Angel, pourquoi elle a fait ça? Elle a sa fille et moi. Je ne comprend pas. Elle y a perdu ses jambes et sa joie. Je suis toujours à ses côtés à bercer Elle en attendant qu'elle se réveille.
C'est quand elle ouvre les yeux que je reprends espoir.
...
J'ai eu la force. J'ai ouvert les yeux. Je sais que je verrais le visage détruit de Mathéo mais je ne peux rien y faire. C'est de ma faute. Des que mes paupières s'ouvre, je peux l'apercevoir à mes côtés, il est en pleure et il tient mon amour dans ses bras. Je me redresse dans mon lit. Je ne sens pas mes jambes. Alors c'est vrai? Je suis paralysé. Je le regarde, il me regarde.
- Salut.
- Salut.
- Je suis désolé...
- J'espère que tu es désolé, on a bien faillit te perdre. Je ne sais pas ce que j'aurais fais sans toi, j'en serais mort je crois. Ta fille, qu'est-ce qu'elle serait devenue. Sans sa maman. On t'aime Angel. Elle t'aime. Je t'aime...
- Moi aussi Mathéo.
- Pourquoi tu as fais ça?
- J'en avais marre. Je vous aime... Mais la vie ne m'aime pas. Si c'était le cas, je serais chez mes parents comme toutes les filles de mon âge, sans bébé, avec une famille qui m'aime. C'est tout le contraire maintenant.
- Mais la vie en a décider ainsi et tu ne peux rien y faire. Et qui sait, peut-être que ta vie serait pire.
- Je n'en sais rien.
- Et tu n'en saura rien non plus. Mais tu ne saura rien de plus si tu meurs.
- Je sais.
Il vint me prendre dans ses bras et me donna ma fille.
- Et tu es paralysé du bassin jusqu'au orteil.
- J'ai pu m'en rendre compte.
- Tu te rend compte d'un truc.
- Quoi?
- Sois contente que je sois là.
Je souris.
...
Je rentre dormir avec Elle ce soir. Je la couche dans son berceau. Elle me gazouille quelque chose.
- Allez petite poupée, il faut que tu dormes.
Elle s'endormi vite et moi j'allais me coucher.