Chapitre 3

2.4K 137 32
                                    

- Donc c'est là que vous vivez ? Demanda un gryffondor curieux.
- Pendant les périodes scolaire oui, pourquoi ? Ce n'est pas assez bien pour Le Potter ? Lança ironiquement le professeur.
- C'est magnifique !

Le compliment coupa le professeur Rogue, il n'y avait là ni pic dissimulé ni insinuation. Les yeux verts du gryffondor brillaient d'émerveillement face aux cachots.
L'homme reprit bien vite ses esprits, un gamin comme Potter n'allez pas lui faire perdre la face tout de même.

- Suivez moi Potter, je vais vous montrer où vous allez dormir pour les prochains jours, le temps que je trouve un remède à votre problème.

L'homme ouvrit la deuxième porte à sa droite et se poussa pour laisser son nouveau colocataire passer.

- J'espère que cela suffira.
- Elle est énorme ! Vous êtes sûr que vous voulez me laisser une chambre aussi grande ?

La pièce n'était pas extrêmement grande mais elle était bien trois fois plus grande que le dessous de l'escalier auquel était habitué Harry.
Là, il y avait un vrai lit, une armoire, une table basse et même une fenêtre.
Il s'avança comme hypnotisé par la lumière qui en découlait.

- C'est une fenêtre magique.
- Comment ça ?
- Il s'agit d'une illusion, il est impossible de passer la main au traver mais c'est tout de même pratique pour voir le temps qu'il fait.

Harry recula de quelques pas déçus de cette nouvelle.

- Bon, le temps que vos affaires arrivent, je vais vous montrer le reste de mes appartements.

Le gryffondor écoutait docilement les explications de son professeur, ainsi il savait où était la salle à manger, la salle de bain, le bureau et la réserve où il avait interdiction formel d'entrer sauf cas exceptionnel, tout comme la chambre de son hôte.
L'homme lui avait aussi expliqué qu'il avait beaucoup de travail et qu'il ne mangerait avec lui que très rarement, mais que des petites personnes lui apporteraient le dîner et qu'il n'aurait rien à faire.

Après cela, le potionniste lui demanda de rester dans sa chambre jusqu'au dîner, ce qu'il fit sans protester.
Le Maître des Potions ne savait pas s'il devait se réjouir de l'état de Potter - parce que cela prouvait la supériorité de ses serpentards - et aussi de la soudaine docilité du gryffondor. En contrepartie, il devait se coller le portrait craché de James Potter, rien que d'y penser, il était déjà irrité. Il devait vite trouver une solution au «problème Potter».

Harry venait de finir de ranger ses effets personnels quand on vint le chercher pour dîner.
Il avait passé tout son après-midi à découvrir ce qui semblait être ses affaires.
Il n'avait rien trouver d'intéressant malheureusement, un balais, un morceaux de bois, quelques livres étranges, et des vêtements principalement en rouge et or, ça devait être la mode.

Comme promit, Harry fut seul à table. Lorsqu'il avait demandé au petit homme si le professeur allait manger, celui-ci lui avait répondu que cela dépendrait de son travail et que si le professeur avait faim, il serait appelé.
Harry savait que c'était de sa faute si le professeur devait travailler - même si il n'avait pas tout compris. Il avait envie de s'excuser auprès de ce dernier mais il ne voulait pas le déranger, il avait déjà été assez gentil de ne pas le renvoyer chez son oncle et sa tante, il n'avait pas en plus le droit d'interférer dans son travail.

Après le repas, il avait rangé un peu, malgré les recommandations du petit être qui lui avait apporté ce succulent repas - il était d'ailleur étonné de tant aimer le jus de citrouille.
Il avait fait un rapide aller-retour vers sa chambre pour prendre une serviette et partit prendre une douche.
Durant sa toilette le survivant pu prendre entièrement conscience de son nouveau corps, demain il demanderait au professeur s'il pouvait sortir, il voulait voir si ses capacités physiques avaient changées, pour le moment, il se savait juste un peu plus fort au niveau des bras grâce au moment où il avait porté sa malle.

Une chute dans tes brasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant