. en a peine 1 heure ma photo avait fait le tour des groupes snapchat, un compte instagram avait été créée pour me rabaisser, sur facebook aussi, la photo avait été vue et revue par tout mon lycée et sûrement plus de monde que je le pense, le lendemain tout le monde me haïssait, jetait la cible d'insulte et des coups d'épaules, dès personnes me faisait tomber etc..je me sentait sale de moi même, je suis venu à sentir une noirceur en moi, jetait si mal que ma seule solution pour y échapper c'était me tailler, je pouvais le faire une fois par jour ou bien plus, je ressentait plus de douleur je me sentait morte parfois.. je voulais échapper à la réalité et j'avais que cette compagnie avec moi, cette lame sous mon matelas..

Je pris le courage de le regarder, d'établir se contact visuel avec lui trop dur, mes larmes étaient au bord de mes yeux.

-...je sais pas comment jetait sûrement tarés ou folle, mais je ne faisait pas ça pour attirer une quelconque attention, je sentait ce besoin de faire ça, et encore aujourd'hui je me bat pour pas créer une nouvelle cicatrices sur ma cuisses ou mon bras, voilà maintenant je peut plus trop en dire sur moi, juste une chose, j'échappe à mon passé me fait pas regretter de te l'avoir dit.

Jetait sûrement destiné à regretter, mais je pouvais pas, il en avais trop vue, je me haïssait, mais sous sont regard tendre et ces bras qui venait de m'enlacer je sentait se regret se changer en espoir, une seconde lumière, un bonheur née ? je n'en ai aucune idée.