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Je suis assise au milieu de la classe, je porte un haut ample pour cacher mes blessures que je me suis faite pendant la nuit. J'ai de grande cerne sous les yeux..je suis à présent une fille solitaire,une qui a le cœur brisée.
J'ai passé la nuit à pleurer et à me faire saigner mais personne le sais, après tout personne ne veut le savoir, j'aimerais enlever ma vie, mais je lutte, je lutte contre moi même en espérant que quelqu'un vienne..

Ma seule délivrance cette lame, j'en suis arrivé à ce point de dépression, pour une photo, comme quoi les choses les plus simples peuvent devenir les plus destructrices.

Il m'arrive de rêver de ma propre vie, ma vie qui était normal, mais parfaite, quand ont a tout perdue on se rend compte que les petites choses de la vie sont unique.

Une fois les cours terminés je part dans les toilettes du sous-sol, celle où personne ne s'y rend, car elles ne sont pas moderne, et les drogués y vont pour rouler leur joint, moi j'y vais pour rester seule, elles sont moins confortable que les toilettes de l'étage mais c'est mon seul endroit de répit.

Je quitte mon haut ample pour pouvoir me rafraîchir tranquillement, il fait si chaud que j'ai suée en-dessous de ce haut, je vois légèrement mes cicatrices mais n'y prête pas attention sinon je serais appelé par l'envie d'en créer une nouvelle sur le bras.

Je ferme a double tour les toilettes et sort un livre que j'ai commencé hier, je préfère plus aller sur les réseaux sociaux et ça me servirais à rien de toute façon.

J'arrive à me créer une bulle dans la douleur et la lecture, je n'ai jamais aimé lire, mais depuis ce cauchemar je trouve dans les livres un soutiens que je n'aurais jamais, une compassion, des émotions, je ne suis pas le genre de personne à lire « vous êtes dépressif ? voici mes méthodes pour vous en sortir »
ce serais ridicule et surtout que je n'y ai jamais cru, des écrivains parlant d'un sujet qu'ils ne connaissent pas, ridicule, je préfère lire d'autre livre, à l'eau de rose, drame, policier, peut importe tout m'intéresse.

Je regarde mon téléphone il est l'heur de partir, j'ai une pointe de nostalgie tout les bons moments ont une fin, je remet mon haut ample tire légèrement dessus et sort de ses toilettes qui on abrité une odeur forte de canabis, je hais cet odeur mais faut faire des sacrifices pour bien se sentir.

J'ai su m'organiser et observer, je sais pile poile quand c'est l'heur où beaucoup sont dans les couloirs, alors évidemment je n'y vais pas, et l'heure où personne ne rôde ou deux trois personnes, et c'est là où je peut me rendre à mon cour en tranquillité.

Dans la salle je prend toujours la place de l'intello, alors que mes notes ont bien chuté depuis, j'aime travailler, j'ai des connaissances mais je n'ose plus les exploiter, j'ai peur, j'ai peur du monde, je suis sûrement devenu craintif aux humains, en tout cas je prend la place d'isolement.

La salle est vide, je m'y rend sortant mes affaires et gribouillant sur mon carnet, les professeurs ce sont habitués à mon arrivé ponctuel, ma solitude, certains ouvrent tôt leur salle pour moi, dans mes bulletins ils ne parlent pas de cette nouvelle solitude et ne me pose plus de questions voyant que aucun n'aurait de réponse, mais beaucoup ont dû voir ma photo, mais l'éducation nationale s'en fou de la vie des élèves tant qu'ils ont leur chèques à la fin du mois.

[..]

Les cours sont fini, je peut souffler et rentrer chez moi, par chance mes parents ne rentre pas aussitôt du travail, c'est tendre le bâtons pour se fouetter, c'est tendre la lame pour se couper.

Je cour à ma chambre soulève le matelas ou se trouve tout mes ustensiles, je pleure sans même commencer, je ne ressent rien moi mais lui mon corps souffres, il en a marre il est à bout de cette douleur gratuite.

Je place la pointe de la lame sur mon poignet gauche et créer une ligne de sang, ma vision est troubles et ce n'est pas assez, plus profond, plus profond, je veux que ce soit plus profond..

J'appuie, je saigne, je saigne beaucoup trop, je sent ma tête tourner et me faire horriblement mal, mon corps lui aussi car inconsciemment j'ai heurté le sol, et plus rien.

une photo..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant