Autobiographie nautilliennne

Chapitre 1: Le quotidien d'un homme perdu

Je vais d'abord vous commenter certains détails de mon quotidien avant de plonger dans cette histoire qu'est ma vie, l'origine même de ma pensée actuelle. De ma philosophie que je considère chaotique.

Je me réveille souvant avec des larmes, les yeux explosés par la tristesse. Même dans mon sommeil je lutte, il m'arrive d'enlever mes draps pendant que je dors, parce que je tire probablement avec mes mains fermées. C'est dû à ma peine que je ressens lors de mes cauchemars permanents.

Mes cauchemars, c'est un bon début pour que vous découvriez ce que je peux, ce que je veux faire. Mes cauchemars me font peur parce qu'il m'arrive de les désirer en état de conscience.

Je rêve régulièrement de taper mes proches, de leur faire mal, de les harceler, de les tuer... Au réveil, c'est atroce, je me rends compte que je souhaiterai faire mal et que j'en aurais la capacité. Que j'ai souffert même lors de mon repos. Mes souvenirs de ces rêves me hantent toute la journée, je suis souvent dans mes pensées, sachez que ca peut etre causé par mes cauchemars.

C'est une douleur effroyable qui me vient quand je vois mes proches et que je leur parle comme ci de rien était, alors que j'ai rêvé durant la nuit précédente que je les faisait souffrir, avec plaisir, avec ce rire horrible que j'ai. Mon subconscient est sadique, et malheureusement je ne peux rien y faire.

Quelles que minutes après m'être réveillé, je m'essuis les yeux, je descend, je dis bonjour à ma mère malgré que je n'aime pas lui parler le matin, je vais dans la salle de bain, je me retrouve face à mon reflet, parfois je l'observe plein de dégoût, parfois avec haine, avec regret mais toujours avec une totale incompréhension.

Ce mirroir dans ma salle de bain, est un problème que j'appréhende à chaque fois que je tiens la poignée et que je la cliche.

Ensuite je me lave, recherchant des traces sur mon corps, parce que j'en ai de nouvelles quotidiennement. Je les observe remplie de honte, me demandant comment puis-je ressembler à cette horreur qu'est mon reflet, mais qui en réalité, est moi.

Puis je pars, je rejoins souvent des connaissances, des amis, des proches sur ma route. Je fume sur la route, afin de me détendre, d'oublier ma nuit, je détaillerai plus précisément pourquoi plus tard, dans un autre chapitre.

Dans le train, je compare ma vie à ce trajet, aucune stabilité, pleine de remou, la tête partant dans tous les sens et les jambes contractées pour ne pas tomber. Ma tête est mon histoire, penchant vers le bord, et mes jambes sont mes émotions, contraintes a résister pour tenir. Puis je marche, avec cette personne qui m'accompagne, on se raconte des choses qui nous ai arrivé la veille, ou qu'on a découvert il y a peu.

On arrive à notre école, en attendant d'autres personnes qui nous rejoignent pour cette journée insupportable, on s'assoit, on fait nos devoirs en continuant de parler. Et oui il arrive beaucoup de chose en une soirée.

Nos chemins se séparent pour aller en cour, dans ma classe je me sens bien, enfin je m'y sens bien mieux que les 7 dernières classes que j'ai pus avoir.

Je pense être assez apprécié, globallement je dis bonjour à tout le monde, je discute avec certains camarades. Il y a aussi cette fille que je regarde, je ne fais pas exprès de la fixer au début elle m'intriguait, puis elle m'intéressait, désormais elle me fascine.

Encore une fois je vous expliquerai ça dans un autre chapitre.

Je rejoins mes amis le midi, on mange ensemble, on discute de notre matinée, de nos soucis, de nos experiences. Bien souvent je suis discret et je les écoute juste ou alors je donne des informations vraies mais insignifiante.

Quand on a finit on va au foyer, baby foot histoire de se défouler un peu avant de retourner en cour.

(Toutes les deux heures on a une pause, j'y fume, je dis bonjour à mes connaissances, je vérifie l'état de la fille dont je vous ai parlé, je vais au baby foot et puis je retourne en cour.)

En fin de journée, le trajet à l'envers,parfois un autre ami nous rejoins, je raccompagne mon camarade, je me pose chez moi, je dis bonjour à mon beau père.

Je monte mon sac, je me pose, je descend manger, je vais fumer, je remonte, parfois je fume de l'illégal dans mon lit, je m'y sens bien. Je regarde des séries, des films ou des vidéos. Au fait, depuis le debut de ma journée j'écoute de la musique et je règle les problèmes de mes amis, en permanence, je ne peux pas passer 2h sans recevoir un message d'un de mes amis, et j'écoute de la musique tout le temps, sauf quand je suis en cour, que je mange ou que je regarde un film/série/vidéo.

Je dois continuellement régler les soucis de mes proches, je suis une personne assez demandée parce que je suis comprehensif, ouvert, et plutôt réfléchi pour améliorer les mauvaises situations des autres.

Je pense que je dois environ régler ou en tout cas essayer de régler entre 15 et 25 problèmes par mois plus ou moins.

Entre problèmes de couple de certains, phases dépressives d'autres, conflits entre deux amis, et recherches d'arrêter une solitude...

J'ai pus faire de nombreuses nuits blanches ou aller me coucher vers 4h du matin afin de discuter avec mes proches me demandant de l'aide et du soutien.

Généralement je vais me coucher entre 2h et 5h pour me lever le lendemain à 6h. Puis le quotidien recommence.