Angel et moi le savons. Annaëlle vit ses derniers jours. Je n'ai pas hâte qu'elle meurt. La perdre sera l'enfer.
Aujourd'hui, je me réveille encore sur la chaise dans la chambre d'Annaëlle. Angel la tiens dans ses bras. La petite respire sous respirateur.
- Bon matin.
- Bonjour.
Je me lève.
- Tu veux quoi pour déjeuner?
- Comme d'habitude.
- D'accord.
Je descend à la cafétéria et nous prends quelque petites chose à manger.
En remontant, je croise Marie et Camille. Nous allons dans la chambre.
Moi et Angel déjeunons en discutant avec Marie.
...
- Et puis, la puce.
- Elle vit ses derniers jours. On le sait. Elle n'a plus de force. Je l'aime ma fille mais je sais que je dois la laisser partir.
- Je ne sais pas comment je ferais sans Camille.
- Et moi sans Annaëlle.
...
Mes parents sont venu nous visiter. Ils sont désolé de ce qui arrive à la petite. Ils me rappellent qu'ils seront toujours là pour moi. C'est une des seules preuve d'amour de ma famille.
Mais ce qui m'a surpris le plus, c'est...
...
Mes parents entrent dans la chambre en trombe.
- Donne-moi la petite Elle!
- Non! Et son nom est Annaëlle!
- Donne-la moi!
- Non! Elle est malade!
- Si tu nous l'avais laisser, elle ne serait pas tomber malade!
- Quoi? Mais ce n'est pas de notre faute!
- Ce sont les parents qui crée les maladies!
Je suis outré par ce qu'elle vient de dire.
- Sortez.
- Non.
- Sortez!
Un infirmier les sort. Je le remercie. Quelque minutes plus tard, Ève entre.
- Sort!
- Je suis là pour parler.
Mathéo me chuchote: "Donne-lui une chance."
- D'accord.
- Je suis désolé pour la petite. Je l'aime moi ta fille. Et je suis désolé d'avoir voulu te jeter dehors. Et pour ce que les parents ont dit. Je suis désolé.
- Je te pardonne Ève. Tu peux rester?
- Pas de problèmes.
La journée se termine et nous nous couchons.
...
Pendant la nuit, on nous réveille. Le poul d'Annaëlle est de moins en moins bon. Angel pleure, elle sait que c'est la fin. Elle tient son bébé dans ses bras. Je la console. Puis...
Biiiiiiip...