Alors, ça te plaît? Tu ne t'ennuies pas trop?
On est de retour dans mon présent, mets toi à l'aise, ce coup ci on parle détente.Alors, comment expliquer la manière dont je vis encore et encore. Je suis une personne bavarde, qui aime découvrir des personnalités, plonger dans l'histoire des autres, comprendre la provenance de leur réflexion actuelle, cela m'enrichit mentalement et me permet d'avoir leur avis sur mes soucis, même si je ne le prend pas en compte il me donne une part d'objectivité, de recul.
Pour faire simple, j'observe, tout le monde, tout ce que je peux observer, je me fais des prédictions, des suppositions, et des plans pour tester si la personne m'intrigue. J'ai nommé cet ensemble "mes analyses".
Relationnelement, je ne fonctionne plus que par elles, il faut savoir que mes prédictions se font à partir du premier regard, premier contact, première confession... Elles évoluent et se précisent de plus en plus. Pour le moment, sur environ 150 personnes analysées, je ne me suis trompé maximum 10 fois sur la personnalité d'une personne, que ce soit aveuglé par mes sentiments, ou que la personne concernée cache parfaitement son jeu, sa façon de réfléchir.Quel rapport avec le garçon pansement?
Attends un peu. Comme je l'ai deja dit, j'aime faire de nouvelles rencontres, j'aime découvrir ces personnes, et mes analyses combinées à mon histoire/ma philosophie, permet à ces personnes de prendre du recul. Je les soutiens, elles progressent mentalement, et lorsque leur esprit est réparé, elles n'ont plus besoin de moi. Alors tel un pansement, je viens, je cerne la plaie, je la soigne en la couvrant ou en la refermant, puis lorsque c'est cicatrisé, on me jette.Et non, ce n'est pas une fin heureuse mais je suis extrêmement habitué à ceci, surtout de la part des filles, je ne suis pas macho je préviens, je ne prendrai compte d'aucune insulte envers moi à ce sujet. Ce n'est qu'une observation personnelle. Les filles ont besoin d'une attention affectueuse quand elles vont mal, puis lorsqu'elles sont soulagées, elles partent à la recherche de leur bonheur, laissant derrière elles un pansement. Tandis que les garçons ont plus l'habitude de se sentir redevable envers moi, à moins qu'ils préfèrent faire le prédateur, me dénigrer afin d'avoir l'air meilleur que moi et gagner des points pour leurs relations.
Pour résumer ce chapitre, je considère l'abandon comme récurrent. A chaque fois que l'on m'abandonne, je souffre (toujours), et à la même intensité, mais avec l'habitude, la souffrance s'efface de plus en plus vite.
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Autobiographie nautilliennne
Historia CortaTu cherches à comprendre comment on peut atteindre une souffrance, y trouver des solutions, je t'invite à voyager à l'intérieur de mon esprit, à apprendre mon passé. Je te donne un petit aperçu de ce qu'il t'attend en lisant mon histoire. Cette do...