Occasion loupée, tant pis. J'avoue être déçue, d'une certaine manière ? Une expérience comme ça m'intrigue plus qu'autre chose, une curiosité qui se transforme en fantasme. C'est l'impression que j'en ai en tout cas.— Insoo du coup on fait quoi ?
— De ? Dis-je sans plus d'interêt.
— Bah je sais pas...Jeno vint s'asseoir à mes côtés, sans me jeter un regard.
— Je sors. Gardes ton téléphone près de toi.
Jeno ne me répondit pas, se contentant d'un léger hochement de tête. J'avais besoin d'air frais, et autre chose.
La porte principale du bâtiment claqua derrière moi et je respira profondément. Je pris mon téléphone et mis directement le numéro de Jeno, en cas de situation imprévue.
Je continue de marcher sans vraiment savoir où je vais. Les mains dans les poches de mon gilet, le regard fixant le sol : je soupire.
L'envie de me rendre chez moi me traverse l'esprit un instant. L'idée de chercher quoique ce soit qui pourrait nous aider m'y attire encore plus.
Je continue de marcher, les dents serrées, mes doigts se triturent entre eux alors que j'hésite fortement à le faire. Le vent surgit sur mon visage quand je redressa la tête, me stoppant, les lèvres pincées. Ma maison n'est pas dans cette direction, mais est-ce que ça vaut vraiment le coup d'y aller ?La mauvaise idée serait d'y aller seule, je le sais. Mais si je peux permettre à Jaemin de profiter encore un peu de son détachement provisoire de cette histoire.. Si je prévenais Jeno ? Il ne me soutient pas terriblement à vrai dire. Ce n'est pas le moment d'agir comme ça maintenant, mais je ne sais même pas quoi chercher quand je serai dans cette maison.
Je me battais intérieurement avec moi-même quand une désagréable sensation m'empara.
Mes sourcils se froncèrent et je me fis méfiante. Un homme m'avait devancé, il m'a surprise. Mais je n'ai pas l'impression que cette sensation s'en va avec lui.Mes soupçons grandissent quand je reprend la marche, tant pis pour ma maison, j'avance droit devant. Je me sens épiée, suivis...
Je savais que quelque chose de ce genre allait arriver, les pas derrière moi firent grandir d'avantage l'angoisse se créant dans mon abdomen. C'est les doigts tremblotants que j'agrippa mon cellulaire, lentement. Le sortir de ma poche, lentement.
J'entendais mes propres battements de cœur, j'inspira profondément en voyant le numéro de Jeno s'afficher.
Mon doigt tarda à appuyer sur appeler quand l'homme devant moi se stoppa soudainement, m'obligeant à lever la tête vers lui. Il est toujours de dos, mais reste immobile. Ma bouche forma un "O" alors que mon pressentiment s'amplifia encore.
Je n'osais rien faire, ni bouger, ni même respirer. Je regarda le numéro de Jeno pendant que les larmes me montaient au yeux.
Une pression dans mon dos et je fût sèchement basculer sur le côté, dans la ruelle, le genre de ruelles où se trouve les poubelles.
J'appuyai de toutes mes forces sur le bouton avant que mon téléphone ne soit éjecté loin devant moi.L'impression que le monsieur venait de me briser la main fût comme une approbation pour mes larmes de couler. Ma vision devenait floue mais je croyais bien apercevoir deux hommes à mes côtés.
Un cri étouffé m'échappa quand je fût projeter violemment sur le mur, à côté des poubelles. Une douleur sonnait dans mon crâne après le coup que je venais de prendre ensuite, et je me laissa glisser contre le mur.
L'homme m'attrapa les cheveux et je compris, bien que difficilement, qu'il comptait m'endormir. L'envie de mourir traversa ma conscience. L'odeur du sang coulant de mon nez venant s'ajouter à l'odeur de déchets à mon côté droit n'arrangea rien.
Les hommes au visage caché gardaient le silence. Ça rendait la scène d'autant plus lugubre. Je lança un rapide coup d'œil à mon téléphone, qui affichait un écran cassé noir et je soupira, vidée de mes forces.
Je n'ai pourtant pas eu le temps de faire deux cents mètres, ils auraient pu venir m'aider..
Je ferma les yeux quand je sentis le mouchoir sur ma bouche, je savais que ça finirait mal.
Un bruit métallique résonna soudain dans l'espace confiné et je vis un garçon courir vers les deux hommes. Je ne parvenais pas à l'identifier, mais je distingua rapidement la barre de fer qu'il tenait s'écrasant lourdement sur mes agresseurs, qui s'enfuirent. Ils n'étaient pas armés, visiblement.
Le produit avait eu le temps de faire effet puisque je me sentis divaguer progressivement. La dernière chose que je vis fût le garçon, se dirigeant vers moi : je ne le connaissais pas.
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𝕋𝕚𝕕𝕪 𝕌𝕡 ∥𝐍.𝐉𝐌∥ (Cover Up T.2)
FanficTOME 2 DE COVER UP - Si seulement il avait cessé d'hanter Jaemin. Ça me paraissait évident qu'il ne resterait pas serein, c'était si évident.. Le calme ne pouvait pas durer. ➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖➖ ⚠️ ATTENTION ⚠️ PRÉSENCE DE LEMON Début :27.02.19 Fin : ~