𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕

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23 août 2018, Opium Club, Madrid.

À notre arrivée sur les lieux, une orde de paparazzis et de journalistes étaient postés devant l'entrée du club. Miguel avait trouvé un stationnement à plusieurs rues de la boîte, nous avions donc marché à pied jusqu'à l'Opium, la boule au ventre pour ma part. Miguel lui, avait l'air surexcité, il avançait d'un pas décidé, les mains dans les poches, prêt à conquérir le club. Si seulement j'avais pu avoir la même assurance que lui. Je remarquai qu'il sortit soudain son téléphone de sa poche, regardant attentivement son écran.

- Les gars sont déjà dedans, ils demandent où je suis, enfin c'est plutôt Sergio qui vient de me demander, je crois qu'il sait pas que t'es avec moi. Dit-il en lâchant un rire.

Je repris mon souffle qui venait de s'arrêter à l'entente de son nom. Après sa remarque désobligeante de tout à l'heure, il s'était éclipsé. Il n'avait donc pas entendu ma réponse positive par la suite. Je décidai d'arrêter de me faire dominer par mes vieux démons intérieur et de paraître la plus sereine possible, même si ce genre d'endroit et d'événement était loin de faire partie de mes habitudes.

- Ah d'accord, il risque d'être surpris alors.

- C'est vrai, il a salement abusé en te traitant de coincé.

- Oh tu sais, ça ne m'a même pas atteint, j'aurais fini par accepter de toute façon.

Menteuse. Oui d'accord, c'était clairement à cause de sa remarque que je me retrouvai là. Moi qui m'étais jurée de ne plus faire attention à lui, de ne plus faire attention à ce qu'il pouvait dire à mon sujet, c'était carrément loupé. Ma fierté avait pris un sale coup, je me devais de lui faire fermer son clapet une bonne fois pour toute. Miguel m'avait sourit grandement après ma réponse. Nous étions à quelques mètres de l'entrée, essayant de nous faufiler parmi la foule de journalistes, de paparazzis et de groupies en pleine euphorie.

- Tu risque de te faire aborder par un journaliste. Lança Miguel assez fort pour que je l'entende.

- Quoi ? Comment ça ?

- Regarde ton physique, tout le monde n'a d'yeux que pour toi et ça attise la curiosité !

Je devins soudainement rouge de gêne, en regardant autour de moi, je constatais qu'il n'avait pas tort. En marchant dans l'allée réservée aux hôtes de la soirée, je fus soudainement interpelé par une jeune journaliste, micro à la main accompagnée de son cameraman. Oh mon dieu, Miguel avait eu raison, mais qu'est-ce que j'étais censée faire ? Je ne savais gérer ce genre de situation, je n'avais jamais parlé en public et encore moins face à une caméra en direct, en partenariat avec je ne sais quelle chaîne télévisée. J'avalai ma salive, prenant sur moi pour paraître le plus à l'aise possible. Je voyais mon collègue me faire un clin d'œil avant que je ne me retourne vers la journaliste, un immense sourire sur les lèvres.

𝐀𝐌𝐀𝐑 // 𝐒𝐄𝐑𝐆𝐈𝐎 𝐑𝐀𝐌𝐎𝐒 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant