"Tu étais là" Vanitas x Noé

Lueur nocturne

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-Vanitas ! Vanitas !

"Je ne vois plus rien. J'entends au loin une voix qui crie mon nom. La voix semble se rapprocher... Je sens quelque chose m'attraper la main, puis plus rien..."

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-Vanitas, je t'en pris, réveille toi !

J'ouvrais lentement les yeux. J'étais allongé dans une salle circulaire aux murs encombrés de divers objets. Noé était penché au dessus de moi, l'air inquiet. Dominique, elle, semblait surveiller la sortie pour vérifier que personne ne rentrait. Je me redressai non sans peine, en essayant de rassembler ma mémoire. Je me rappelai être tombé dans la frontière, mais après... A part la vague sensation d'avoir senti une main m'aggriper, c'est tout. En baissant les yeux vers ma main, je constatai que celle de Noé la tenait fermement. Soudain, sans crier gare, il se mit à hurler :

-NON MAIS ÇA VA PAS !?!? TU ES IDIOT OU COMPLÈTEMENT INCONSCIENT !? DOMI T'AS BIEN DIT QUE C'ÉTAIT TROP RISQUÉ DE PASSER COMME ÇA ! QU'EST CE QUI CE SERAIT PASSÉ SI JE NE T'AVAIS PAS RATTRAPÉ, TU Y AS PENSÉ A ÇA !? JE ME SUIS FAIT UN SANG D'ENCRE !

Je clignais plusieurs fois des yeux, surpris. Il s'était inquiété pour moi à ce point ?

-ET PUIS EN PLUS, TU ES TOUS LE TEMPS EN TRAIN DE PRENDRE DES RISQUES INCONSIDÉRÉS SANS RAISON ! TU N'ES QU'UN FRÊLE HUMAIN, TU N'ES PAS AUSSI SOLIDE QUE NOUS !

"Je vois, c'est donc là que tu voulais en venir. Tu voulais encore tout ramener à ma pseudo faiblesse d'humain pour mieux la comparer à ta force de vampire en carton."

Je lui lançai un regard froid et blessé, retirai vivement ma main de la sienne et me relevai d'un bond, non sans tanguer un peu. Cette histoire m'avait donné mal à la tête.

-Bien, si tu as fini ton discours de vampire torturé et mégalo, on pourrait peut être y aller, maintenant.

Noé me lança un regard surpris, et se tourna vers Dominique, qui lui jeta un regard entendu qui me donna l'envie de les encastrer tous les deux dans le mur. Nous nous mîmes enfin en chemin.

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Dominique partit peu de temps après. Elle dit qu'elle avait une course à faire et nous laissa seul, Noé et moi. Je me dis que bon débarras, ce n'était pas une grande perte. Nous nous mîmes donc en route dans les rues de l'Altus pour nous rendre sur les lieux de la première agression. Je marchais devant, et Noé me suivait, un air piteux sur le visage.

"Rhaaaaa, ce qu'il peut être agaçant à faire cette tête de chien battu dès qu'il se sait fautif ! Au moins, qu'il dise quelque chose ! Qu'il ne compte pas sur moi pour m'excuser ! Il n'a qu'à arrêter de me traiter comme une gamine sous prétexte que je suis un humain !

Nous arrivâmes dans une ruelle sombre, le lieu de la première attaque de vampire. Le vampire attaqué n'avait malheureusement pas survécu, ce qui n'allait pas nous aider pour notre enquête.

" Attends, NOTRE enquête !? Qu'est ce que je raconte, moi ? Plutôt crever que bosser avec cet abruti mégalo ! Je crois que ma chute dans la frontière m'a vraiment retourné le cerveau ! En plus, ma tête me fait de plus en plus mal... "

En observant les traces de sang par terre, j'eus la sensation d'être observé, et je sentis Noé bouger derrière moi. Il avait remarqué aussi. Les trainées de sang nous conduisirent quelques ruelles plus loin, puis plus rien. En voyant l'heure avancée, je me dis qu'il valait peut être mieux continuer demain à la lumière du jour. En plus, l'autre idiot continuait de me regarder piteusement et mon mal de tête ne cessait d'empirer. Nous nous mîmes donc en route vers l'hôtel où le conte Orlok nous avait réservé une chambre.

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-Voilà les clés de votre chambre, nous dit la jeune fille à la réception de l'hôtel avec un grand sourire.

-Votre chambre ? Nous en avions pourtant demandées deux.

La jeune fille rougit jusqu'aux oreilles.

-Je suis vraiment désolée ! Quand mon patron m'a dit que deux hommes venaient passer la nuit ici, j'ai pensé...

"Génial, nous voilà passés de deux hommes lambdas qui vont à l'hôtel à couple transformé par la réceptionniste yaoiste. Ça promet."

-Vous ne pouvez pas nous donner une autre chambre ?

-Non, je suis désolée, elles sont toutes réservées...

J'attrapai la clé de la chambre et montai l'escalier qui y menait pour couper court aux excuses de la fille, Noé sur les talons. J'ouvris la porte de notre gîte. Et bien entendu, il n'y avait qu'un seul lit...

Voilà, c'est tout pour cette fois, chers petits lecteurs ! Même si la fin prête à confusion, promis juré, pas de lemon ! Et aussi, je voulais vous demander, est ce que la longueur des chapitres vous convient ( trop long ? Trop court ?). Sinon, j'espère que ce chapitre vous aura plus, n'hésitez pas à voter ou commenter😁! À la prochaine, d'ici là, portez vous bien !
Tcho les moldus!