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Belarus se baladait dans les rues de la ville. C'est alors qu'elle est passée devant un bar où se trouvait une personne qui lui était familière : Russia.

La jeune fille était énervée, elle détestait voir son grand frère aussi glorieux se rabaisser à l'alcool. Elle poussa la porte du bar et déclara :

- Russia ! On avait dit quoi ?!

- Que...hips....Bela ?

- Hé merde, encore bourré ?

- Je ne suis pas bourré ! Vorciféra le russe

- Tu te sens bien ? Demanda-t-elle en lui posant la main sur le front

- Me touche pas ! Il hurla en repoussant la main

La jeune fille murmura, blessée,  qu'il était saoul comme un polonais. Son frère entendit et lui hurla de nouveau dessus.

- Mais je t'emmerde !

La jeune biélorusse, profondément agacée, lui arrache le verre des mains:

- Arrête ! Tu veux crever d'un cancer du foie ?!

- Rends-moi mon verre ou je te défonce ! Vorciféra le russe

- C-C'est pour ton bien ! Dit Belarus d'une voix tremblante de peur

- J'm'en fous rends-moi ce foutu verre сука !

La biélorusse refusa et jette le verre au sol, ce dernier se brisant. Le russe se leva et décrocha une claque monumentale à sa propre sœur.

- Toi Belarus t'es morte ! Hurla-t-il

Il la poussa violemment sur le sol et commença à la frapper. Elle tenta de se défendre, mais le rapport de force entre elle et lui était disproportionné. Des larmes coulent sur les joues de la jeune fille tandis que son frère intensifiait les coups de poings.
Elle cria quand elle reçut un coup dans l'oeil :

- Arrête ! Pitié !

Mais Russie ne l'écoutait plus, sa sœur avait le visage ruisselant de sang, sang qui coulait sur le sol et son pull.

- R…Ru-ssie…murmura-t-elle

Il s'apprêtait à lui asséner un nouveau coup mais il se stoppa à temps, son ivresse commençant à perdre effet.
Il tomba à genoux et enlaça les épaules de sa petite sœur.

- Mais q-qu'est-ce que j'ai fait ? Chuchota-t-il avec la voix brisée par la tristesse

- Je…J'ai m-mal…articula la biélorusse en tremblant

Russie appelle Poland, qui arriva avec précipitation. La polonaise passa sa main sur le front de son amie blessée et lui murmura :

- Ne t'inquiète pas, j'ai vécu ça aussi. Bouge pas ça va un peu piquer

Elle commença à panser les plaies avec de la vodka et du sopalin. Tandis que Russie les regardait, honteux.

- Russie !!! Appelle les secours s'il te plaît ! Tu n'es plus sous l'emprise de l'alcool ?

Ce à quoi Poland appliqua un des bandages, Belarus cria et pleura nerveusement de douleur.

- Je suis désolée ma belle. Dit Poland. Mais j'aimerais éviter que ça se complique…aller ça va bientôt aller mieux, je t'aurais bien servi un verre de vodka pour faire passer la douleur mais pas de liquide dans le ventre des blessés, c'est la règle. Allez ma belle tu as vécu pire, courage.

- Et je leur dit quoi au secours ?! Que j'ai frappé ma sœur parce que je bois ? Demanda Russie, téléphone à la main

Poland réfléchit et frappa le russe au visage

- Voilà. Bagarre de bar, Belarus a voulu te protéger et s'est tout pris, vous n'avez pas pu identifier mes agresseurs. Déclara Poland. Mais je peux t'assurer que c'est la dernière fois que je te sauve les fesses, Russie, il va falloir que tu ailles à un centre de désintoxication rapidement.

Le jeune homme la remercie et passe l'appel avec le mensonge de Pologne.

- Belarus, il ne vont pas tarder ne t'inquiètes pas. La rassura Poland. Russie, je sais que tu es quelqu'un de bien, mais par pitié, arrête l'alcool. J'ai cru voir ton père en 40.

- J'essaierais mais je promets rien. Soupira le russe

La jeune polonaise lui demanda pourquoi il était venu boire, s'il avait des problèmes tandis qu'elle vérifiait le pouls de Belarus et lui demandait de lui serrer la main si elle avait mal.
Le russe lui répondit simplement qu'elle ne pouvait pas comprendre et qu'il n'aimait pas en parler.
Ils attendèrent de longues minutes, jusqu'à ce que les infirmiers prirent en charge Belarus et Russie, accompagnés par Poland.

Le verdict était tombé : 10 points de suture pour la jeune biélorusse. Ce qui lui faisait désormais un total de 30 sur celles obtenues pendant la guerre à cause des barbelés et des fouets.

Oᔕ - ᑕOᑌᑎTᖇYᕼᑌᗰᗩᑎᔕOù les histoires vivent. Découvrez maintenant