Camille

Chapitre 14

Le visage neutre de Monsieur Clark me fixe. J'ai foncé dans le directeur.

Bon, ça y est, je vais avoir des problèmes.

Il me tend la main pour m'aider à me relever. Je l'attrape et il semble ne faire aucun effort pour me soulever. Il me fait signe de le suivre.

J'essaie de cacher tant bien que mal mon visage et mes yeux, bouffis par les larmes, mais je crois qu'il a remarqué.

Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire? Par chance, c'était la dernière période, je n'aurais pas eu le courage d'affronter ma classe.

Il ouvre la porte de son bureau. Une odeur de café flotte dans l'air.

Je prend place sur la même chaise que la dernière fois.

Toujours le visage impassible, il me tend une boîte de mouchoir. J'en prend un et j'essuie mes joues. Je chiffonne le mouchoir et me met à nerveusement le manipuler.

Monsieur Clark ne va pas me refaire le coup de l'attente quand même?

Il se décide à parler:

-Parle moi de ce qui te préoccupe. Tu sais, je vois bien que tu n'es pas dans ton assiette. J'entend des personnes dire que tu es agressive envers eux!

Je boue de rage, je sers les poings. David a fait exprès. Il veut me faire passer pour la méchante. Je n'en peux plus.

Mes larmes coulent malgré moi. Je me lève et quitte le bureau sans aucune forme de politesse.

Je me rend dans ma chambre. J'ouvre mon ordi. Pleins de messages. Pas juste des beaux messages. Un attire mon attention en particulier. Un compte facebook qui s'appelle A!

Tiens, j'imagine que c'est plus facile de communiquer comme ça. Voyons ce que ça dit:

Écoute-moi bien! J'ai réussi à te soutiré ce que je voulais. Je ne dirai rien. Mais sache que tout le monde croit que tu devrais disparaître. Plus personne ne te respecte. Sincèrement, va crever.

Je n'en crois pas mes yeux. C'est inhumain de souhaiter la mort de quelqu'un. C'est... C'est... Impossible

Je pleurs de plus belle. Mes amis ne se rendent même pas compte de ce que les autres me font. Elles jouent aux aveugles. J'en ai assez. Je veux que tout cela finisse.

Et, il n'y a qu'une solution.

Je vais dans la salle de bain. J'attrape une bouteille de pilules laissée là par un élève.

Et l'avale d'un coup.

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Voilà! Pour vous rassurez, je n'ai aucune idées suicidaires, je n'en ai jamais eu. Et les menaces de mort c'est mal. N'oubliez pas que c'est une HISTOIRE! C'est juste pour donner du punch. J'imagine que c'est comme ça que quelqu'un se sent lorsqu'il est détesté. J'espère que vous avez aimé! Votez et commentez <3