Chapitre 32

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L'heure de vérité a sonné. Les masques tombent enfin !!

Je viens de l'extérieur des murs, où l'humanité continue de prospérer. Les hommes sont loin d'avoir été éradiqués. J'espère que ce carnet tombera entre des mains alliées.

Flash-back : (passé de Grisha Jaëger)

  Ce jour de mon enfance, pour la première fois, je me suis heurté à la réalité de ce monde.

  Nous nous baladions dans les rues de la ville en attendant son arrivée. Nous étions impatients de le voir à nouveau. Mais les gens autour de nous ne nous portaient aucune attention, ils nous bousculaient sans le moindre remord. Ils nous traitaient comme des moins que rien.

  Nous continuâmes notre chemin jusqu'à arriver au sommet de ce remblai qui nous offrait une magnifique vue sur lui.

Faye : Il est super gros !

Kruger : Vous êtes venus voir le dirigeable, aussi ?

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Kruger : Vous êtes venus voir le dirigeable, aussi ?

Grisha : Oui...

Kruger : Vous êtes du camp de Revelio ? Vos autorisations de sortie.

Grisha : Euh, ben... On en a pas... 

Kruger : Vous vous baladez sans permission ? Vous savez ce qui vous attend.

Grisha : Oui...

Kruger : Travaux ou correction ?

Grisha : Correction.

Faye : Grisha !

Kruger : Tu veux éviter des ennuis à tes parents, c'est ça ?

Grisha : Oui. J'ai entraîné ma sœur ici de force, punissez-moi à sa place, s'il-vous-plaît !

Kruger : Très bien.

  Le soldat commença à me tabasser en gage de punition pour avoir enfreint les règles. Ma petite sœur voyait toute la scène en criant mon nom, mais le deuxième soldat qui l'accompagnait escorta ma sœur pour lui épargner ce désastre. Une fois calmé, il me sermonna en me disant que j'avais bien fait de garder nos brassards sur nous, sinon, c'était la déportation assurée. Alors que j'allais rentrer chez moi, il me permis de rester voir l'aéronef repartir.

Grisha : Dans ma tête : Dommage que Faye ne sois pas là pour voir ça...

  Mais en rentrant chez moi, quelle ne fut pas ma surprise en m'apercevant que ma sœur n'était toujours pas rentrée. Or, depuis que le soldat avait dit vouloir la raccompagner, elle aurait dû être de retour à la maison depuis bien longtemps déjà. Ils furent tous les deux contactés pour aider à retrouver ma sœur mais...

  C'était évident pour moi que ce soldat de Mahr ne disait pas la vérité. Il roupillait dans l'herbe au lieu de travailler. Trop occupé, mon œil. Ma mère était effondrée, et mon père... Il s'aplatissait devant eux. Je ressentais un dégoût vertigineux envers lui comme envers le soldat. Et plus que tout, je me maudissais d'avoir été aussi naïf.

L'effroyable vérité ! L'origine des titans !!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant