Un début de réponse : Une annonce inattendue

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Les mois passaient, et mon petit frère était de plus en plus compliqué à cerner. Il se mettait en colère au moindre imprévu ,au point d'être violent avec lui-même ainsi qu'avec ma mère . Il ne supportait plus qu'on le lave et encore moins que l'on lui brosse les dents. Lui couper les ongles était un véritable calvaire et l'habiller relevait du parcours du combattant car il était hypersensible à certain textile. Les nuits étaient de plus en plus difficile mon frère ne supportant plus de rester allongé . Il hurlait ,se frappait la tête au mur à tel point que me mère demanda un rendez-vous d'urgence à son neuropédiatre pour lui faire part de la situation . Devant cela, le neuropédiatre proposa à ma mère de mettre mon petit frère sous anti-psychotique afin que les nuits soient plus gérable. Proposition que ma mère refusa ! Quel mère accepterait de donner un tel médicament à un enfant de deux ans et demi ,sans savoir de quelle pathologie dont il souffrait. Ma mère décida ,donc, de prendre son mal en patience en attendant les résultats des examens génétique. Elle tenu ainsi deux mois , avant de finir par craquer et d'accepter la proposition du médecin de mettre mon frère sous calmant. Ma mère a regretté plusieurs mois cette décision ,mais elle était épuisé. Ses nuits étaient devenues un tel enfer qu'elle ne dormait plus que deux heures par nuit et ce médicament eut le mérite d'être assez efficace pour permettre à mon frère de dormir et d'enfin permettre à ma mère de retrouver la sérénité de son lit, ma mère étant obligé jusque-là de dormir avec lui afin d'assurer sa sécurité. Un autre mois passa et le jour tant attendu arriva enfin . Les résultats de la prise de sang génétique était enfin arrivé au bout de six mois d'une attente interminable. C'est avec surprise que ma mère apprit de la bouche de la généticienne qu'une délétion du chromosome 18 avait été mise en évidence par les différents tests qui avaient été effectués sur le sang prélevé chez mon petit frère. Une nouvelle qui bouleversa ma mère d'autant plus qu'elle était enceinte de 6 mois . Mais la généticienne eut rapidement fait de la rassurer car ni mon père ou ma mère n'étaient porteurs de ce gène défectueux. Chose qui était d'ailleurs étonnante du point de vu de la généticienne. C'est alors que celle-ci porta le coup de grâce en demandant à mes parents s'il était possible qu'ils soient de la même famille. Une demande parfaitement ridicule vu que mon père est née en France et ma mère en Italie, une information que ce médecin était d'ailleurs loin d'ignorer vu que ma mère lui avait fourni notre arbre généalogique ( comme quoi certain médecin ne brille pas par leur intelligence). Le coup de grâce fut porté quand ma mère apprit du neuropédiatre que seulement 4 personnes ,mon frère y compris , était porteur de ce genre de délation en Belgique. Cependant, il avait émis quelques réserves, pour lui cette délétion n'était probablement pas la seule raison des nombreux soucis de mon frère. C'est ainsi qu'un premier diagnostic fut tout de même donné. Pour lui mon frère souffrait d'un retard cognitif et développemental avec trouble du comportement et il conseilla à ma mère de lui faire voir un pédopsychiatre ainsi qu'une psychomotricienne pour lui débloquer la marche et le langage . Commença alors une véritable descente aux enfers pour ma mère.

L'autisme : Le combat d'une mère ( Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant