Meet the Dark side (Markiplier/Darkiplier) (Tome 3) (FR)

Chapitre 13 : Enfermés

Les employés de ce restaurant ne nous laissèrent même pas sortir par la porte principale où nous étions entrés. À la place, ils nous firent sortir à l'arrière du bâtiment, une porte à côté de la cuisine, ce qui nous fit tomber en plein dans une ruelle. Nous n'avions aucun point de repère et, lorsque nous étions sur le point de nous retourner pour demander de l'aide au cuisinier, Roberto avait déjà refermé durement la porte derrière nous. Elle avait résonné au travers de la ruelle, cette porte lourde et métallique. Je comprenais le fait qu'elle devait fermer le restaurant, mais ça aurait été sympa qu'elle nous fasse quand même sortir par la porte principale, et de fermer la porte à clé derrière nous.

Je finis par m'entourer par mes propres bras, sous ma poitrine, mes mains rejoignant mes côtes. L'air de la nuit était plus frais que celle du jour et ce chandail n'était pas l'idéal pour me réchauffer. Mark sembla remarquer mon geste et il étendit son bras vers moi, me ramenant à lui et me faisant blottir contre son corps, comme s'il tentait de me réchauffer. Il me déposa un baiser sur le front et il me frotta légèrement le dos.

- Venir ici n'a pas été ma meilleure idée, sur le coup, me murmura-t-il, ses lèvres toujours contre mon front, me balançant légèrement de gauche à droite.

- Eh bien... La bouffe était bonne. On reviendra ici à un autre moment de la journée et de la semaine... Ou l'on commandera, tout simplement, lui dis-je, me décollant légèrement de lui pour le regarder dans les yeux.

- J'avoue qu'on aurait pu faire une petite soirée tranquille chez toi, en se faisant un marathon de films et en se faisant livrer de la nourriture.

- Merde, on aurait totalement dû faire ça, me suis-je mise à rire. On peut le faire demain ?

- Tout ce que tu voudras, se mit-il à rire avec moi, avant de m'embrasser.

Regardant d'abord derrière nous, avant de nous attarder devant nous par la suite, nous étions encore en dilemme de la direction que nous devrions prendre pour rejoindre sa voiture.

- Je me rappelle qu'on avait monté la côte pour aller au restaurant, après avoir stationné la voiture, lui fis-je la remarque.

- Donc tu suggères que nous allions par là ? me pointa-t-il derrière nous, me désignant l'autre bout de la ruelle.

- Est-ce que tu es du même avis ?

- Eh bien, si ce n'est pas par là, nous pourrons toujours revenir sur nos pas.

Nous nous mîmes à marcher main dans la main, restant toujours l'un près de l'autre, jusqu'à l'autre bout de la ruelle. Il n'y avait pas beaucoup de lampadaires pour éclairer nos pas, ce qui me créait la chair de poule. On ne sait pas ce qui pouvait se cacher dans les noirceurs de la nuit. Nous finîmes par atteindre l'autre bout de la ruelle, arrivant sur le trottoir, mais rien ne nous indiquait la direction dans laquelle nous devrions nous en aller pour rejoindre la voiture. Mark eut le réflexe, à ce moment, de sortir les clés de la voiture de sa poche arrière et d'appuyer sur le bouton d'urgence, afin d'enclencher le système sur celle-ci. Lorsque la voiture se mit à klaxonner au loin, nous nous fiâmes au son du véhicule pour nous diriger. Après le troisième coup de klaxon, il l'arrêta, afin de ne pas réveiller tout le quartier à une heure aussi tardive, même s'il était encore sûrement tôt pour certains.

- Écoute, je veux m'excuser pour tout à l'heure, débuta Mark, marchant à mes côtés, main dans la main.