Chapitre 54

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  Finalement, après des mois de préparation, leur plan d'attaque de l'île du Paradis était enfin paré et prêt. Il ne restait que quelques détails à régler avant leur départ.

Hanji : Tu es prêt ?

Livaï : Tu es sûre de toi, Hanji ?

Hanji : On aura pas le droit à l'erreur, mais c'est notre seule chance. On doit la saisir, sinon, rien ne changera jamais.

Livaï : *Se lève de sa chaise* Très  bien, alors... je suis de la partie.

Hanji : Ne t'inquiète pas, elle aura les honneurs qui lui sont dûs.

Livaï : ...

  Ils quittèrent la pièce où reposait encore Kamika. Son coma continuait sa progression et impossible de savoir ce qu'il adviendrait d'elle par la suite.

Hanji : Mes chers amis, aujourd'hui signe un tournant pour la survie de l'humanité, et pas seulement de nous, Eldiens, mais bien de tous ceux qui peuplent ces contrées. Après plusieurs semaines et mois de négociations, nous avons réussi à mener plusieurs opérations de collaboration avec le reste du monde. Malheureusement, aucun d'entre eux ne veulent tenter quoique ce soit envers l'île du Paradis, par peur de représailles sans précédent. C'est pourquoi, nous avons décidé de prendre les armes et de nous battre pour sauvegarder ce monde. Notre patrie s'est quasiment éteinte ce jour-là, lors de la libération des milliers de colossaux, mais nous devons essayer, même avec la chance la plus infime, quelque chose pour mettre un terme à ces centaines de milliers d'années de souffrance. Avec l'aide d'Armin et Mikasa, une opération offensive a été organisée et se fera dans les jours à venir. Après ces sacrifices qu'il nous a été nécessaire et parfois même déchirants de faire, nous espérons pouvoir apporter un répit et une certaine paix dans ce monde.

Armin : Vous pensez que ce plan a une chance d'aboutir ?

Hanji : Nous n'avons pas d'autre option plus probante, la faille risque de disparaître d'un instant à l'autre, et si rien n'est fait, ce sera la fin de tout.

  Une grande manœuvre fut mise en place afin d'arriver au point de rendez-vous final, l'île du Paradis. Avec le peu de moyen qui leur était fourni, le bataillon s'était préparé à l'imminente attaque des colossaux.

Jean : J'ai l'impression de revivre nos premiers mois au sein du bataillon, vous ne trouvez pas ?

Connie : Qu'est-ce que tu veux dire ?

Jean : On va affronter des titans, pour la survie de l'humanité. Et tout ça, depuis l'extérieur de ces murs.

Connie : Mais cette fois-ci, nos enjeux sont bien fixés. Si nous échouons, s'en sera la fin de nous et tout autre forme de vie sur terre.

Jean : Ne sois pas aussi défaitiste. C'est pas comme si on avait pas l'habitude des plans foireux ici, au sein des bataillon.

Connie : Oui... c'est vrai...

Jean : Le bon vieux temps je te dis.

  Cela faisait déjà quelques jours que Hanji et les autres avaient débarqué sur l'île., mais toujours aucun moyen de pouvoir engager la moindre action.

Hanji : Impossible d'engager une quelconque attaque, la faille que Kamika a créé ne s'est toujours pas estompée. On ne peux ni entrer ou sortir de ce bouclier. Tout ce qu'on peut faire pour le moment, c'est attendre.

Armin : Le moment fatidique ne saurait tarder. On doit rester aux aguets et au pied de guerre.

Hanji : Tu as raison, mais rien ne sert d'être trop impatient. On ne sait pas quand la faille se rompra.

Jean: Espérons que ce ne soit plus très long. *Regarde autour de lui* Et... pour Mikasa ?

Armin : *Air triste* Elle ne dit quasiment plus rien. Je sais même pas à quoi elle pense ces derniers temps.

Jean : Tu penses qu'elle arrivera à le surmonter ?

Mikasa : Pourquoi ne pas me demander directement ?

Jean : *Surpris* Mikasa !

Mikasa : Qu'est-ce qui te tracasse à ce point à mon sujet ?

Jean : Eh bien... on risque de tomber, et c'est même certain, face à Eren. Tu penses que...

Mikasa : Ne t'inquiètes pas pour ça.

Jean : Mais si justement. Tu as l'air à l'ouest en ce moment.

Mikasa : ... *Larmes qui montent*

Armin : Mikasa...?

Mikasa : Ce jour-là... lorsqu'on a infiltré le continent pour effectuer quelques recherches... et que le gamin s'est fait chopé par Livaï en train de nous voler de l'argent...

Armin : Oui...?

Mikasa : Nous avons été gentiment invité par ses parents pour ne pas l'avoir laissé se faire arrêté, voire pire...

Armin : Où veux-tu en venir Mikasa ?

Mikasa : J'ai aperçu Eren sortir de la tente après que tout le monde se soit endormi. Je l'ai suivi et il m'a posé une seule et unique question. Il m'a demandé : « Pourquoi es-tu si attaché à moi ? Est-ce parce que je t'ai sauvé étant petite ou parce que je suis de ta famille ? Que suis-je pour toi ?» Et... la seule chose que je lui ait répondu, c'est « tu es... de ma famille ».

Jean : Et alors, où est le mal ?

Mikasa : Je ne sais pas mais maintenant que j'y repense, j'aurais pu dire n'importe quoi d'autre et je n'ai pas osé. Peut-être qu'en aillant dit autre chose, tout ceci ne se serait jamais produit. Sa réaction m'a donné l'impression que ce n'était pas vraiment la réponse à laquelle il s'attendait.

Armin : *Pose ses mains sur ses épaules* Arrête de te tracasser avec ça. Même si tu avais dis autre chose, notre situation actuelle serait sans doute au même point. Tu connais Eren, *Ferme les yeux, sourit* quand il a une idée en tête, rien ne peut l'arrêter. On ne peut pas changer ce qu'il s'est passé, mais on peut changer ce qu'il se passera. Et si c'est ainsi que tout cela doit prendre fin, et bien qu'il en soit ainsi.

Soldat : *Fait irruption dans la tante* Preparez-vous, la brèche est sur le point de se rompre !

Armin : *Se tourne vers le soldat* On ne peut plus faire machine arrière dorénavant.

L'effroyable vérité ! L'origine des titans !!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant