Chapitre huit.

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PDV Skye
-7:00-
Je me réveille, alors je m'assois pour réfléchir. Je rapproche mes genoux pour soutenir ma tête puis je passe ma main dans mes cheveux. Je repense à la dont je me suis renfermé hier, si je continue à agir comme une enfant elle en aura marre de moi et je crois que je ne le supportera pas. Je l'aime trop...
Je sens la main de Shirley caresser mon dos, alors bêtement je me met à sourire, j'adore ses caresses.
-Tu devrais être en cours la, je dis en voyant l'heure.
-J'avais pas envie d'y aller, je suis malade d'amour.
-Mais quelle séductrice, j'espère que tu vas jamais guérir et que tu en mourras, à mes côtés, je répond.
Shirley me tire vers elle et me fait un doux baiser.
-T'as faim ? Je lui demande.
-Tu sais cuisiner ? T'es pas sensé être une enfant de riche qui obtient tout juste en claquant des doigts ?
-Si mais mon père est chef d'un restaurant à Paris, il fallait que je sois digne d'être sa fille, j'ai appris.
-Mh, ouais j'ai faim et surpasse toi je suis exigeante.
Elle me fait un sourire comme pour me mettre au défi alors j'enfile un de ses t-shirt et je vais tout de suite en cuisine. Je ne sais pas ce qu'il me prend, je me met à pensé à notre avenir quand je cuisinerais pour elle et pour nos enfant alors que nous somme ensemble que depuis deux jour. Je suis sensible...
Lorsque j'ai terminé on mange sur le canapé devant le canapé. Shirley était juste impressionné, elle dit :
-C'est bon je t'épouse, à l'église même, en rigolant.
-On fixe la date dans 6 ans, si tu te lasse pas de moi.
-Arrête de raconter de la merde, pourquoi t'as pas confiance en toi ? Je ne te mérite même pas Skye.
-Je vois juste pas ce que tu fais avec une enfant !
-Parce-qu'elle a eu l'audace de tirer une fille plus âgée dans une cabine avec des intentions plutôt osée, elle me répond tout en étant morte de rire.
-Je sais même ce qu'il m'a prit ce jour là t'as réveillé des sensations en moi que j'avais jamais ressenti. Et pourtant t'as pas arrêter de m'ignorer, je répond.
-Je t'ignorais toi, pas tes fesses, nuance, elle rigole.
-Mais ta gueule t'es qu'une perverse, je crie en riant.
-Mais oui, dit la fille qui m'envoie des photos sexy.
-Si tu veux j'arrête, je dit avec un sourire narquois.
-Surtout pas, elle dépose nos assiettes puis elle me vole un baiser, alors je lui rendis, on en peux pas s'empêcher d'être tactile et j'aime tellement ça moi.

-Chérie comment t'as sue que tu aimais les filles, je demande en interrompant notre baiser langoureux.
Shirley se met à rigoler sans jamais me répondre.
-Dis moi s'il te plaît, je reprend plus sérieusement
-Je m'amusais à soulever les jupes des filles quand j'étais au primaire, je pétais des crises lorsqu'on me mettait jupe et j'ai jamais jouer à la poupée ou à ces trucs débile. C'est claire non ? Je l'ai toujours su moi parce-qu'un garçon aime les filles, pas autrement et je me sentais pas fille. J'ai même eu ma période où je forçais mes potes à m'appeler par un nom de gars dont je me souviens même plus d'ailleur et quand on parlait de moi en disant "elle" je rectifiait "il". Bref je mérite des gifles quand j'y pense, parce-qu'au final je suis bien une fille, elle me confie avec un soupçon de déception dans sa dernière phrase puis relance avec un "et toi", alors moi aussi j'ai rigoler.
-Je suis pas du tout lesbienne, j'affirme convaincu.
-On sortirais pas ensemble si tu ne l'étais pas mdr.
-Non sérieusement je sais que j'aime les garçons.
-Je t'informe donc que j'en suis pas un, zut alors.
-Je sais, mais tu t'en rapproche pas mal c'est pareil.
-Je pense que celle qui se lassera de l'autre c'est toi, t'es hétéro on a rien à faire ensemble, elle s'énerve.
-Tu es en train de rompre avec moi ? Je demande.
-Non je te pousse à rompre avec moi. Moi ça me fait pas rire, en gros si demain je décide de me lisser les cheveux de mettre une robe et des talons, tu ne seras plus attiré par moi. Je veux pas être aimé pour mon "bête de style" comme tu dis mais pour ce que j'suis alors soyons claire j'ai une chatte et des seins, donc t'aime pas ça sert à rien de continuer, elle répond.
-Tu as mal interprété, comment tu peux douter de..
-C'est toi qui devrait réfléchir, je sais qu'on a pas le même âge mais moi j'en ai marre de coucher par ci par là je veux me poser et pour ça j'peux pas douter.
-Je me touche en pensant à toi... je dis doucement.
-Quoi ? Elle demande car elle n'a pas pu entendre.
-Je me touche en pensant à toi ! J'en ai super honte mais je te le dis quand même parce-que je peux pas te perdre, tu peux pas comprendre l'obsession que j'ai pour toi mais c'est très intense. Je pense à toi et aussi à ce qui se cache sous tes vêtement, je sais de quoi il s'agit et j'aime beaucoup ça, je te le promet.
-Si tu le dis Skye...
-Je rectifie si tu veux je suis bi ! J'sais pas comment  faire pour estomper tes doutes, quoi que, je dis en me jetant sur elle, en l'embrassant puis en passant la main sous son t-shirt mais elle m'arrête de suite.
-T'es pas prête c'est évident, te force à rien, elle dit en partant dans la salle de bain. Je suis pas sereine, elle pense encore à mettre un terme à notre relation. Je prend mes affaire et je retourne dans ma chambre dans la quelle je pleure toutes  les putain de larmes de mon corps. Ma mère a été prévenue du fait que j'ai sécher les cours et même quand elle crie dessus au téléphone, je pleure . Je lui dis que je suis malade puis je raccroche. Je sais que la seule chose qui peut me changer les idées  c'est de recommencer alors je m'installe dans le lit, enlève mes fringues, humidifie mes doigts puis me les enfonces. Je me sent horrible de faire ça mais qu'est ce que je me régale, je ne sais pas pourquoi j'avais un gros bloquage avec celle que je désirais.

4 ans d'écartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant