Ses lèvres sont douces, et fraîche, comme avant. Mince, tellement de souvenir remonte en même temps.
Je ne sais pas pourquoi, au début, je ne le repousse pas, bien au contraire, je prends part au baiser. Ça m'a manqué, cette sensation de plénitude, de bien-être et surtout d'être entière...
Il m'a manqué, faut bien que je me rende à l'évidence, il m'a même terriblement, affreusement manqué.
Alors qu'il commence à me rapprocher encore plus de lui et que le baiser devient plus passionné, que nos langues sont de plus en plus entreprenante, un souvenir en particulier me reviens :« Je t'aime. »
Merde. Je le repousse violemment et lui colle mon poing dans la figure. Non, si je suis partie il y a deux ans, c'est pour une bonne raison.
Il saigne de la lèvres inférieure. Rien à foutre.-Ne recommence plus jamais ça ! Tu ma comprise ?!! Démarre.
-Non.
-Pardon ?
-J'ai dis : Non.
-Écoute moi bien espèce d'enf**ré, tu vas te bouger le cul pour me démarré cette putain de bagnole avant que je décide de te faire bouffer les clés.
-Non. D'abord on parle.
-Mais tu es con ? Ou tas juste décidé de m'emmerder ?
-Parler, c'est tout ce que je veux.
-Et tu veux parler de quoi ? Lui crachais-je au visage. Non, je ne veux pas parler. Juste rentrer chez moi prendre une douche.
-Tu y a répondue. Tu ne ma pas repoussé tout de suite. Et je sais pourquoi tu l'a fais.
-Démarre.
-Je suis vraiment désolé. Ce soir là, ce n'était pas censé ce passer comme ça. Je voulais te parler. En faite, je le veux toujours, et j'en ai marre d'attendre. Je ne veux plus voir tout ces mecs te tourner autour comme si tu étais un bout de viande. J'en ai marre de me retenir depuis deux ans. Il m'attrape et me prend dans ses bras.
Moi aussi j'en ai marre. Il me manque aussi, mais à chaque fois que je pense à lui pardonner de images du passé me reviennes. Je veux vraiment lui pardonner, mais je n'y arrive pas.
-Lucy, ce que je voulais te dire il y a deux ans, devant le théâtre, ce que je veux toujours te dire, c'est que.. Que... Je t'aime ! C'est ce que je voulais te dire.. Je t'aime Lu'.
Il m'aime ? C'est ce qu'il voulait me dire il y a deux ans et qu'il a dit à une autre. Ce foutrais t-il de ma gueule par hasard ?
Mais je dois avoué ne pas savoir quoi répondre. Je ne sais plus où j'en suis. Mais je ne veux pas souffrir. Je ne lui fais plus confiance, on finira par ce déchiré. Encore.-Démarre la voiture et ramène moi à l'agence. Je lui dis c'est parole avec un ton froid, posé. Il me regarde de longue seconde puis soupire. Il mets la voiture en marche et ce dirige vers Fairy tail.
Après plus d'une demie-heure de voiture je me rends compte que l'on est pas à l'agence. Mais devant un immense immeuble, en verre et e brique très moderne.
-On est chez moi. Quatre mots qui rendirent le bâtiment tout de suite moins génial. Il sort de la voiture fait le tour et ouvre ma portière, je ne bouge pas,lui faisant clairement comprendre mon refus et mon intention de rentrer CHEZ moi.
Il souffle, exaspéré, même si toute cette situation est ça faute, et m'attrape pour me jeter par dessus son épaule. Je cris, le frappe, l'insulte de tout, mais rien y fait, il continue à monté.-Je ne te connaît pas si vulgaire.
-Ta gueule ! Et lâche moi espèce de ******, *******,***** !!
Et il rigole ! Je vais le tuer. Une fois dan son appart', il me pose. Je fais immédiatement demie-tour pour rentrer chez moi mais il me saisit le bras pour me coller contre le battant de la porte.
-Tu n'iras nul part.
-Mais tu es complètement dingue ou quoi ?!
-Tu ne m'a rien répondue.
-Hein ?
-Quand je t'ai dis t'aimer, tu ne m'a rien répondue.
-Et je ne compte pas répondre à de telles idioties !
Il m'embrasse, pour la seconde fois de la soirée, il m'embrasse, mais là, c'est différent. Plus bestiale, moins doux. J'ouvre la bouche pour crier, il en profite pour y passer sa langue, que je mords violemment, et à pars le goût du sang dans nos bouches cela n'eut aucun effet. Il s'écarte enfin. Je peux voir ses yeux où colère, amour, passion, désir, regret, culpabilité, jalousie et plein d'autres sentiments ce mêle.
-Je n'en peux plus, de te voir comme ça, si souriante, si joyeuse avec d'autres hommes, alors que moi, c'est limite si tu me remarque. Je ne supporte plus de te voir danser avec d'autres que moi, rire avec d'autres que moi... Je vais devenir fou Lu', complètement fou.. Sa bouche s'attaqua maintenant à mon cou. Rien avoir avec l'autre de tout à l'heure, là une puissante décharge électrique traversa mon corps, ce qui me fait frissonner. Il descend sa longue torture le long de ma clavicule et mon épaule.
-Grey, non, Grey, lâche moi... Même moi je n'y crois pas.
-Non Lu', laisse moi te prouver à quel point je regrette, à quel point je suis désolé... A quel point je t'aime.. Laisse moi effacer la trace de ces hommes, leurs passage, leurs existence. S'il te plaît...
Je ne répond rien, je me laisse juste aller à ses tendres caresses sur mes bras, ses léger baiser qui vont de mon épaule à ma mâchoire. J'en ai moi aussi envie..
-Lu', laisse moi te faire oublier...
Il reprend possession de mes lèvres. Le baiser est doux, tendre. Comment résister ? En sachant donc pertinemment que je le regretterais le lendemain, ce soir là, je baisse les armes.
-Fais moi oublier, Grey.
Lemon.
Il m'attrape dans ses bras fort et musclé et me soulève comme si je ne pesait rien. Il se dirige vers une pièce, certainement sa chambre. Il me pose par terre et m'arrache littéralement ma robe et mes sous-vêtements. Une fois la tâche accompli, il me jeta presque sur le lit tout en se déshabillant. Nous étions nus tout les deux, et c'est avec un regard voilé par le désirs qu'il se jeta sur moi avec avidité, ses lèvres parcourant chaque micro parcelle de ma peau, la laissant comme incendié à son contacte.
Frisson,
gémissement,
tremblements,
respiration saccadés.
C'était les seuls bruit que l'on pouvait percevoir dans l'appartement.
Il m'entraîne doucement, lentement à dépasser mes propres limites. J'avais presque, je dis bien, presque, oublié l'effet de sa peu contre la mienne.
Je m'accroche à lui comme s'il était ma bouée de sauvetage et le mord pour éviter de crier trop fort alors que ses doigts s'active déjà en moi. Très vite une autre partie de son anatomie vient remplacer ses doigts expert.
Je me cambre, me déhanche sous lui. Nous bougeons à l'unissons.
Tremblements,
cries,
gémissements,
râles,
souffles saccadés.
Puis vint l'ultime moment. Je m'accroche à lui, le griffant, le mordant. Il tremble au dessus de moi avant de s'effondrer à mes côtés.Je viens de couché avec Grey. J'ai cédé, sachant pourtant pertinemment que je le regretterai. Et pour cause, je regrette déjà.
Je me lève du lit, interrompant par la même occasions ses caresse, attrape mes sous-vêtements, ma robe.-Tu fais quoi là ? Me demande t-il avec une pointe d'inquiétude dans la voix.
-Je rentre chez moi. Tout ça n'était qu'une erreurs. A partir de maintenant n'interviens plus dans ma vie privée.
C'est sur ces derniers mots que je quitte l'appartement de Grey.
