PDV HERMIONE :
-Oh, euh… Mr Granger. Dit Fred, gêné, en se grattant l’arrière de la tête.
-Et je peux savoir qui vous êtes ? Demande t il en se rapprochant dangereusement du rouquin.
-Hermione… chuchote mon petit ami du coin de la bouche. Aide moi un peu.
La seule chose que je fais est d’éclater de rire. Sans aucune raison, sûrement à cause du stress. J’avais redouté ce moment mais maintenant il est bel et bien là. J’aurais voulu que mes parents le découvrent d’une autre manière, mais je ne sais pas si j’aurais eu le courage de leur avouer. Alors je ris.
Ils me regardent tous les deux, étonnés de ma réaction. Je n’en peux plus, je suis pliée en deux, j’ai les larmes aux yeux, je ne peux plus m’arrêter. Je commence à ressentir des douleurs au ventre quand je finis par enfin arrêter de rire. Mon père s’est détendu pendant ce petit temps. Fred pas, toujours face à mon père, il ne sait pas quoi faire.
Ma mère sort de la Chapelle au bon moment.
-Bonjour, tu nous présente ton ami Hermione ?
-Oui, bien sur. Dis je, gênée. Alors, papa, maman, voici Fred. Fred Weasley.
-Enchanté monsieur et madame Granger. Ils se serrent la main et Fred finit par partir sans m’embrasser, de peur de se faire mal voir par ma mère aussi.
[…]
Une semaine après, Sirius vient me chercher comme prévu. Je fais mes au revoir à mes parents, les larmes aux yeux. Ça me fait mal autant qu’à eux. C’est pour leur bien. Je suis en danger ici, donc eux aussi. Ils sont des cibles potentielles. Un par un, ils me prennent dans leurs bras et on se promet de s’écrire en retenant nos larmes.
À peine remise du transplanage, Ron me saute dans les bras.
-Où est ce qu’on est ?
-Au 12 Square Grimmaurd. C’est la maison de Sirius. Me répond il. On pouvait pas rester au Terrier. C’est trop dangereux.
George et Molly arrivent comme des furies dans le couloir de l’entrée. Ils me sautent tous les deux dans les bras et on rigole quelques minutes tandis que Molly s’inquiète de mon poids et mon état.
-On va poser tes valises dans la chambre. Me lance Ron en me guidant vers un très grand escalier.
-Hum… Ron ?
-Oui ?
-Où sont Ginny et Fred ? Arrive je à articuler. J’aurais aimer qu’ils viennent m’accueillir avec les autres mais, apparemment, Fred n’en à rien à faire tandis que Ginny dois toujours aller aussi mal.
-Je sais pas. Il n’est pas comme d’habitude. Normalement, il m’aurait regardé avec un petit air compréhensif. Actuellement, il évite mon regard et est totalement inexpressif. J’acquiesce et le suit. Il se passe quelque chose, je le sens.
Dans la chambre, il se jette sur un lit déjà défait et me dis que le second est pour moi. Quand je m’y assois, il est tellement moelleux que je m’y enfonce.
Sans y être préparée, je reçois un coussin dans la tête. Après une seconde je me redresse en riant et le relance sur le coupable. Une bataille d’oreiller commence entre mon ami et moi et apparemment, nos rires alertent la maison car des grognements de ce qui ne semble pas être une personne surviennent ce qui nous fait rire de plus belle. Par la porte entrouverte, j’aperçois alors un elfe de maison. S’en suivent les cris de Molly qui nous font beaucoup moins rire.
-LES ENFANTS ! C’EST PAS BIENTÔT FINI LÀ HAUT ?!
-Oups… dit on en cœur avant de s’écrouler, chacun sur un lit, le sourire aux lèvres.
Un peu plus tard dans la soirée, j’ai fait une rencontre plus tranquille avec Sirius mais toujours pas de signe de Fred, ni de Ginny même si j’imagine que le second lit de ma chambre est celui de mon amie, je commence à m’inquiéter. Le dîner passe tellement rapidement que je ne trouve pas le temps de manger un morceau.
Après deux jours dans ce que les adultes appellent le Quartier Général de l'ordre, toujours aucun signe de Fred. Personne ne prononce son nom. Personne ne répond à mes questions à propos de lui. Je ne comprends pas. Je suis perdue. Ginny, elle, je l’ai trouvée. Le soir de mon arrivée, elle a débarqué dans la chambre en titubant. Je lui ai demandé si elle avait bu et elle l’avait répondu que non. Je n’étais pas naïve, elle se réconfortait avec l’alcool. Ce n’est pas arrivé depuis, mais j’ai l’impression que ça fait une éternité que je n'ai pas vu son visage parsemé de tache de rousseur s’illuminer d'un sourire.
Cette nuit s’annonce être la pire. La lune est pleine, je pense au professeur Lupin, à Ginny, à Fred. Je regarde le vif d’or posé sur ma table de chevet, il est doré, je souris. Je regarde alors Ginny, paisiblement endormie dans son lit. Si elle continue, la dépression va la rattraper. Je comprends qu’elle ait du mal, mais elle a vomit toute la nuit dernière pendant que je lui tenais les cheveux en m’efforçant de ne pas pleurer, et elle ne mange plus beaucoup. Je m’endors après une petite heure à la contempler. Elle était si douce, si belle, si heureuse. Maintenant, elle est toujours douce, mais c’est parce qu’elle n’a pas la force de faire autrement. Elle est belle, si on lui retire ses cernes et sa couleur de sa peau qui a viré au vert, comme si elle était malade en permanence. Malade de chagrin. Elle est heureuse, seulement quand elle rêve. C’est les seuls moment de répit que je m’accorde, dans certains de ses rêves, je la vois esquisser un sourire et ce sont ces moments là qui m’enchantent le plus.oO0Oo
Je me lève de mon lit, la lune est haute dans le ciel, je l’aperçois par la fenêtre de la chambre. Ginny n’est plus là. Je descend les escaliers doucement, les marches craquent. L’ambiance est pesante. Arrivée à l’étage du dessous, j’entre dans une pièce sans savoir pourquoi ni ce qu’il y a à l’intérieur. À peine entrée, je reste paralysée. En face de moi, Il y a bel et bien Ginny. Sous elle, un tabouret renversé, et autour de son cou, une corde. Son visage est violet. Je me précipite alors vers elle et la détache. Quand elle atterri enfin au sol, je lui fais un massage cardiaque comme je l’ai appris dans les livres moldus. J’appuie de plus en plus fort elle ne respire pas. Les larmes me montent aux yeux. Je commence à pleurer tout en continuant le massage. Je hurle, frappe le sol avec mes poings par rage. J’appelle à l’aide mais personne ne vient. Ginny est étalée devant moi. Je l’embrasse sur la joue et monte en courant jusqu’à la chambre de Ron. Arrivée, j’ouvre violemment la porte et le secoue dans son lit. Il se lève tel un automate et affiche un sourire. Un sourire de pur psychopathe. Je panique, essaie de sortir mais vois Fred arriver dans l’entrebaillement de la porte. Il me bloque le passage et me pousse contre son petit frère. Je crie, hurle, appelle à l’aide. Un couteau passe de la main de Fred à celle de celui qui me tient maintenant fermement. J’ai peur, je suis terrifiée.oO0Oo
Quelqu’un me secoue violemment par les épaules.
-Hermione ! Tout va bien ! C’est moi. Je suis là.
En me réveillant, Ginny est penchée sur moi. Je saute dans ses bras et pleure toutes les larmes de mon corps. Même collée contre elle, je sens qu’un faible sourire se dessine sur ses lèvres roses. Je suis en sueur et en pleurs. J’ai besoin d’air. J’étouffe. Trop de choses se bousculent dans ma tête. Ginny, Fred, Harry, Dumbledore, Cedric, mes parents. J’en peux plus.
-Va te laver, ça ira mieux. Me chuchote mon amie dans le creux de mon oreille.
C’est ce que je décide de faire. Je me rends dans la salle de bain, me déshabille et entre dans la douche.
L’eau me brûle la peau mais je ne sens rien. J’ai l’impression de consumer sur place. Des taches rouges apparaissent. Lorsque je ne supporte plus la chaleur, je sors, ma serviette accrochée autour de ma poitrine, elle me recouvre le corps.
Une main se pose sur mon épaule.Désolée pour le retard, un peu compliqué en ce moment 😅 mais j'y pense toujours et j'espère que ce chapitre vous plaît 😉
![](https://img.wattpad.com/cover/178582017-288-k50104.jpg)
VOUS LISEZ
Never let me go (Old) *EN PAUSE À JAMAIS*
Ficção AdolescenteEt si dans le merveilleux monde de J.K.Rowling, certains détails avaient changés. Une Hermione amoureuse d'un farceur ? Un Fred amoureux d'une Miss Je Sais Tout ? Une mystérieuse pièce construite par les fondateurs ? Cette Fremione est ma toute...