J'ai toujours été attirée par les hommes plus âgés que moi et cela ne m'a jamais posé de problème jusqu'au jour où j'ai craqué pour le père d'une amie.
Entre caviar, champagne, rivalités et chantages, nous ne faisons pas dans la demi-mesure !
C'est le jour J, c'est aujourd'hui que je m'envole vers Bali pour ma nul de miel... non je déconne bien qu'au fond, j'espère pouvoir en profiter un peu...
Je ferme ma valise après avoir ajouté mon bikini tanga. Je stress un peu à l'idée de me retrouver seule avec Ian mais je l'aurai rien que pour moi et depuis notre slow du lagon bleu, nous nous étions bien rapproché.
Nous arrivions à l'aéroport et passons au guichet pour scanner nos valises quand le garde du corps de Ian arriva avec un magazine en main qu'il me tendit.
- Oh merci Lucas, lui dis-je en lui souriant.
Ian lui prit les magazines des mains pour me le donner.
- Oh ça va, il a juste joué le courtier, c'est tout de même moi qui y ait pensé, se plaignit mon bel apollon.
Je me mis à rire en même temps que Lucas qui prit nos bagages à main pour nous attendre plus loin à l'entrée de l'embarquement.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
- Lucas est gentil, tu as bien choisi, dis-je en regardant Ian.
Ce dernier leva ses yeux au ciel et posa ses yeux bleus sur moi avec un petit sourire aux lèvres.
- Si j'avais su qu'il recevrait autant d'éloges de ta part, je ne l'aurai certainement pas pris.
Je lui donne une petite tape sur son biceps bien musclé et il m'offre un beau sourire avant de me dire sérieusement.
- Ne ris pas, je le pense vraiment.
- Je ne te voyais pas jaloux, avouais-je amusée.
Nous quittâmes le guichet pour marcher vers l'embarquement numéro 7.
- Houla, ria t'il franchement. Fais-moi confiance, tu ne veux pas me voir jaloux.
- J'ai du mal à t'imaginer, fis je en riant.
Je m'étonnais de ne l'avoir jamais encore vu jaloux avec Sybil alors que parfois, il aurait vraiment pu l'être et ça aurait été justifié.
Notre heure est arrivée, nous montons dans l'avion.
- Il fait mortel ici, s'exclama Ian en déboutonnant trois boutons de sa chemise.
J'approuve et prend place au côté de Ian. Je me demandais comme j'allais survivre 6 heures dans cet avion, assise à côté de Ian avec cette chaleur insoutenable.
J'essaie de trouver ma place, dans cet espace restreint où Ian déborde un rien, je suis privée d'accoudoirs, les mains sur les genoux, réduite à la portion congrue.
- Comment est ce que tu te vois dans 2 ans ? Me demanda Ian en tournant son visage vers moi.
Je lui souris et pris la peine de réfléchir pour ne pas raconter de bêtise.
