CHAPITRE 6 [2/2]

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Je pense que mon univers s'est simplement effondré sous mes pieds, heureusement que j'étais assise parce que sinon je serais surement tombé. Comment cela pouvait être possible, mon père était la personne la plus honnête de la planète il ne pouvait pas m'appeler tous les soirs et me mentir sur ses destinations de travail. Il devait y avoir un problème, quelque chose devait lui être arrivé.

- Tu racontes n'importe quoi... Je suis sûr qu'il te fait une blague et qu'il ne va pas tarder à rentrer, il m'a appelé il y a une semaine et m'a assuré qu'il n'allait pas tarder.

- J'ai appelé tout le monde Jo, personne ne la vue depuis plusieurs jours déjà, il ne donne même plus de nouvelles à ses collègues.

- D'accord, ok, la colère commençait à monter doucement en moi. Explique-moi pourquoi personne n'a téléphoné à la maison pour avoir des nouvelles ? Si vraiment tu assures ce que tu dis il y a une incohérence.

Elle est restée là encore de nombreuses minutes à m'expliquer leurs problèmes de couples, à me persuader qu'il devait être avec une autre femme et qu'il nous avait surement abandonnés. Je n'ai pas tout écoutez j'avoue, je ne la croyais pas. Mon père ne me ferait jamais ça, je s'avais bien que son couple avec ma mère n'était pas tous les jours très rose, mais ils s'aimaient comme personne ne peut aimer quelqu'un... Cette histoire n'avait pas de sens. Alors quand elle est enfin partie de ma chambre j'ai essayé de l'appeler sur son numéro de nombreuses fois. A chaque fois je tombais sur un message automatique qui m'expliquait que ce numéro n'était plus disponible.

Callie est resté à mes côtés toute la journée ainsi que toute la nuit, elle était là, sans prononcer un mot, ne sachant pas quoi dire pour essayer de me remonter le moral. Mon père avait disparu des radars depuis un moment, alors pourquoi je continuais à recevoir des appels les jours précédents de sa part ? Je n'en ai tout simplement aucune idée, mais je sais que j'ai été inconsolable durant tout le reste des vacances. Les garçons venaient me voir un jour sur deux pour savoir comment j'allais, mais ils allaient également régulièrement avec Callie voir l'Eilinel pour voir s'il y avait des changements ou non. D'après ce qu'ils me racontent il n'a pas bougé et Callie ne sent rien d'anormal emmène du tronc. Enfin une bonne nouvelle, si ce fichu arbre nous laisse tranquilles nos pouvoirs ne sont pas puissant et si l'un d'entre nous est dans une mauvaise face ils sont presque inexistants. C'était notre lien qui faisait ce que nous étions devenu et le fait que je sois au plus mal n'alimentait plus notre désir de passer du temps ensemble. Quand le nouvel an est passé, ainsi que la première semaine de janvier la rentrée des classes montrait le bout de son nez. Est-ce que j'avais vraiment la tête aux études ? Absolument pas non. Est-ce que j'avais le choix d'y aller ? Malheureusement non.

Comme le temps était affreusement laid et qu'il faisait un froid de canard, nous avons mangé à la cafétéria. Il était loin le temps ou notre plus grand problème était de savoir si oui ou non ont à piqué un fromage en plus. Maintenant notre quotidien était rythmé par des pouvoirs magiques, des disparitions et un arbre qui en faisait qu'à sa tête.

Dans le regard de mes amis je voyais bien qu'ils s'inquiétaient pour moi, c'était quelque chose de normal entre nous, mais sentir leurs regards constant sur moi commençait doucement à m'énerver. Je ne pouvais pas les convaincre que j'allais mieux, mais il était possible de leur demander d'arrêter de s'inquiéter.

- Les garçons, je vous en supplie d'arrêter de me regarder comme ça, j'avalais mes carottes sans grande conviction. Je vais bien, je suis allé voir la police pendant les vacances, on va le retrouver j'en suis persuadé.

- Tu rigoles j'espère, tu nous mènes par le bout du nez depuis que tu as appris la nouvelle. C'est à peine si tu nous parles et je suis sûr que tu ne vois même plus Callie.

L'EILINELOù les histoires vivent. Découvrez maintenant