Autobiographie nautilliennne

Chapitre 6: La conception essentielle de l'amitié

Ce coup ci, je te parle de ma philosophie, de ma façon de penser sur le point le plus important de ma vie, l'amitié.

Être un ami, selon moi, c'est savoir pardonner à l'autre, accepter tous ses défauts, et s'il a des problèmes, l'ami est capable et se doit de l'aider à les régler. Un ami n'est pas obligé d'être constamment présent, il peut venir uniquement pour les bons moments, afin de se détendre.
Mais un véritable ami est celui qui vient et qui est présent quand tu as un problème. Peu importe si c'est être à tes côtés, te conseiller et te soutenir par téléphone, qu'il te rende service sans rien demander derrière, et sans se plaindre ou regretter de t'avoir aidé.
Oui c'est basique en effet, mais pourtant si peu de personnes sont capables d'être un ami.
J'ai sus être cet ami, et trouver des personnes en qui j'ai trouvé cette même conception de l'amitié.
Mais... est-ce un masque? Pour mon cas, la réponse est affirmative, si je suis un plutot bon ami pour les autres, c'est par le biais d'une promesse que j'ai fait en 3ème, donner mon maximum pour faire progresser mes proches, les personnes que j'aime. Cet objectif, je sais qu'à l'heure actuelle, je l'ai accomplie, et de nombreuses fois.
Désormais que celui ci est réalisé, ils sont encore là, ils veulent m'aider. J'ai pas réussis, parce qu'ils se sont attachés a moi, jvoulais les faire aller de l'avant, et je suis coincé parce que personne peut m'aider. Plus personne accepte mon défaut. Mes amis refusent que je sois cette personne, cette personne qui ne sera plus qu'évoquée au passé.
Des compromis sont possibles entre amis, j'ai sus en trouver, que ce soit en leur mentant ou non. "Je reste et je profite a fond avec vous"... Mouais, rester. Errer plutôt non?
Encore en ce moment je me foire complètement sur ma propre conception de l'amitié, je suis censé aider, et au final, ils veulent m'aider, mais pas dans la même direction que celle que je désire.
Maintenant c'est moi qui les fais souffrir, désolé. Désolé de vous faire pleurer, un par un. Désolé de vous faire perdre votre temps. Désolé si je me suis montré comme important pour vous.
Désolé et encore désolé.