Chapitre treize.

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Quand je suis parti, je n'ai prévenu personne, détestant les adieux. J'ai juste répondu à quelques messages inquiets de la part de mes amis. Je n'ai cependant pas répondu aux messages d'Allan, qui m'envoyait chaque jour un message dans l'espoir que je lui réponde. Ça me faisait mal de ne pas lui répondre, alors qu'il savait très bien que je répondais aux autres, mais il est différent. Après un mois sans sa présence, j'ai pu me rendre à quel point j'avais besoin de lui, d'humer son odeur, le toucher, juste le toucher normalement, caresser ses cheveux, ou tout simplement le sentir dans mes bras. Le voir, lui parler. Je ne sais pas ce que ce manque représente, mais ce manque est là, bien présent, avec comme sensation une boule au ventre, et quelques larmes glissant lentement sur mes joues.

Je suis dans le train. J'arrive bientôt à la gare. Un mois pile est passé depuis que je suis rentré dans le train. Nous sommes déjà au mois de février. Fin février plus exactement.

Mes parents, ma sœur m'on terriblement manqué. J'ai emmené avec moi ma tenue de militaire, à chaque fois que la regarderais, elle me rappellera de me mettre sur le droit chemin, et de penser travail, que la vie est certes semé d'embûches, mais il faut continuer à avancer, laissant de côté certains amusements.

Alors non, je ne laisse pas de côtés l'amour ou l'amitiés, mais c'est deux choses prendront moins de place qu'elle ne le prenait auparavant.

Je descends du train, la valise dans la main, je ne suis pas dans un super film, alors non mes amis et mon possible béguin qui m'avoue enfin qu'il m'aime ne sont pas là, ils ne sont pas là parce qu'il ne sont pas au courant de mon retour. Il y a juste le plus important, mes deux parents et ma sœur. Celle-ci me court d'ailleurs dans les bras.

Elle me saute dessus et me sert terriblement fort, j'ai l'impression qu'il s'est passé six mois depuis que l'on ne s'est pas vu. Elle m'avait terriblement manqué. Je la sert très fort dans mes bras, sa présence m'avait manqué. Elle descend ses deux jambes qui s'était accroché à ma taille et s'écarte de moi pour laisser place à ma mère qui est au bord des larmes, mère émotive oblige, et mon père qui me souris juste en tendant les bras. Je m'avance alors vers eux les bras tendu et les prends dans mes bras.

« Tu as pris du muscle mon fils. Me fait remarquer mon père.

Effectivement, j'ai pris un peu de pectoraux, de biceps, mes abdos sont beaucoup plus marqués, et mes fesses sont beaucoup plus bombés. Je ne ressemble pas à un body buldeur, mais il manque encore quelques séance et je pourrais l'être. On peut dire que je suis peut-être à une limite. Je rentre encore dans quelques vêtements. Ça me va, certes mais j'espère en perdre un peu.

- On a eu beaucoup de séance de musculation.

- Je trouve que ça te va bien. Me rassure ma mère.

-Tu as pris des nouvelles de tes amis ? Me questionne ma sœur.

-De certains oui. Pourquoi ?

-C'est important de pas trop te couper du monde, tu avais l'air tellement déterminé que j'ai eu peur un peu... Le petit-frère d'Allan est mon meilleur ami, et je sais qu'Allan est ton ami, et Jason, son frère du coup, me racontais souvent que son frère n'était pas dans son assiette...Je me demandais si c'était dû à toi, puisque apparemment lui et toi étiez proche... M'explique ma sœur.

Je savais que j'allais peut-être lui faire du mal, mais pas autant. Je regrette un peu, mais j'en avais besoin.

- Je le verrais demain. »

Je lui donne pour seul réponse. Demain nous avions cours, et je comptais bien y allez.

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