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Avec moi il n'y pas de juste milieu, tout est toujours trop ou pas assez. Je ne vis que d'extrême. J'ai 5ans où 17ans. Je ressent trop ou rien. Je suis totalement engagés ou absolument pas intéressé. Je mange jusqu'à que mon ventre me fasse mal ou je ne mange pas pendant 3 jours. Je cours à en être incapable sur mes jambes ou je passe mes journées dans mon lit. Je peut te dire que je vais bien et m'ouvrir les veines le lendemain.

6 mois que j'avais partagé mon secret à mes parents, je leur avait promis, promis de m'en sortir, de ne plus tomber, de me relever, de plus m'infliger cette douleur, ce sang, mon sang, j'y croyais, je crois en moi..

Je voulais tout quitter, ma peau comme les serpents, mais cela est impossible, mon bras comme une feuille, ma lame comme un crayon, je dessine.

J'avais l'aide de mes parents, je n'était plus seule, mais jetait au cœur de tout, de tristesse, de peur, de renouvellement, jetait la victime sauvée d'un naufrage.

Je vivais à Séoul, dans une nouvelle maison, une nouvelle ville, personne ne me connaissait, personne n'avait cette possibilité de m'attaquer
et me détruire.

Je reprenais les cours dans 2 mois, j'avais 2 mois devant moi pour faire le vide, pour me consacrer à moi et rien cas moi, j'avais 2 mois pour aller mieux et commencer une meilleure vie, ma nouvelle vie.

Pendant ce temps je me battait contre mes démons, ceux qui me pousse à soulever mon matelas et prendre ma lame, celle qui était mon échappatoire, celle qui soulageait ma conscience, j'arrivais à souffler quand mon poignet était ouvert, mais je ne peut plus..
je doit me battre contre moi même seule, sans cette souffrance, les livres ne servais plus à rien, j'éclatais en sanglot, je tombais à terre, mes nerfs lâchait pratiquement tout les jours, mais je me relevais, jetait obligé j'avais 2 mois..

Mes parents s'inquiétaient pour moi, mais ils étaient fort, ma mère restait à mon chevet jusqu'à tard le soir veillant que je dorme, que mon trouble de sommeil ne me rattrape pas, mon père montrait son amour et son soutien le plus qu'il pouvait, je devais restait forte pour eux, et si j'avais pas de raison de vivre j'avais eux.

J'avais peur pour ma rentrer, j'avais aucune crainte car personne ne me connaissait, mais j'avais peur du monde, peur de la violence, peur de tout..je devais plus montrer mes faiblesses, mais mes forces, même si j'en avais aucune et que jetait faible.

Je m'inquiétait pour l'avenir, j'avais peur du lendemain, on passe notre vie entière à s'inquiéter de l'avenir, à faire des projets pour l'avenir..comme si savoir à l'avance pouvait amortir le choc. Mais l'avenir change constamment. L'avenir est le lieu de nos plus grandes peurs, et de nos espoirs les plus fous. Mais une chose est sûre quand finalement, il se dévoile, l'avenir n'est jamais comme on l'avait imaginé, on est dessus.

une photo..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant